250 cadres ont été formés au niveau central et local pour la modernisation et l'amélioration des capacités de suivi et de collecte des données socio-économiques et statistique des pêches. L'organisation , récemment d'un atelier de formation en socio-économie des pêches, vient ponctuer les actions engagées depuis juin 2012 dans le cadre du projet " Assistance pour la mise en place d'un Observatoire socio-économique et statistique national des pêches (2012-2013) mené en coopération avec l'Organisation des Nation unies pour l'alimentation et l'agriculture FAO. Les principaux impacts attendus de ce projet sont portent notamment, sur l'amélioration de la normalisation et de la fiabilité de la collecte des données pour une gestion rationnelle et durable de la ressource, la mise en place d'un dispositif d'observation de la production et des prix des produits de la pêche et de l'aquaculture pour une meilleure régulation des filières de la pêche . Ce projet vise aussi le développement des capacités d'évaluation des impacts et bénéficies socio-économiques des différentes options d'aménagement et de gestion des pêcheries, le renforcement des moyens de connaissance et d'évaluation partagés entre les différents acteurs de développement de l'économie de la pêche et de l'aquaculture : chercheurs, universitaires, professionnels, administrateurs des pêches, associations de consommateurs et collectivités. Dans cette dernière session qui s'est tenue du 01au 0 avril 2013, plusieurs fonctionnaires de la FAO étaient présents en Algérie à savoir : M. Piero Mannini, haut fonctionnaire technique chargé de la Pêche et de l'Aquaculture au Bureau de la FAO pour le Proche Orient et l'Afrique du Nord, et Cherif Touieleb, fonctionnaire technique est directeur de la pêche et de l'aquaculture au niveau du bureau sous régional de la FAO à Tunis, ainsi que des experts nationaux et internationaux en relation avec la problématique socio-économique des pêches . Aussi, un système pilote informatisé des statistiques de pêche a été rendu opérationnel au niveau de trois wilayas pilotes (Alger, Ain-Témouchent et Jijel) en vue de sa généralisation, courant de l'année 2013, à l'ensemble des 14 wilayas maritimes.
