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Que reste-t-il du printemps arabe ?
Publié dans Le Maghreb le 22 - 09 - 2014

Le printemps arabe est désormais entré dans la phase de doute. Combien même que les populations voulaient vraiment du changement, BHL, le philosophe franco-israélien, avait révélé qu'il a lui-même initié la révolution libyenne en tant que juif. Il était donc en mission en Libye. C'est lourd comme information pour les populations libyennes. C'est lourd pour la légitimité du gouvernement libyen. C'est également lourd pour La France. Pour l'OTAN également. Ainsi, c'était Kadhafi qui avait raison, mais il est responsable du fait qu'il avait trop duré au pouvoir.
Avant, ce qui est appelé par les uns le printemps arabe, et par les autres l'hiver arabe, dès qu'on pensait aux pays arabes on ne pouvait pas s'empêcher par la même occasion d'évoquer le lien avec les Palestiniens et Israël. On ne pouvait pas non plus s'empêcher d'évoquer la nature de leurs systèmes politiques. On ne pouvait pas non plus s'empêcher de se demander et de même s'étonner pourquoi ils ne disposent pas d'une même politique étrangère. Et pourtant, de tous les discours officiels, il ressort qu'ils convergent en tout, qu'ils sont solidaires en tout et qu'ils font face à un même ennemi. C'est maintenant parfaitement compréhensible. l'important n'est plus de faire le constat que les Etats et royaumes arabes n'ont pas de politique de défense commune, de politique extérieure commune, ces deux domaines pour nombre d'entre eux étant de la responsabilité américaine, ni même que leurs systèmes politiques intérieurs ne soient pas homogènes, mais bien de s'interroger plutôt sur l'implication des transformations politiques sur leur devenir collectif et s'ils ont réellement un devenir collectif. Vont-ils continuer à trouver des raisons pour aggraver leur éparpillement, ou alors d'identifier à travers l'histoire le processus d'évolution de leurs perceptions sur la nature des menaces qui pèsent sur leurs régimes et leur pays également. Va-t-on enfin connaître qui est leur ennemi commun ou s'ils en ont un véritablement commun ? Faudrait-il faire resurgir Israël comme ennemi commun ? La démocratie comme ennemi commun ou l'islamisme comme ennemi commun, ou encore le terrorisme comme ennemi commun ? Tout de même, ils vont tous continuer à s'approvisionner en armes, à renforcer leur défense, à équiper leurs armées, mais pour faire face à quel ennemi ? La façon avec laquelle ont chuté les régimes et vont chuter ceux de la Syrie et du Yémen va fatalement ré-introduire les puissances étrangères, c'est-à-dire les puissances occidentales dans l'espace arabe. Israël plus particulièrement. Si les pays arabes ensemble ne disposaient pas de capacités communes de dissuasion, ni de vecteurs d'influence, comment y parviendraient-ils maintenant que les puissances étrangères sont parties prenantes aux " révolutions " ?

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