Le discours adressé le 15 avril à la Nation par le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, pour nombre d'observateurs impartiaux, reste toujours d'actualité, tant il avait pour essence d'interpeller tout un chacun à dépasser " les séquelles de la destruction et de rattraper les retards accumulés ". Ce message a aussi permis de lever toute équivoque et d'éclaircir maints problèmes qui se posent au pays. Dans ce discours historique, le président Abdelaziz Bouteflika a tenu à rappeler les droits et les devoirs de chacune, Car à travers ce message, c'est au peuple algérien, aux forces vives de la nation qu'il s'est adressé. Le président Bouteflika n'a-t-il pas expliqué qu'au plan national et dès lors que " nous vivons dans une société pluraliste, il est tout à fait naturel que des courants se préoccupent des vents de changement qui soufflent sur la région. Il est évident que nous nous penchions plus vers les positions des forces politiques au sens nationaliste qui bannissent toute ingérence dans les affaires des autres et rejettent, en contrepartie, toute ingérence étrangère dans les leurs ". Les développements que connait la région depuis ces derniers mois qui se caractérisent par le retour du colonialisme sous un nouveau visage. Tout le monde assiste, ces dernières semaines, à une vaste campagne de propagande anti-algérienne déclenchée dans les médias étrangers " sourcés " par leurs informateurs algériens. C'est aussi, ces " conseils de guerre " qui se tiennent en Algérie avec la présence d'étrangers, invités pour la circonstance par certains Algériens afin de renforcer ces attaques anti-algériennes. La raison en est donc ailleurs… C'est que des forces internes et externes n'ont toujours pas renoncé à leurs visées pour déstabiliser l'Algérie, ni abandonné aussi la notion de zones d'influence de l'islamiste politico-religieux. Voilà la vérité. Aujourd'hui, ces avertissements du président Abdelaziz Bouteflika composent la position de la majorité écrasante du peuple algérien qui suit les différentes " manœuvres " internes et externes qui se font autour de la " Maison Algérie " et qui est en droit de s'exprimer quand la stabilité du pays est menacée. Dans cette étape que traverse le pays, certains phénomènes résultent du silence du camp nationaliste et l'expansion des critiques sans fondement de la part de ceux qui cherchent, ni plus ni moins, à réallumer le feu de la fitna, il est impératif pour le camp des nationalistes de se " secouer " un peu, il faut combattre sans relâche les ennemis de la République et de ses acquis, car ils sont en train d'exploiter cette étape et de guetter la moindre faille dans les rangs de la République pour se positionner. Le rôle de tout un chacun, à tous les niveaux, est de se sentir concerné par la menace qui pèse sur le pays, se sentir concerné par cette bataille, car le devenir du pays est en jeu. S'impliquer dans cette bataille ferait taire tous les détracteurs et les orateurs du jour. C'est dire que lorsque le chef de l'Etat avait souligné, dans ce même message à la Nation, que " Nul n'a donc le droit de réinstaller, d'une façon ou d'une autre, la peur dans les familles algériennes, inquiètes pour la sécurité de leurs enfants ou de leurs biens, ou plus grave encore, l'inquiétude de toute la nation sur l'avenir de l'Algérie, son unité, son indépendance et sa souveraineté nationale ". Au regard de ce que constate le citoyen du pays profond, il faut reconnaître que les anticipations du président Bouteflika ne sont pas un slogan vide de sens, mais une réalité que chaque citoyen doit aujourd'hui appréhender.
