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Zone euro : Statu quo attendu de la part de la BCE pour sa 1ère réunion de 2014
Publié dans Le Maghreb le 07 - 01 - 2014

Pour sa première réunion de 2014, la Banque centrale européenne (BCE) devrait se garder de toute action et se contenter de paroles rassurantes sur sa disposition à intervenir si nécessaire, pour soutenir une zone euro convalescente.
"Les membres du conseil des gouverneurs (de la BCE) ont signalé au cours des dernières semaines qu'ils ne voyaient actuellement pas le besoin de nouvelles actions", rappelle dans une note Michael Schubert, économiste de Commerzbank.
Le week-end dernier encore, le président de la BCE, l'Italien Mario Draghi, a déclaré qu'il ne voyait "pas de nécessité d'agir" sur les taux d'intérêt, déjà à un niveau historiquement très bas.
Le principal taux directeur de la BCE avait été porté en novembre à 0,25%, du jamais vu pour l'institution monétaire de Francfort (ouest). Un pas qui a été justifié par le niveau très faible de l'inflation en zone euro (0,7% en octobre), et la perspective de la voir rester basse pour un moment encore.
En 2014, la BCE attend en effet une hausse des prix de 1,1% pour l'ensemble de la zone euro, qui vient d'accueillir un 18ème membre avec l'arrivée de la Lettonie le 1er janvier, puis de 1,3% en 2015, soit bien en-dessous de son objectif de la maintenir sous mais proche de 2%.
Cette volonté affichée de temporiser est toutefois loin de présager une année inactive pour l'institution, souligne Jonathan Loynes, de Capital Economics.
En 2013, la BCE avait innové en s'engageant à maintenir ses taux bas aussi longtemps que nécessaire -alors que jusque-là elle se refusait à communiquer un objectif de politique monétaire de long terme- et elle avait prolongé ses allocations de liquidités illimitées et bon marché pour les banques jusque mi-2015.
"La poursuite d'une croissance économique faible, une monnaie forte aux effets nuisibles et les conditions de liquidités médiocres vont maintenir la pression sur la banque centrale pour qu'elle prenne de nouvelles actions pour soutenir la reprise fragile de la région", estime M. Loynes.
Malgré la poursuite de la hausse de l'activité privée en décembre, une croissance faible est attendue au dernier trimestre 2013, avec +0,2%, tandis qu'elle devrait être d'environ 1% en 2014, un niveau jugé trop bas pour permettre un recul significatif du chômage de masse qui touche certains pays.

Des instruments tous risqués
En outre, les crédits des banques au secteur privé, sujet de préoccupation depuis longtemps, ont accentué leur recul au cours des derniers mois, ce qui pénalise l'investissement et donc la reprise.
M. Draghi a beau affirmé avoir à sa disposition "un arsenal" de mesures possibles, aucun des outils jusqu'ici évoqués ne semble avoir vraiment les faveurs des responsables monétaires car aucun n'est dénué de risque.
Porter son taux de dépôt -celui auquel les banques peuvent placer leurs liquidités excédentaires dans les caisses de la BCE pour 24 heures- en territoire négatif pour les encourager à prêter "n'entraînera pas automatiquement une hausse du crédit", souligne Carsten Brzeski, d'ING. Et pourrait pousser les banques à faire porter ce coût sur leurs clients. Ce taux stagne à 0% depuis juillet 2012.
Un nouveau prêt à long terme (LTRO) aux banques a aussi été évoqué mais le résultat des deux déjà accordés fin 2011 et début 2012 a déçu: certes ils ont permis d'aider les banques en manque de liquidités en raison de la défiance des marchés à l'époque mais les entreprises n'ont pas vu la couleur de cet argent.
D'où la décision que "si nous faisons un nouveau LTRO, il sera cette fois différent; il faudra le faire de manière à ce qu'il atteigne l'économie réelle", a expliqué M. Draghi devant le Parlement européen mi-décembre. Mais en pratique, contrôler l'usage des fonds pourrait s'avérer difficile. "On peut douter que la BCE dispose de la micro-expertise des banques" nécessaire, estime Carsten Brzeski.
Quant à la possibilité d'acheter directement des actifs sur le marché secondaire -privés ou publics-, "c'est l'option indubitablement la plus risquée", ajoute-t-il. Et celle dont certains de ses membres, dont le patron de la banque centrale allemande, ne veulent pas entendre parler.


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