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Le FMI : l'Algérie recèle des potentialités énormes Croissance de 3,4% en 2014
Publié dans Le Maghreb le 17 - 04 - 2013

A la veille de sa réunion de printemps prévue du 19 au 21 avril à Washington, le Fonds monétaire international indique que la croissance du PIB de l'Algérie passera de 2,5% en 2012 à 3,3% en 2013 et à 3,4% en 2014. Ainsi, les chiffres du FMI tablent sur des indicateurs macroéconomiques relativement favorables pour l'Algérie en prévoyant une croissance de 3,3% en 2013, mais tout en mettant en garde les pays exportateurs de pétrole de la région MENA contre les conséquences d'un éventuel retournement de situation dans le marché pétrolier. Faut-il, à juste titre, rappeler qu'il y a un mois, M. Zeine Ould Zeidane, conseiller au département Moyen-Orient et Asie centrale du FMI, a estimé que les "potentialités énormes" que recèle l'Algérie sur plusieurs plans lui permettent d'atteindre, avec la réunion de certaines conditions, une croissance de 6% et de réduire le taux de chômage à 5% à moyen terme. "Vu la taille de son marché, celle de sa population et ses disponibilités financières, l'Algérie dispose d'un grand potentiel de croissance notamment dans les secteurs de l'agriculture la pétrochimie, la pharmacie, le tourisme, les TIC et les services en général". En plus, l'Algérie est "l'un des rares pays de la région où la gestion macroéconomique saine a permis le renforcement de la stabilité économique, faisant d'elle un pays très peu vulnérable par rapport aux pays de la région", a-t-il relevé lors d'une conférence sur "la croissance et l'emploi en Algérie". De plus, le représentant du FMI s'est également félicité de l'efficacité de la politique monétaire en Algérie, qui a conduit à "une inflation maîtrisée et un taux de change équilibré". La politique budgétaire n'est pas en reste pour M. Ould Zeidane qui a qualifié la loi de finances de 2013 de "très positive en matière de consolidation budgétaire". Et c'est dans ce même ordre d'idées donc que dans son nouveau rapport sur les perspectives économiques mondiales publié hier, l'institution de Bretton Woods indique que la balance des comptes courants du pays restera positive pour s'établir à 6,1% du PIB en 2013 mais baissera à 4,5% en 2014, contre 5,9% en 2012. Concernant le secteur de l'emploi, le Fonds relève que le taux de chômage connaîtra des baisses consécutives en Algérie en passant de 9,7% en 2012 à 9,3% en 2013 avant de reculer encore à 9% en 2014. D'autre part, et pour la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA), il prédit un taux de croissance de 3,1% en 2013 et de 3,7% en 2014 (contre 4,8% en 2012). Dans son analyse conjoncturelle, le FMI estime que les performances économiques dans cette région sont restées "mitigées", expliquant que "la plupart des pays exportateurs de pétrole de cette zone ont enregistré une croissance saine, tandis que celle des pays importateurs de pétrole, dont la plupart sont en cours de transition politique, est restée atone". Mais selon cette institution financière internationale, les écarts entre ces deux catégories de pays sont censés se réduire en 2013 en raison d'un recul de la production des hydrocarbures des pays exportateurs de pétrole et d'une légère reprise économique chez les importateurs. Quant à l'inflation, le FMI estime qu'elle devrait connaître aussi une tendance baissière pour passer de 8,9% en 2012 à 5% en 2013 et à 4,5% en 2014.
Evoquant le futur, les pronostics indiquent que la croissance moyenne dans les pays exportateurs de pétrole de la région doit ralentir à 3,2% en 2013 contre 5,7% en 2012, tandis que celle des pays importateurs elle doit croître à 2,7% en 2013 contre 1,9% en 2012.
Le FMI considère que de nombreux pays de la région MENA sont ''confrontés au défi immédiat de rétablir ou de maintenir la stabilité macroéconomique dans un contexte d'incertitude politique et de troubles sociaux''. A ce propos, il prévient que la région ''ne doit pas perdre de vue le défi à moyen terme de diversifier l'économie, de créer plus d'emplois, et de générer une croissance plus inclusive''. Abordant, avec plus de détails, les pays exportateurs de pétrole du MENA, le FMI constate qu'après une année de forte croissance en 2012, en raison notamment du rétablissement quasi-total de la production pétrolière de la Libye et d'une forte expansion dans les pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG), la croissance économique devrait connaître un fléchissement en 2013 alors que la croissance de production de pétrole ''opère une pause dans un contexte de demande pétrolière mondiale relativement faible''.
Par ailleurs, le FMI prévient, néanmoins, qu'une baisse prolongée des prix du pétrole provoquée par une baisse de l'activité économique mondiale se traduirait par des déficits budgétaires dans la plupart des pays exportateurs de pétrole.
Dans ce sens, il avance que le scénario d'un ralentissement économique dans les grands pays émergents (Chine, Inde, Brésil) "placerait les prix du pétrole, durant de nombreuses années, en dessous du niveau nécessaire pour équilibrer les budgets de la plupart des pays exportateurs de pétrole en l'absence d'une réponse politique intérieure".
Concernant le chômage, il est utile de rappeler, également, qu'au mois de mars dernier, le conseiller au département Moyen-Orient et Asie centrale du FMI, a indiqué que si le taux de chômage a baissé à 10% en 2011, celui des jeunes reste élevé et atteint 20,4%, une situation qui "nécessite une attention particulière", selon le représentant du FMI. Le chômage chez les diplômés de l'Enseignement supérieur est aussi préoccupant, selon lui, puisqu'il est à 15,2% et montre surtout que ce département "n'est pas assez orienté vers le marché de l'emploi".
Pour faire face à cette situation, M. Ould Zeidane a notamment préconisé d'assainir le climat des affaires en Algérie en renforçant le fonctionnement de l'Administration, combattre "clairement le secteur informel depuis ses sources" et augmenter la capitalisation boursière.
Il a proposé dans la même perspective de donner plus d'attention à la productivité et, évidemment, réduire au maximum la vulnérabilité envers les hydrocarbures en encourageant les exportations dans les autres secteurs. Appelant tout de même à pérenniser autant que possible les réserves des hydrocarbures en Algérie, il a estimé que la nouvelle loi sur les hydrocarbures "évolue dans la bonne direction". Pour faire face à leurs défis à moyen terme, les pays exportateurs de pétrole de la région MENA, insiste le FMI, "doivent poursuivre les réformes qui permettent d'augmenter le rythme de la diversification de l'économie et le soutien à la création de l'emploi".
Enfin, à l'échelle mondiale, le FMI a revu légèrement à la baisse le taux de croissance en tablant, désormais, sur une hausse du PIB mondial de 3,3% en 2013 (-0,2 point par rapport aux prévisions de janvier dernier) et de 4% en 2013 (-0,1 point). En Afrique subsaharienne, la croissance demeurera parmi les plus fortes mondialement avec une hausse du PIB de 5,6% en 2013 et de 6,1% en 2014 contre 4,8% en 2012.
Les quatre plus forts taux de croissance dans cette partie du continent africain sont ceux du Mozambique (8,4% en 2013), suivie de la RD Congo (8,3%), de la Côte d'ivoire (8%) et du Nigeria (7,2%).


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