La Banque cantonale de Genève (BCGE) a réalisé en 2012 un bénéfice net en hausse de 6,2%, à 67 millions de francs et un profit brut de 137 millions de francs, en progression de 16,5% sur un an, a-t-elle annoncé mardi. Pour le nouvel exercice, l'établissement table sur un niveau de rentabilité "équivalent" à celui de l'année précédente. "En dépit d'une conjoncture hésitante, la diversification élevée des activités et une présence sur plusieurs marchés soutiennent la croissance des revenus", a souligné la BCGE dans un communiqué. Cette dernière a ainsi profité d'une progression des crédits et des volumes de transactions qui ont soutenu les recettes. Comme l'année précédente, la BCGE va verser à ses actionnaires un dividende stable de 4,50 francs par action. Le produit d'exploitation a augmenté de 2,7%, à 345,8 millions de francs et les fonds sous gestion ont crû de 3,7%, à 18,7 milliards de francs, a précisé la banque cantonale. Les dépôts de la clientèle ont dépassé 11 milliards de francs, en hausse de 4,3%. Le rendement du capital (Roe) s'est quant à lui établi à 6,3%, contre 6,4% en 2012. Le produit des opérations d'intérêts a crû de 4% à 205,4 millions de francs, tandis que celui des commissions est resté stable à 104 millions de francs. La banque genevoise a également enregistré une hausse de 1% à 13 milliards de francs des crédits aux particuliers et au secteur économique, alors que les prêts hypothécaires ont atteint 9 milliards de francs. Les charges ont quant à elles reculé de 4,7% à 208,4 millions de francs entre janvier et décembre. Concernant les fonds propres, la banque fait état d'un ratio de fonds propres consolidés selon Bâle II à 12,9%. Pour le nouvel exercice, la banque table sur un niveau de rentabilité "équivalent à celui de 2012" dans un "contexte conjoncturel hésitant". L'établissement s'est fixé plusieurs objectifs, dont une croissance sélective des prêts hypothécaires, une hausse "ciblée" dans la banque privée et une amélioration de la productivité opérationnelle. La BCGE s'attend notamment à une persistance des faibles taux, qui continueront d'influencer sa marge d'intérêt, et veut accélérer le développement des affaires "moins consommatrices de fonds propres".