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C'est la classe politique qui devrait subir des réformes
Publié dans Le Maghreb le 02 - 06 - 2014

Quels sont les facteurs qui contribuent à dévier la conduite du processus de démocratisation vers les intolérances et l'insécurité ? Ce sont les élites qui conduisaient, peut- être inconsciemment, le processus de déviation vers ce qu'on appelle la tragédie nationale. Pourquoi serait-il possible que des réformes mises en œuvre dans le champ économique puissent buter sur des obstacles ? Faudrait-il faire des textes et ne plus compter sur eux pour qu'ensuite par miracle l'économie se mette en marche? Il est vrai que l'Algérie est riche en textes ou plutôt tout le monde le soutient. D'ailleurs, à chaque fois qu'il faudrait justifier un déficit, une déviation, les officiels et les non officiels s'engagent dans une course à des argumentations qui concernent les textes, parfois l'environnement international, mais parfois occultent les adaptations des hommes et des femmes. Ces textes tiennent-ils compte de nos spécificités, à savoir que la maîtrise des mécanismes de l'économie nous est étrangère ou ne correspond pas à notre stade de développement ? sommes-nous inspirés des modèles économiques inadaptés ? On parle souvent des défis à relever mais qui doit s'en charger en tant qu'acteurs ? Il y avait ceux qui estimaient que le dévoiement politique, ou le dévoiement du processus démocratique, était dû à l'impréparation des populations à entrer dans le pluralisme politique. Nulle place n'était réservée pour dire ou même seulement supposer que la classe politique elle-même n'y était pas préparée. C'est la classe politique qui devrait subir des réformes, car elle est pratiquement seule responsable d'abord du transfert des virus vers la société, de la dénaturation du champ politique, du risque avéré de la rupture de la cohésion nationale et fatalement de la double impossibilité ou difficulté de la relance de l'économie et de l'amortissement des frustrations socio-économico- politiques des populations.
Il ne s'agit pas de chercher à évaluer le degré de culpabilité, mais seulement d'identifier les causes de l'inaboutissement des démarches. Les hommes ou le système ? On a trop usé du concept de système au point où celui-ci est invoqué pour tout justifier. L'opposition plus particulièrement avait commencé en partie par incriminer les hommes et en partie le système.
Ne serait-ce pas la classe politique qui devrait d'abord subir (ou bénéficier) des réformes ? Quand on dit classe politique, il ne s'agit pas seulement de ceux qui émargent dans des partis politiques, ou plutôt dans ce qui ressemble à des partis.


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