L'Organisation des Nations-Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) mettra en œuvre cette année au Burundi un projet pilote "Clubs d'écoute communautaires", en faveur de la sécurité alimentaire, a indiqué vendredi James Belgrave, consultant chargé de la communication à la représentation de la FAO au Burundi. Ce projet d'une année vise à améliorer l'accès à l'information et la communication des populations rurales, particulièrement les femmes et les jeunes, pour contribuer à leur autonomisation socio-économique et politique et à leur sécurité alimentaire, a-t-il précisé. Ce projet a ciblé 30 à 40 groupements d'agriculteurs (de 20 à 30 personnes) déjà encadrés par la FAO, dans les zones d'intervention, la mairie de Bujumbura et dans les provinces Bujumbura, Bubanza, Cibitoke (Ouest du pays), Muramvya (Centre du pays), a-t-il dit. La finalité de ces clubs est de mettre en pratique les enseignements qu'ils ont tirés des programmes radiodiffusés en rapport avec les problèmes relatifs à la sécurité alimentaire, tels que les maladies des cultures, les pratiques agricoles à améliorer, sur le genre (la parité entre hommes et femmes) et en rapport avec la paix. La mise en place de ce projet au Burundi a été guidée par le besoin de l'information en milieu rural. Dans les media, les questions liées à l'agriculture et aux femmes ne sont pas assez débattues, a fait remarquer M. Belgrave En outre, ce projet de la FAO est mené dans le cadre du projet global "Fonds de consolidation de la paix en faveur des personnes affectées par le conflit" en partenariat avec les projets financés par la Belgique, la Suède, ONU-Femmes, a-t-il poursuivi. Par ailleurs, ce projet est une approche novatrice au Burundi mise en oeuvre en partenariat avec le projet "Dimitra" de la FAO qui a déjà initié ce programme en République démocratique du Congo (RDC), au Niger et en Mauritanie.
