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Tandja l'âme de Sétif
Sétif
Publié dans Le Maghreb le 17 - 07 - 2007


Tandja, c'est cette grosse cité du nord de Sétif qui ne laisse, en tout état de cause, personne indifférent en raison de son statut (reconnu) de “quartier le plus populaire de Sétif” et celui (un peu plus discuté par les résidents des autres secteurs de la ville) de “Mecque des révolutionnaires” durant la lutte de libération nationale. Nichée entre le parc à fourrages et le périphérique nord que l'on nomme “rue des entrepreneurs”, à l'emplacement du cœur si l'on comparait la ville à un corps humain, Tandja, aujourd'hui cité Yahiaoui, est un rassemblement, presque un “agglutinement” de maisonnettes bâties en dehors des canons urbanistiques généralement admis. Avant l'indépendance, l'autorité coloniale française ne voyait pas d'un si mauvais œil cet “auto-parcage” des autochtones. “Tant qu'ils resteront dans leur enclos, ils nous foutent la paix !” : ces propos peu amènes que l'on prête au commissaire de la police judiciaire, Lucien Olivieri, en poste à Sétif en 1945 lorsque furent commis, par les siens, les massacres que l'on sait, disent toute la “considération” de l'ordre colonial pour les algériens de souche. Si, dans ces années-là, le chômage, la misère et l'absence des équipements urbains les plus sommaires firent “le lit” de la contestation puis de la révolte, elles furent malheureusement aussi, la promiscuité aidant, le terreau de la délinquance. Si bien que jusque dans les années soixante, s'aventurer, seul, le soir venu, au cœur de Tandja, s'apparentait à une expédition pour le moins aventureuse. Les choses, par bonheur, ont aujourd'hui changé. “Abbès El Hallab” (Abbès le laitier) se souvient avec une gratitude non feinte de l'opération “coup de poing” qui avait transformé le visage de la cité Yahiaoui. “Je me suis senti renaître, il y a dix ans, quand, un matin, j'ai vu les engins placer les conduites d'assainissement, suivis quelques jours après seulement des “finishers” qui recouvraient nos rues de béton bitumineux”, se souvient-il Au milieu des années quatre-vingt dix, en effet, les pouvoirs publics avaient mené une vaste opération de réhabilitation du quartier qui a vu ses trottoirs refaits à neuf et ses rues goudronnées. Cependant, Tandja est toujours ce “labyrinthe” où ne se retrouvent que les initiés, mais c'est aussi une cité paisible, pétillante de vie et où la convivialité, la solidarité et le bon voisinage ne sont pas de vains mots. A Tandja, quand bien même “le bourg” s'est-il considérablement agrandi, tout le monde connaît tout le monde. Un “Tandjaoui” du sud du quartier indiquera sans hésiter l'emplacement exact de l'épicerie de “Azzedine l'émigré” située tout au nord de la cité. En été, l'animation du quartier est tout à fait particulière, surtout lorsque les rayons du soleil s'estompent et que les terrasses des cafés se remplissent. Foisonnant de monde, colorée et plutôt bruyante, la cité est envahie de commerçants ambulants, “à la petite semaine”, qui vendent de tout : fruits frais, légumes de saison, vêtements, bibelots, jusqu'aux à maillots de l'Entente. Lorsque les habitant des autres quartiers de la ville ne trouvent plus de pain, le soir venu, Tandja est là pour “les dépanner”. Tandja est aussi “le fief” du club phare des Hauts-Plateaux, l'Entente.

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