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Les réserves d'or en Algérie : Sont-elles un facteur de développement et pourquoi le stock stagne-t-il entre 2009/2014?
Publié dans Le Maghreb le 17 - 07 - 2014

Le cours de l'or qui a connu une augmentation passant au cours des trois dernières décennies de 200, puis 400, 600, 800, 1000 à plus de
1 700 dollars l'once au lendemain de la crise d'octobre 2008 permettant des rentes spéculatives plus importantes que dans l'immobilier, a connu une chute depuis 2012 fluctuant entre 1300/1400 dollars (exactement 1313dollars l'once le 08 juillet 2014).

Détenir des réserves d'or et plus généralement des réserves de change sont-ils des facteurs de développent d'un pays ? Qu'en est-il des réserves d'or en Algérie durant la période 2009/2014, objet de cette contribution pour éclairer objectivement l'opinion publique.
1.-Selon un communiqué de l'Agence presse service (APS) citant le dernier rapport du Conseil mondial de l'or (CMO) de juillet 2014, repris par l'ensemble de la presse nationale, les réserves en or de l'Algérie à fin juin 2014 sont estimées à 173,6 tonnes. Sur 100 pays, les Etats-Unis ont 8 133 tonnes suivis de l'Allemagne et du FMI en tant que grand détenteur de réserves en or dans le monde. L'Algérie occupe la 24e place dans le monde et selon le même rapport, les avoirs en or ont représenté, à fin juin 2014, 3,5% des réserves officielles globales du pays. Pour déterminer la valeur intrinsèque du lingot de 1 kilogramme d'or, il faut multiplier le prix de l'once d'or par 32,15 puis appliquer le taux de change euro / dollar. Le 08 juillet 2014 le gramme d'or se cotait en moyenne (fluctuation d'heure en heure) à 31,27 euros, soit en moyenne, pour un cours 1,35 dollar un euro, 42,21 dollars. Pour 173,6 tonnes d'or la valeur en juillet 2014 serait d'environ 7,50 milliards de dollars… Cela donne suivant le ratio du CMO des réserves de change globales pour Algérie en juin 2014 de 209 milliards de dollars contre 194 milliards de dollars au 31/12/2013. Ici existe un écart entre les données officielles de la Banque d'Algérie et le ratio de 3,5% du CMO. Environ 83/86% sont placées en bons de Trésor américains, en obligations européennes et une fraction dans des banques internationales cotées dites AAA., les intérêts ramenés ( fonction de l'évolution des taux directeurs des banques centrales et le délai du placement ) fluctuant entre 4 et 4,5 milliards de dollars selon la Banque d'Algérie, supposant un placement à moyen terme.
2.- Face à ces données récentes de juin 2014, l'opinion algérienne a besoin d'être éclairé. Je demande au gouverneur de la Banque d'Algérie de nous éclairer sur cette situation paradoxale, à moins que l'exploitation de la mine d'or au sud du pays n'ait rien produit, contredisant donc les déclarations des différents ministres de l'Energie qui se sont succédé de 2009 à 2014 qui avaient annoncé officiellement une production importante. Je rappelle que le mercredi 03 août 2011 (voir www.google.com), dans une contribution reprise par la presse internationale et algérienne, j'avais mis en relief le montant des réserves d'or en Algérie. J'avais repris le rapport de 2009 du FMI et de l'Organisation mondiale de l'or repris d'ailleurs à l'époque par une dépêche officielle de l'APS. Ainsi, l'Algérie disposait, courant 2009 de 173,6 tonnes d'or, et les rapports internationaux reprenant les données officielles algériennes donnaient le même stock en 2011. Nous revoilà avec le même stock en juin 2014. La dépréciation d'environ de 30% de l'or entre 2009/2014 a fait perdre à ce stock sa valeur monétaire que j'avais estimée début 2011 à 9,75 milliards de dollars de 2,25 milliards de dollars. En 2009, l'Algérie arrivait à la 22ème place mondiale, le premier pays en Afrique devant la Libye, à la 3ème place dans le monde arabe derrière l'Arabie Saoudite (16ème place mondiale avec 322,9 tonnes) et le Liban (18 ème avec 281,6 tonnes). Y a- t-il eu changement par rapport au rapport de juillet 2014 du CMO ? Or, les stocks d'or auraient dû augmenter suite à une recrudescence des opérations d'exploration engagées dans le sud du pays. Le problème qui se pose : où est la production additionnelle de la mine d'or d'Amesmessa ? En effet, entre 2009/2014, il est utile de préciser qu'il existe un gisement situé dans l'extrême sud du pays, à Tirek-Amesmessa (à 400 km au sud-ouest de la wilaya de Tamanrasset), dans le Hoggar, et que la production selon les statistiques officielles avait atteint une production appréciable bien que nous ayons assisté au retrait du partenaire australien GMA En octobre 2011, la compagnie publique d'hydrocarbures Sonatrach a assuré la poursuite de la production, dans l'attente d'un nouveau partenaire. Pourquoi donne-t-on le même stock qu'en 2009 après près de 5 années de production et sous l'hypothèse de non- achat de l'or durant cette période ? Ou a- t-on vendu l'or produit pour accroître les réserves de change ?
3. Toujours est-il qu'il faille éviter l'euphorie des réserves de change dues en grande partie aux hydrocarbures, ressource éphémère et préciser que la monnaie est avant tout un rapport social traduisant le rapport confiance Etat/citoyens, un signe permettant les échanges ne créant pas de richesses. Les responsables algériens, encore mus par la mentalité bureaucratique rentière, versant souvent dans l'autosatisfaction déconnectée de la réalité, ne savent pas communiquer et une totale transparence permet d'éviter des supputations, notamment à propos des réserves de change et des réserves d'hydrocarbures, processus lié. Autrefois, les tribus d'Australie utilisaient les barres de sel du fait de sa rareté comme moyen d'échange. L'Espagne a connu, grâce à l'or venu d'Amérique du Sud, une prospérité artificielle puis après épuisement un long déclin (l'Algérie de 1965 était plus développée que l'Espagne de l'époque). Au contraire la thésaurisation et la spéculation dans les valeurs refuges comme l'or, certaines devises ou certaines matières premières, est nocif à toute économie. Avoir des réserves de change en devises ou en or est une condition nécessaire, sécuriser l'investissement et surtout éviter un dérapage plus important de la valeur du dinar par rapport aux devises où existe une corrélation d'environ 70% entre la valeur actuelle du dinar, et ce stock de devises via la rente des hydrocarbures, sinon le dinar flotterait à plus de 300-400 dinars un euro. C'est loin d'être une condition suffisante d'un développement durable et surtout provenant d'une rente, éphémère, les hydrocarbures. Le problème central pour l'Algérie entre 2014/2020 avec les tensions budgétaires qui s'annoncent, est de transformer cette richesse virtuelle en richesse réelle passant par un développement hors hydrocarbures se fondant sur l'entreprise et le savoir, le tout conditionné par une nouvelle gouvernance impliquant la démocratisation de la décision politique et économique(1).
ademmebtoul@gmailcom
Voir notre interview à la télévision internationale Africa24 (Paris France) en date du 08 juillet 2014 série Economie-Finances-


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