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Selon l'ONU: La Syrie dégénère en un conflit armé non international
Publié dans Le Maghreb le 28 - 06 - 2012

La situation en Syrie se détériore rapidement, la crise ayant dégénéré dans certaines régions en un conflit armé non international, avec la multiplication des violences sectaires, avertissent les experts mandatés par l'ONU dans leur dernier rapport publié, hier. Ce document, couvrant la période allant de février à juin, est établi par la Commission d'enquête internationale indépendante qui depuis août dernier agit sur mandat du Conseil des droits de l'homme de l'ONU. Dans leur rapport, les experts dénoncent une nouvelle escalade de la violence depuis mai 2012. La situation des droits de l'homme en Syrie s'est détériorée rapidement. De flagrantes violations des droits de l'homme ont lieu dans un contexte de combats de plus en plus militarisés, indiquent-ils. Dans certaines régions, les combats ont les caractéristiques d'un conflit armé non international malgré l'augmentation des défections de militaires ainsi que l'apparition d'une certaine fatigue au sein des forces régulières syriennes, poursuivent-ils. Le rapport dénonce aussi l'augmentation de la violence, en dépit de la présence des observateurs de l'ONU. Des hélicoptères de combat et l'artillerie ont été utilisés dans le bombardement de quartiers entiers considéré comme anti-gouvernement, même pendant la présence des observateurs, comme cela s'est produit à Deir Ezzor et d'Alep en mai 2012, donnent-ils en exemple. Ils font également le point sur le massacre de Houla, bien qu'ils n'ont pas été autorisés à se rendre sur place. Après des mois d'attente, le président de la Commission, le Brésilien Paulo Sergio Pinheiro, a pu se rendre en Syrie les 23 et 25 juin mais n'a pas pu se rendre à Houla, où au moins 108 personnes ont péri le 25 mai. Selon les interrogatoires menés par les experts, trois parties auraient participé aux violences qui ont eu lieu durant plus de 24 heures dans la localité de Taldou, à près de 6 km au sud de Houla: les chahibas ou d'autres milices pro-régime, des forces anti-gouvernementales qui voulaient accroître l'escalade de la violence ou des groupes étrangers. Avec les éléments de preuve disponibles, la Commission d'enquête n'a pu exclure aucune de ces possibilités, indique le rapport. Toutefois, la Commission estime que les forces loyales au gouvernement pourraient avoir été responsables d'un grand nombre des morts. Ils indiquent ne pas disposer en ce moment de l'identité des personnes qui ont commis ces crimes. Le 1er juin, le Conseil des droits de l'homme de l'ONU a donné son feu vert, malgré l'opposition russe et chinoise, à une enquête internationale indépendante sur le massacre de Houla en vue de traduire en justice les responsables qui pourraient être accusés de crimes contre l'humanité selon la Haut commissaire aux droits de l'homme, Navi Pillay. Depuis la situation sur le terrain ne cesse d'empirer, avec une centaine de morts par jour selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). Selon le rapport de la Commission d'enquête, les actes de torture, notamment sur des enfants se poursuivent. Ces derniers sont également trop souvent victimes des tirs de francs-tireurs, selon le rapport.
Les enquêteurs dénoncent également des violences sexuelles commises sur des hommes, femmes et enfants par les forces du gouvernement ainsi que par les chahibas. Ils déplorent également une augmentation de la violence sectaire. Alors qu'auparavant les victimes étaient ciblées selon qu'elles étaient pro-ou anti-gouvernementales, la Commission d'enquête a enregistré un nombre croissant d'incidents où les victimes semblent avoir été prises pour cible en raison de leur appartenance religieuse, expliquent les experts.
La Syrie quitte les débats
La Syrie a quitté les débats au Conseil des droits de l'homme de l'ONU à Genève dont les membres discutent du dernier rapport, critique pour Damas, de la Commission d'enquête internationale indépendante. Prenant la parole devant les Etats membres du Conseil, l'ambassadeur syrien auprès de l'ONU, Faisal Khabbaz Hamoui, s'est d'abord félicité de ce que le rapport de la Commission d'enquête reconnaisse l'existence de groupes armés qui bafouent les droits de l'homme en Syrie. Toutefois, il a souligné que le rapport des experts mandatés par l'ONU compte des exagérations qui touchent à l'imaginaire. M. Khabbaz Hamoui, a ensuite dit que la Syrie poursuivra sa coopération avec toutes les bonnes volontés, réitère son engagement à mettre en œuvre le plan de Kofi Annan mais ne permettra pas aux fractions armées de mener des attaques. La Syrie est responsable de son peuple, de son intégrité, de la protection de tous ses citoyens, a-t-il ajouté. L'ambassadeur a ensuite jugé honteuse la situation au Conseil des droits de l'homme, qualifiant de stériles ses différentes résolutions sur la Syrie. Il alors expliqué que la Syrie est prête à cesser toute forme de coopération avec les instances concernées tant ces instances restent impuissantes à fournir des réponses constructives. La Syrie prendra le moment venue sa décision qui s'adapte à ses intérêts nationaux, a-t-il dit, avant d'ajouter que quant à la séance de ce moment nous n'allons pas participer à cette séance de politisation flagrante. Il s'est ensuite levé puis a quitté la salle sous les regards des caméras. Interrogé par les médias, l'ambassadeur syrien n'a pas souhaité faire de commentaire sur sa participation à une éventuelle réunion internationale sur la Syrie. L'émissaire international Kofi Annan souhaite rassembler le 30 juin à Genève, au niveau des ministres des Affaires Etrangères, les cinq membres permanents du Conseil de sécurité (les Etats Unis, la Russie, la Chine, la France et la Grande Bretagne) ainsi que les pays de la région. Alors que Moscou a annoncé sa participation, l'ONU n'a pas confirmé la tenue de la réunion.
La Turquie n'a pas l'intention d'attaquer la Syrie
Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, a affirmé, hier, que la Turquie n'avait pas l'intention d'attaquer la Syrie voisine qui a abattu l'un de ses avions de combats en Méditerranée. La Turquie, le peuple turc n'a pas l'intention d'attaquer la Syrie, a-t-il dit, soulignant que son pays ne montre aucune attitude hostile contre un quelconque pays.
Il a cependant promis de répondre de la manière la plus forte à tout acte hostile qui viserait la Turquie, sans mentionner nommément la Syrie, dans des déclarations rapportées par les chaînes de télévision. M. Erdogan, s'exprimait lors d'une cérémonie d'inauguration du premier avion militaire de fabrication turque Hurkus, un appareil monoturbo propulseur d'entraînement et d'attaque au sol.


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