La mondialisation dans sa version contemporaine renvoie non seulement à des interactions internationales d'ordre économique mais aussi à des interactions de type religieux et culturel, politique idéologique et militaire, et dont la crise d'octobre 2008 qui est loin d'être terminée préfigure d'importants bouleversements géostratégiques et socio-économiques tenant compte du futur défi écologique, horizon 2015/2020. L'Algérie devra s'y adapter si elle veut éviter sa marginalisation croissante, tant politique qu'économique surtout avec l'épuisement inéluctable des hydrocarbures. C'est pourquoi toute stratégie d'adaptation ou de réponse à ce phénomène doit embrasser l'ensemble de ses composantes et de ses manifestations, notre participation volontaire et active à l'ordre international en construction devant être appréhendée et retenue comme un objectif de toute première importance. Notre adaptation est un problème de sécurité nationale et donc un défi pour les générations futures, évitant le retour suicidaire du volontarisme étatique des années 1970. A l'ère de la mondialisation-globalisation, l'Algérie a l'obligation d'inscrire son avenir économique dans la logique de la reconquête de sa production nationale et de l'investissement porteur de richesses et d'emplois, mais surtout de croissance. Cela devrait donner des réponses à toutes les questions de la bonne gouvernance intégrant tous les atouts et les immenses ressources naturelles permettant au pays de se doter d'une stratégie de relations et de complémentarité solides avec les opérateurs économiques nationaux. A travers cette planche visant la grandeur économique du pays, il s'agit de rattraper les retards et de mettre en place d'importantes modifications correspondant aux meilleures conditions d'attrait de l'investissement national et étranger doué d'une vision et d'une intelligence économique capable d'une appropriation nationale. La bonne gouvernance économique, l'élargissement et la consolidation du tissu industriel, la promotion de la production et de la productivité, la mise à niveau des entreprises pour les mettre au diapason des normes de l'économie mondiale, reposant sur plus de critères et de mécanismes qui peuvent être les conditions et les préalables à la réussite de la renaissance économique, sont à l'ordre du jour du gouvernement dans la finalité de soutenir les investissements économiques pour renforcer la production nationale, qui doit également être améliorée et diversifiée. Tous les moyens nécessaires sont mis à la disposition des opérateurs économiques et des investisseurs afin de développer et promouvoir le produit national. L'opportunité est donnée par l'Exécutif pour inaugurer cette nouvelle étape concernant la renaissance économique. Une étape motivée par cette détermination à la fois politique et économique à réfléchir ensemble avec les partenaires sociaux, économiques et avec la société civile sur le rôle prépondérant que peut jouer la perspective économique subordonnée à la vision de la promotion de la production nationale qui conduira le pays à satisfaire ses besoins. Cette exigence simultanée d'ordre économique contemporain au cœur même du désordre de l'économie mondiale, constitue l'un des faits marquants de la stratégie industrielle qui génère plus d'activités. Il n'y a donc rien de surprenant à ce que la sphère économique et sociale accapare une part grandissante des priorités de l'action du gouvernement, qui réaffirme, à chaque occasion par la voix du Premier ministre, M. Abdelmalek Sellal, cette orientation tant les perspectives du secteur sont aujourd'hui plus prometteuses. En effet, l'Exécutif a mis en place tous les outils nécessaires pour la dynamisation de ce développement qui doit aller en s'accentuant avec comme objectifs: l'accroissement des capacités de production et de la productivité afin de répondre à la demande nationale, le renforcement de l'intégration intersectorielle et l'acquisition de nouvelles technologies. En effet, tous ces facteurs, outre qu'ils permettent de valoriser les ressources nationales, de créer de la richesse et de l'emploi, de former la ressource humaine, de disposer largement du produit national, d'aménager des espaces industriels, assurent aussi une tâche fondamentale, celle qui permet, grâce à l'acquisition de la technologie moderne, d'ouvrir à l'homme algérien la voie du progrès et de la science.
