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La France face à ses crimes
Commémoration du 46e anniversaire du 17 octobre 1961
Publié dans Le Maghreb le 15 - 10 - 2007

Le 17 octobre 1961 est une date gravée dans l'histoire de la France, ainsi que dans l'histoire de la ville de Paris, qui n'a pas connu un tel massacre depuis la Saint-Barthélemy, massacre perpétré le 24 août 1572 sur les protestants.
En cette date, des dizaines de milliers d'Algériens ont manifesté pacifiquement à Paris contre le couvre-feu discriminatoire qui venait de leur être imposé par Maurice Papon, préfet de police de Paris. Ils défendaient leur droit à l'égalité, leur droit à l'indépendance et le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes. Ce jour-là et les jours qui suivirent, des centaines de ces manifestants furent tués par des policiers aux ordres de leurs supérieurs.
Des milliers ont été arrêtés, emprisonnés, torturés, nombre d'entre eux ont été refoulés en Algérie. 46 ans après, la vérité est en marche mais la France n'a toujours pas reconnu sa responsabilité dans les guerres coloniales qu'elle a menées, en particulier dans la Guerre d'Algérie et dans le cortège de drames et d'horreurs qu'elle a entraîné, dans ce crime d'Etat du 17 octobre 1961. Dans une contribution publiée à l'occasion de la commémoration en France du 17 octobre, l'historien, spécialiste de la période coloniale française, s'est, par ailleurs, indigné que le préfet Maurice Papon, soit mort dans l'impunité sans être jugé "pour ses responsabilités écrasantes lors du massacre de manifestants algériens" le 17 octobre 1961 à Paris.
"Il y a quelques mois un criminel d'Etat disparaissait. Hélas, certains de ses plus graves forfaits resteront à jamais impunis", écrit l'historien dans sa contribution évoquant le décès de Maurice Papon, préfet à Paris lors de la sanglante répression policière d'octobre 1961 contre des manifestants pacifiques algériens. Condamné à dix ans de prison pour complicité de crime contre l'humanité en raison de son rôle sous le gouvernement de Vichy, "Papon n'a jamais été inquiété par la justice française pour ses responsabilités écrasantes lors du massacre de manifestants algériens les 17 et 18 octobre 1961", note l'historien, auteur de "Coloniser. Exterminer. Sur la guerre et l'Etat colonial". Préfet de police de Paris depuis 1957, il décide, avec l'aval des autorités politiques, d'imposer un couvre-feu aux seuls Algériens. Malgré ces mesures racistes, 30 000 manifestants parviennent à se réunir pour manifester leurs attachements à la liberté. Dans la nuit du 17 octobre et dans les jours suivants, près 200 manifestants sont frappés à mort, tués par balles et noyés dans la Seine après y avoir été jetés par des policiers.
Les femmes et les enfants, étaient battus, certains avaient trouvé refuge dans l'hôpital Sainte-Hélène, pour échapper aux coups des policiers. En ce jour, les Parisiens ont découverts la face cachée du colonialisme et ses affres. La devise Egalité, Fraternité, Liberté, n'était qu'un slogan vidé de sa substance.


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