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Zone euro: L'Eurogroupe se penche sur l'Espagne, la Grèce et le MES
Publié dans Le Maghreb le 16 - 09 - 2012

L'opportunité pour l'Espagne de solliciter une aide financière extérieure afin de soulager ses finances publiques devrait être au cœur des débats des ministres des Finances de la zone euro réunis à Chypre, avant-hier, alors que le plan de rachat de dette de la Banque centrale européenne (BCE) a déjà fait partiellement refluer les coûts de financement de Madrid.
Plus de temps pour la Grèce, mais pas plus d'argent
La zone euro est prête à donner plus de temps à la Grèce pour mettre en œuvre ses réformes, mais pas plus d'argent, a déclaré, avant-hier, la ministre autrichienne des Finances, Maria Fekter, à son arrivée à une réunion avec ses collègues de la zone euro à Nicosie. "La Grèce a présenté un budget ambitieux. Nous allons lui donner le temps dont elle a besoin, mais probablement pas plus d'argent", a déclaré la ministre. Ses propos faisaient écho à ceux de son homologue néerlandais Jan Kees De Jager, lors de son arrivée à cette réunion de l'eurogroupe. "Si le déficit est dans une certaine mesure pire qu'attendu en raison d'une mauvaise passe économique temporaire, il pourra y avoir plus de temps", pour que la Grèce mette en œuvre ses réformes. "Mais il n'y aura pas d'argent supplémentaire", a-t-il averti. La directrice générale du FMI, Christine Lagarde, a quant à elle estimé que donner plus de temps à la Grèce était "envisageable". Les décisions politiques concernant la Grèce n'interviendront pas avant la deuxième moitié du mois d'octobre, a indiqué de son côté le chef de file des ministres des Finances de la zone euro, le Luxembourgeois Jean-Claude Juncker, lors d'une conférence de presse à Nicosie, à la suite de cette réunion. Athènes est sous pression de ses principaux créanciers - la BCE, le FMI et l'UE - pour réaliser plus de 11,5 milliards d'euros d'économies. De ces efforts dépend le rapport de la troïka rassemblant ses créanciers, puis le versement d'une tranche d'aide de 31,5 milliards d'euros, vitale pour le pays qui a des échéances de remboursement en novembre. La troïka BCE-FMI-UE a demandé, lundi dernier, au gouvernement grec d'intensifier ses efforts et Athènes pourrait profiter de l'Eurogroupe (réunion des ministres des Finances de la zone euro) d'avant-hier, pour présenter un projet final des mesures pour 2013 et 2014.
Le FMI voit de bons arguments pour accorder un délai à la Grèce
Le Fonds monétaire international (FMI) a estimé qu'il y avait de bons arguments pour accorder un délai supplémentaire à la Grèce pour redresser ses comptes publics et a semblé écarter l'hypothèse d'un troisième plan d'aide au pays. Il y a de bons arguments pour étendre (au-delà de 2014, ndlr) le délai accordé à la Grèce pour qu'elle mette en œuvre son programme d'ajustement budgétaire, a déclaré le porte-parole du Fonds, Gerry Rice, lors d'une conférence de presse au siège de l'institution à Washington. Une mission de la troïka FMI-Union européenne-Banque centrale européenne est actuellement à Athènes pour aider le gouvernement grec à finaliser de nouvelles économies budgétaires de plus de 11,5 milliards d'euros, condition nécessaire au déblocage d'une nouvelle tranche d'aide au pays. S'il obtient un rapport positif de la troïka, le Premier ministre grec Antonis Samaras, compte demander un délai de deux ans supplémentaires pour remplir les objectifs de réduction du déficit public exigés par les bailleurs de fonds du pays en contrepartie du plan d'aide de 130 milliards d'euros accordé en mars. En vertu de cet accord, la Grèce, actuellement plongée dans une grave récession, est censée ramener son déficit public à 2,1% du Produit intérieur brut (PIB) en 2014, contre 7,3% prévu pour 2012 et 4,6% l'année prochaine. Une extension (du délai) dépendrait de la capacité (du pays) à se financer, a toutefois ajouté le porte-parole du Fonds. L'Allemagne a plusieurs fois exprimé son opposition au fait d'accorder un délai supplémentaire à la Grèce. Fin août, le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, avait notamment estimé que plus de temps, cela veut dire en général plus d'argent. Interrogé sur l'hypothèse d'un troisième plan d'aide au pays, M. Rice a par ailleurs semblé écarter cette éventualité en réaffirmant que l'objectif actuel du FMI était de remettre le programme actuel, le deuxième accordé à la Grèce, sur les rails. Dans un entretien au Wall Street Journal, le représentant grec au conseil d'administration du FMI, Thanos Catsambas, a affirmé que la Grèce aurait besoin de financements additionnels qui pourraient prendre la forme d'une participation du secteur privé ou de nouveaux prêts. Les opinions exprimées par les membres du conseil d'administration du Fonds ne représentent toutefois pas la position officielle de l'institution.
