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Quatre jours avant le sommet de l'UE: La Grèce sous pression pour accentuer l'austérité en échange d'aide financière
Publié dans Le Maghreb le 16 - 10 - 2012

La Grèce était soumise, avant-hier, à la pression de ses grands créanciers internationaux pour accentuer l'austérité budgétaire en échange d'une aide financière vitale, quatre jours avant un sommet de l'UE sur ce sujet, ont indiqué des responsables grecs alors que, selon le Premier ministre Antonis Samaras, un accord est en vue. M. Samaras, a assuré au journal Kathimerini, paru, avant-hier, que les coupes dans les dépenses et hausses d'impôt requises seraient approuvées "dans les jours à venir" par le Parlement, dans la foulée du sommet européen du 18 octobre qui aura à son ordre du jour la situation de l'économie grecque.
D'ici au 18 octobre, a ajouté le Premier ministre, son gouvernement et la délégation de la troïka des créanciers (FMI, UE, BCE) "seront parvenus à un accord sur les mesures budgétaires et les réformes de structure à mettre en oeuvre en préalable" à l'obtention d'une nouvelle ligne de crédit de 31,5 milliards d'euros, en suspens depuis juin.La Grèce, en négociations depuis trois mois avec la troïka, estimait qu'un premier train de mesures d'austérité d'un montant de 7,8 milliards d'euros suffirait à débloquer ce prêt. Mais la troïka considère que ces mesures devraient être portées à 9,2 milliards d'euros.
Récession plus grave que prévu
"Nous disons 7,8 milliards, ils disent 9,2 milliards. Il nous faut converger", a indiqué une source du ministère grec des Finances à l'issue d'une réunion avec la délégation d'experts de la troïka. Ces experts ont souligné que la récession, plus grave que prévu, ne permettrait pas au gouvernement de tenir ses objectifs ni d'assurer les besoins de financement d'un nouveau système public d'assurance-maladie, qui hérite d'un lourd passif. L'hebdomadaire allemand Der Spiegel a d'ailleurs rapporté que ces experts de la troïka avaient finalement conclu après examen que la Grèce aurait besoin de deux années supplémentaires pour mener à bien ses réformes de structure. Les auditeurs "ont demandé la semaine dernière aux ministres des Finances de la zone euro de donner deux ans de plus à la Grèce", comme celle-ci l'a demandé, a assuré le magazine.
FMI prêt à consentir un répit
La Grèce demande en effet à ses créanciers de lui accorder un délai de grâce supplémentaire de deux ans pour mettre en œuvre le programme d'assainissement réclamé par ses créanciers. Ce délai devrait lui permettre, a argumenté Athènes, d'appliquer l'austérité sans asphyxier davantage le pays, en récession depuis cinq ans, et pousser à bout la population.
Le FMI est prêt à lui consentir ce répit, comme l'a indiqué jeudi sa directrice générale Christine Lagarde. Toutefois, certains pays de la zone euro réticents à prêter plus exigent encore davantage d'efforts d'Athènes. Le gouvernement de M. Samaras évalue à 13,5 milliards d'euros les sacrifices financiers qu'il va imposer à la population grecque en 2013 et 2014. "Mais si aucun délai ne lui est accordé, cet effort d'austérité devra être porté à 18 milliards d'euros", a estimé une source du ministère grec des Finances.
La BCE ne peut assumer le trou financier
Le report à 2016 de certaines des réformes structurelles coûterait cependant quelque 30 milliards d'euros aux créanciers de la Grèce, a affirmé le Spiegel, sans citer ses sources. De son côté, Athènes estime que les pertes seraient plus faibles, aux alentours de 12 milliards. Quel que soit son montant, ce trou financier ne pourrait être assumé que si la Banque centrale européenne passait par pertes et profits certaines de ses créances sur la Grèce ou si un troisième paquet d'aide financière était accordé à Athènes. Le gouvernement grec a également suggéré que la BCE baisse ses taux d'intérêt sur les obligations grecques, ce à quoi l'institution monétaire s'est refusée, arguant qu'elle n'avait pas mandat de financer les Etats de la zone euro. En attendant, le Premier ministre Antonis Samaras a prévenu que son pays n'était pas en mesure de supporter davantage d'austérité et que si la prochaine tranche d'aide financière prévue n'arrivait pas, les coffres de la Grèce seraient vides en novembre. La Grèce s'est engagée à ce que sa dette ne représente plus que 120% de son Produit intérieur brut (PIB) en 2020.
La BCE et le FMI évaluent plutôt ce ratio à 140% à cette date, même si la Commission européenne, plus optimiste, table sur 128%, toujours selon le magazine. La tâche d'Athènes reste difficile. La dette de la Grèce, selon son projet de budget pour l'année prochaine, est encore sur une pente ascendante, devant passé de 169,5% du PIB en 2012 à 179,3% en 2013.


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