En toute logique, le destin du monospace Ford C-Max suit celui de la Focus dont il dérive. Il adopte donc une nouvelle calandre, de nouveaux équipements et une mise à jour technique. Récemment restylée, la Ford Focus fait des émules. Ainsi, son dérivé monospace le C-Max, adopte tout comme elle la calandre inspirée par Aston Martin. Le constructeur à l'ovale parle d'une identité "One Ford", désormais adoptée à l'échelle mondiale par toutes les autos de la marque. Il en est désormais fini de la calandre à trois barres horizontales des modèles américains et de la face avant agressive "Kinetic design" des modèles européens. Outre le bouclier, les optiques et capot avant sont également nouveaux, pour mieux se rapprocher de la dernière Mondeo. Au-delà de ces modifications esthétiques, le C-Max bénéficie de mises à jour techniques. Il en va ainsi de l'équipement, qui s'enrichit pour se rapprocher de celui des modèles haut-de-gamme de la marque. On voit donc apparaître un hayon à ouverture mains-libres, un volant chauffant ou encore une aide à la sortie de stationnement. Le système de freinage d'urgence automatique fonctionne désormais jusqu'à 50 km/h contre 30 km/h auparavant. Par ailleurs, on note l'arrivée du nouveau système d'info-divertissement SYNC2 à écran tactile, qui permet une meilleure ergonomie. Sous le capot, le C-Max adopte les dernières évolutions moteur. Ainsi, le Diesel 1.5 TDCi (en 95 ch ou 120 ch) chasse l'ancien 1.6, au même titre que le 1.5 EcoBoost essence. Celui-ci est disponible en deux versions de 150 ou 185 ch. Enfin, une nouvelle version ECOnetic, dotée du 1.5 TDCi dans une variante de 105 ch, promet des émissions de CO2 contenues à 99 g/km, uniquement sur la version cinq places. Ford n'a annoncé ni la date de commercialisation ni les tarifs de ce modèle revu et corrigé.
