Le classement annuel "Forbes" des femmes les plus influentes consacre à nouveau la chancelière allemande. La première Française, Christine Lagarde, est septième. La chancelière allemande Angela Merkel reste cette année la femme la plus puissante du monde, devant la présidente brésilienne Dilma Rousseff (2e) et la philantrophe et femme d'affaires américaine Melinda Gates (3e), selon la liste annuelle du magazine Forbes publiée hier. C'est la troisième fois consécutive qu'Angela Merkel s'impose au sommet de ce classement des femmes les plus puissantes du monde. La Française Christine Lagarde, directrice du FMI, gagne une place par rapport à l'an dernier, désormais au septième rang. Hillary Clinton a perdu sa deuxième place de l'an dernier, après avoir quitté le département d'Etat américain. Mais elle n'en reste pas moins à la cinquième place, juste derrière la First Lady Michelle Obama, qui passe de la septième à la quatrième place. Parmi les Européennes, figurent la P-DG de Burberry Angela Ahrendts (53e), la styliste Miuccia Prada (58e) ou encore la co-fondatrice de Zara et philantrope espagnole Rosalia Mera (66e). Et parmi les artistes, la chanteuse Beyoncé Knowles occupe la 31e place, l'actrice Angelina Jolie la 37e place, juste devant Sofia Vergara (38e). La Colombienne Shakira est 52e. La plus jeune de cette liste, toujours dominée par les Américaines, reste l'excentrique Lady Gaga (27 ans, 45e), la plus âgée la reine Elizabeth (87 ans, 40e). Les 100 femmes les plus puissantes du monde travaillent dans la technologie, les affaires, les médias, la politique, le monde du spectacle, dans des organisations caritatives ou sont milliardaires. Leur puissance a été déterminée par Forbes en fonction de leur argent, de leur puissance médiatique et de leur influence. Elles représentent 26 pays.