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USA : Le Congrès relève le plafond de la dette
Publié dans Le Maghreb le 19 - 10 - 2013

Le Congrès américain a relevé, mercredi soir, au dernier moment, le plafond de la dette des Etats-Unis afin d'éviter un défaut de paiement, concluant la plus grave crise politique du second mandat de Barack Obama.
Le président américain a affirmé lors d'une intervention à la Maison- Blanche que les élus auraient à regagner la "confiance" des Américains après deux semaines d'affrontements politiques, et dit souhaiter cesser de gouverner "de crise en crise".
Le Sénat américain puis la Chambre des représentants ont adopté successivement dans la soirée à de larges majorités un texte de compromis dévoilé quelques heures plus tôt, après d'intenses tractations et des semaines de péripéties parlementaires. Ce texte devait être promulgué par Barack Obama dans la foulée.
Selon les termes du compromis, le Trésor est autorisé à emprunter jusqu'au 7 février, et l'Etat fédéral est financé jusqu'au 15 janvier.
L'ensemble des fonctionnaires fédéraux mis au chômage technique depuis 16 jours à cause de l'impasse budgétaire ont été rappelés au travail dès jeudi matin. Ils seront tous payés rétroactivement.
Le compromis est provisoire et ne donne que quelques mois aux deux camps pour réconcilier leurs positions budgétaires. Une commission bicamérale doit être convoquée et élaborer d'ici le 13 décembre les contours d'un budget pour le reste de l'année 2014, une invitation au compromis dont se sont montrés jusqu'à présent incapables les élus du Congrès, divisé entre démocrates et républicains.
Anticipant ce nouveau chantier, Barack Obama a répété qu'il était "prêt à travailler avec tout le monde (...) sur n'importe quelle idée qui fera croître l'économie, créera des emplois, renforcera la classe moyenne et remettra en ordre le budget à long terme".
Christine Lagarde, directrice générale du Fonds monétaire international, a souligné mercredi le caractère temporaire de l'accord, et déclaré dans un communiqué qu'il était "essentiel de réduire l'incertitude entourant la conduite de la politique budgétaire en relevant le plafond de la dette d'une manière plus durable".
Le dénouement marque un revers cinglant pour le camp républicain et son chef, le président de la Chambre John Boehner, qui a exigé pendant des semaines des concessions de l'exécutif, en particulier sur les dépenses sociales, avant tout vote budgétaire, avant de capituler mercredi.

Obama promulgue la loi mettant fin à la crise budgétaire
Le président Barack Obama a promulgué tôt, avant-hier matin, la loi qui relève le plafond de la dette et écarte le risque d'un défaut des paiements, mettant fin à deux semaines de bataille politique et d'incertitude sur les marchés, a annoncé la Maison -Blanche.
Le président américain a signé le texte après que le Congrès ait relevé mercredi soir le plafond de la dette du pays jusqu'au 7 février.
M. Obama avait affirmé plus tôt lors d'une intervention à la Maison- Blanche que les élus auraient à regagner la confiance des Américains après deux semaines d'affrontements politiques, et dit souhaiter cesser de gouverner de crise en crise.

Parti républicain battu
"Nous nous sommes battus pour la bonne cause, mais nous n'avons pas gagné", a déclaré M. Boehner à l'antenne de la radio WLW de son fief de l'Ohio (nord).
Il a promis de continuer à lutter contre "la catastrophe que représente la loi sur la réforme de la santé" promulguée par M. Obama en 2010 et dont un volet central a commencé à s'appliquer début octobre.
L'accord de mercredi ne contient qu'une clause mineure relative à la loi sur la santé, visant à renforcer les contrôles des revenus des personnes bénéficiant d'une aide financière pour leur couverture maladie. Les démocrates estiment même que cet article renforce leur réforme.
La bataille laissera des traces au sein du parti républicain, dont la cote de popularité a atteint un niveau historiquement bas cet automne.
"J'ai dit depuis le départ que je savais comment ça se terminerait", déclarait consterné mercredi le sénateur républicain John McCain, très critique de la stratégie d'intransigeance adoptée par ses collègues de la Chambre.
La mouvance ultraconservatrice du Tea Party, dont les élus sont accusés d'avoir provoqué l'impasse, n'a jamais été aussi impopulaire. Selon une enquête de l'institut Pew publiée mercredi, 49% des Américains ont une opinion défavorable du Tea Party, contre 43% en août 2011, lors du précédent affrontement sur la dette.
L'entrée dans une zone aussi inédite que dangereuse était promise à partir de jeudi à la première économie mondiale, avec un risque de défaut de paiement à court terme faute de capacité d'emprunt. M. Carney a toutefois révélé pour la première fois mercredi que la véritable échéance était jeudi "à la fin de la journée" et non mercredi minuit (jeudi 04H00 GMT).
Dès avant l'annonce de l'accord au Sénat, les marchés financiers avaient refusé de croire à un scénario catastrophe, et Wall Street a clôturé en hausse mercredi, ne se laissant pas déprimer par l'avertissement lancé mardi par l'agence Fitch, qui avait annoncé envisager d'abaisser la note de la dette souveraine des Etats-Unis, actuellement la meilleure possible à AAA.
Dans ce contexte, la Réserve fédérale (Fed) a révélé que l'économie du pays avait poursuivi son expansion de façon "modeste à modérée" pendant le mois de septembre et au début octobre. La Banque centrale a pointé chez les opérateurs économiques "une incertitude grandissante du fait de la fermeture de l'administration et du débat sur la dette".
Mais la paralysie des administrations fédérales aura eu un impact notable sur l'économie américaine.

