Depuis la fin du mois de décembre dernier, les prix des fruits et légumes et de certains produits laitiers ont augmenté en plus d'une pénurie partielle de lait; il y a bien lieu de s'inquiéter en ce début de l'année 2014, alors qu'on est à l'orée de plusieurs échéances, dont l'élection présidentielle, qui seront directement suivies par un été qui s'avérerait très chaud comme à l'accoutumée avec le mois de Ramadhan, au mois de juillet et les prix qui grimperont comme par enchantement à ce moment-là ! Faire une petite tournée sur les étals des marchés et on constate avec une curiosité absolue la flambée des prix qui, plus est incompréhensible ! Jugez-en : Le kilo de courgette est arrivé à 280 DA au moment où le poulet varie entre 230 DA à 250 DA. Ce qui est anormal ! Une hausse de 11% est enregistrée en ce qui concerne les haricots blancs qui sont cédés à 280 DA le kilo, tandis que "la viande du pauvre", les lentilles, sont proposées à 160 DA le kilo, soit une hausse de 4%. Quant à la production locale, on notera avec consternation que la pomme de terre n'est pas cédée à moins de 45 à 50 DA le kilo, alors que la tomate est entre 60 et 120 DA, le poivron de 70 à 140 DA. Même constat pour les fruits dont les prix varient entre 100 à 400 DA. La réponse des commerçants est toute trouvée : “C'est la loi de l'offre et de la demande”. Il faut voir les prix aussi dans les marchés de gros, font remarquer certains d'être eux sans oublier, notent-ils les frais de transport aussi…Et c'est donc la spéculation pure et simple. De son côté, le ministre du Commerce estime que la hausse de ces deux produits est due à la diminution des quantités importées durant les derniers mois à cause des prix élevés qu'ils affichent dans les marchés mondiaux. Ceci se passe au moment où, il faut le reconnaitre, l'Etat ne cesse de soutenir le pouvoir d'achat des citoyens alors qu'en dire si tel n'était pas le cas ? Il est vraiment décourageant de constater que malgré les promesses du gouvernement, les prix des légumes secs n'ont pas fléchi. Ainsi, les haricots blancs, particulièrement utilisés en cette période de froid, restent à un prix élevé. C'est également le cas des pois chiches dont le prix est élevé durant presque toute l'année. Et pour justifier cette flambée, le ministre du Commerce, Mustapha Benbada, a indiqué que cela est dû essentiellement à la saison puisque la majorité des légumes ne sont pas de saison. C'est le cas des piments, tomate et haricots verts. Le ministre n'explique cependant pas les augmentations des prix des légumes de saison, comme le navet et les choux. Encore faut-il aussi remarquer que juste avant les fêtes de fin d'année, ce sont les produits laitiers qui ont pris leur envol. Les barquettes de lait Candia et les majeures parties des laitages ont donc connu une hausse sensible, affaiblissant ainsi un pouvoir d'achat déjà fortement ressenti par ces citoyens dont le principal casse-tête qui les irrite ces jours-ci, en plus des problèmes sociaux et familiaux, c'est bien d'aller au marché faire les courses… alors que les prix courent toujours vers le haut !