Vers une aide de 300 milliards d'euros à l'Espagne ?
La Banque centrale européenne (BCE) négocierait avec le Fonds monétaire international (FMI) en vue d'un plan d'aide à l'Espagne d'un montant susceptible d'atteindre 300 milliards d'euros, a écrit, avant-hier, le quotidien néerlandais Het Financieele Dagblad, sans préciser ses sources. Une information démentie par la BCE et par la directrice générale du FMI Christine Lagarde, avant-hier. Le lancement d'un tel plan permettrait à la BCE de commencer à acheter de la dette souveraine espagnole sur le marché secondaire pour faire baisser les coûts de financement de Madrid. La BCE entendrait cependant s'assurer au préalable de l'implication du FMI, afin que l'Espagne soit soumise à des conditions strictes en matière de réduction des dépenses et de réformes économiques, explique l'article, qui cite des sources proches du dossier. "La BCE travaille sur le cadre du nouveau programme d'achats d'obligations d'Etat et cela implique une surveillance stricte par le FMI", a dit l'une des sources citées par le quotidien. Le sujet a été évoqué lors de la réunion de l'Eurogroupe, avant-hier, à Nicosie. Le président du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, a déclaré en début de semaine ne pas voir d'objection à ce que le FMI veille au respect des conditions liées à une aide éventuelle. L'Espagne va annoncer "d'ici la fin du mois" de septembre un programme de réformes pour atteindre ses objectifs budgétaires, a annoncé Jean-Claude Juncker lors de sa conférence de presse à l'issu de la réunion. "Un programme structurel de réformes sera annoncé d'ici la fin du mois", a-t-il dit. Ces réformes seront "basées sur les recommandations de l'Union européenne" et assorties "d'un échéancier précis", a précisé le commissaire européen aux Affaires économiques, Olli Rehn.
Le MES en vigueur fin octobre
Le futur fonds de secours permanent de la zone euro, le MES (Mécanisme européen de stabilité), entrera pleinement en vigueur fin octobre, une fois que les deux premières tranches de son capital auront été versées, a également indiqué Jean-Claude Juncker. "Le versement des deux tranches aura lieu en octobre de façon à ce que le MES soit pleinement opérationnel fin octobre", a déclaré le chef de file des ministres des Finances de la zone euro, à l'issu de la réunion. Cependant, le mécanisme de recapitalisation directe des banques via le MES ne devrait pas être en place début janvier 2013, estimait le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble, à son arrivée à Nicosie. "Je ne pense pas qu'il y aura une recapitalisation des banques via le MES dès début janvier 2013", a-t-il affirmé. De son côté, le ministre français Pierre Moscovici, prenant position contre Wolfgang Schäuble, a déclaré que "l'idée lors du sommet européen des 28 et 29 juin était d'aller vite (...). Concernant la recapitalisation directe de banques, l'orientation est très nette: il s'agit d'achever le processus et d'aller vite". Le mécanisme de recapitalisation directe des banques de la zone euro via le MES (sans passer par les Etats) intéresse de près l'Espagne qui a obtenu en juin une ligne de crédit de 100 milliards d'euros pour venir en aide à ses banques, en difficulté. Il leur permettra de ne pas alourdir leur dette.


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