La crise au Congrès américain va coûter 24 milliards de dollars
Le blocage budgétaire à Washington aura forcé des centaines de milliers de fonctionnaires à rester chez eux pendant plus de deux semaines. Cette crise va coûter 24 milliards de dollars à l'économie américaine, selon l'agence Standard & Poor's (S&P).
Selon l'agence de notation, la fermeture partielle des services fédéraux va ôter 0,6 point de pourcentage à la croissance du Produit intérieur brut américain au quatrième trimestre, soit 24 milliards de dollars.
L'administration est partiellement fermée depuis le 1er octobre du fait d'un bras de fer entre républicains et démocrates au Congrès sur le budget et le relèvement du plafond de la dette.
"En septembre nous espérions une croissance en rythme annuel de 3% pour le quatrième trimestre parce que nous pensions que les hommes politiques avaient appris leurs leçons depuis 2011", écrit l'agence. "Mais nos prévisions n'ont pas tenu et nous devons abaisser notre estimation pour la rapprocher de 2%", indique S&P. A l'été 2011, une crise similaire qui avait évité la fermeture des services de l'Etat fédéral avait provoqué "une baisse du moral des ménages atteignant un plancher en 31 ans", rappellent les économistes de S&P. Ces derniers pronostiquent que "l'impact cette fois-ci sera sans doute plus sévère".

Croissance toujours "modeste à modérée" en septembre
La crise sur le budget et le plafond de la dette au Congrès, dont la solution paraissait imminente, a commencé à affecter l'élan déjà poussif de l'économie américaine, a noté la banque centrale américaine.
Dans son Livre beige, un rapport de conjoncture qu'elle publie toutes les six semaines environ, la Réserve fédérale a noté mercredi que l'économie des Etats-Unis avait poursuivi son expansion de façon "modeste à modérée" du 26 août au 7 octobre. Mais les entreprises et milieux d'affaires ont signalé "une incertitude grandissante du fait de la fermeture de l'administration et du débat sur la dette", précise la Fed dans ce document. Ce rapport prend en compte la première semaine où les services administratifs du pays ont été fermés en raison de l'absence d'un accord sur le budget au Congrès. L'administration est paralysée depuis le 1er octobre. Le Livre beige "apparaît refléter des inquiétudes à court terme sur la fermeture du gouvernement et l'incertitude budgétaire, inquiétudes qui devraient se dissiper quand le Congrès aura trouvé un accord", soulignait Joseph LaVorgna, économiste de Deutsche Bank. Sur les 12 régions de la Réserve fédérale, huit rapportent le même niveau de croissance que précédemment, alors que l'expansion a ralenti dans quatre autres régions, autour de Philadelphie, Richmond, Chicago et Kansas City. Globalement, les acteurs économiques se disent "prudemment optimistes" quant aux perspectives de l'économie du pays.
C'est la quatrième fois d'affilée que ce rapport qualifie de "modeste à modéré" le rythme d'expansion de l'économie américaine. De nombreux économistes s'attendent à une croissance du PIB des Etats-Unis autour de 1,8% pour le troisième trimestre, de juillet à septembre.
A deux semaines d'une prochaine réunion du Comité de politique monétaire de la Réserve fédérale (FOMC) les 29 et 30 octobre, ce Livre beige, constitué de données anecdotiques collectées sur le terrain par les antennes régionales de la Fed, est aussi l'un des rares documents officiels à rendre compte de l'état de l'économie pour cette période. Depuis la fermeture partielle des services administratifs fédéraux en effet, intervenue le 1er octobre, presque tous les indicateurs économiques ont cessé de paraître.
La croissance de l'emploi est restée "modeste", et certains employeurs ont souligné "les incertitudes autour de l'application de la loi sur l'assurance santé mais aussi autour du débat budgétaire".
La consommation des ménages a continué de progresser et les détaillants restent optimistes pour la saison des fêtes. L'activité des voyages et du tourisme a continué de croître même si certaines régions comme Boston et Richmond soulignaient l'impact de la fermeture de sites touristiques du fait du gel partiel des services fédéraux.
Le tourisme était aussi affecté dans le Colorado par les importantes inondations qu'a connues la région.
Les investissements manufacturiers ont légèrement progressé.
Dans l'immobilier, la construction résidentielle a augmenté davantage que l'immobilier non-résidentiel. Certains promoteurs s'inquiètent de la hausse des taux d'intérêts immobiliers mais d'autres suggèrent que cela dynamise au contraire l'activité, les acheteurs se pressant de faire une acquisition avant que les taux n'augmentent davantage.
Le secteur financier était inchangé, les prêts à la consommation s'affaiblissant un peu tandis que sur le front des prêts immobiliers, la conjoncture était "mitigée". Plusieurs régions enregistraient une baisse des demandes de nouveaux prêts comme des refinancements tandis que dans des régions comme celle de Philadelphie, Richmond et Dallas, les demandes de prêts continuaient de progresser.
Le taux moyen sur les prêts à 30 ans se situait à 4,42% mercredi, selon une enquête de Bankrate contre 3,52% début mai. Les ventes automobiles restaient "fortes" dans l'ensemble, particulièrement dans la région de New York. La tension sur les prix est restée "limitée", la plupart des régions notant seulement de faibles hausses des matières premières. La pression sur les salaires demeurait également modeste.


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