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Prix du pétrole : Le brut rebondit, dans un marché tiraillé sur l'offre
Publié dans Le Maghreb le 14 - 02 - 2015

Les cours du pétrole ont fortement rebondi jeudi à New York et à Londres, dans un marché qui continuait à violemment fluctuer, pris entre les inquiétudes sur une offre toujours élevée et l'espoir d'un déclin prochain de la production.

Le prix du baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en mars, actuellement le plus échangé, a avancé de 2,37 dollars à 51,21 dollars, repassant le seuil des 50 dollars et retrouvant le niveau où il était mardi matin avant deux séances de forte baisse.
A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour même échéance a fini à 57,05 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE), en hausse de 2,39 dollars.
Les cours ont ainsi interrompu leur déclin, observé depuis le début de la semaine et encouragé mercredi par la publication par les Etats-Unis d'une nouvelle hausse de leurs réserves hebdomadaires de brut à un niveau sans précédent depuis 1930.
"Un jour, cela monte, un jour cela descend, et on a du mal à trouver des raisons" à des fluctuations aussi importantes, a reconnu Bart Melek, de Commondity Strategy TD Securities.
Parmi les éléments susceptibles d'expliquer le rebond du marché, il citait notamment "de nouvelles réductions d'investissements chez les producteurs, comme Total qui va drastiquement réduire ses projets d'exploration". Le groupe français a annoncé une coupe très importante de ses coûts et investissements cette année, qui s'accompagnera d'une réduction de ses effectifs, après une forte baisse de ses résultats en 2014 causée par la dégringolade des cours du pétrole, qui ont perdu plus de la moitié de leur valeur depuis juin.
Toutefois, "cela va mettre du temps avant de déboucher sur une baisse" de l'offre, a prévenu Gene McGillian, de Tradition Energy. "Tant que l'on ne verra pas une baisse des niveaux de production, en Amérique du Nord ou ailleurs, ou une amélioration de l'activité économique, en Europe ou en Chine, on va continuer à tanguer."
Parmi les autres facteurs de soutien, "le dollar s'affaiblit alors que l'Europe entrevoit (peut-être, avec de la chance) deux développements optimistes avec un cessez-le-feu entre l'Ukraine et la Russie, et un sommet des dirigeants européens pour trouver un compromis sur le plan d'aide à la Grèce", a noté Matt Smith, de Schneider Electric.
L'affaiblissement momentané du billet vert rend plus intéressants les échanges pétroliers, qui sont libellés en monnaie américaine.
"A l'heure actuelle, l'offre reste nettement excédentaire sur le marché", ont rappelé les experts de Commerzbank, soulignant que le rapport du Département de l'Energie sur les réserves américaines avait notamment témoigné d'une nouvelle hausse des stocks du terminal de Cushing, qui servent de référence au pétrole échangé à New York. "Les réserves de Cushing ont plus que doublé depuis l'été dernier et son maintenant à leur plus haut niveau depuis juillet 2013", ont-ils remarqué. "Si elles continuent d'augmenter à ce rythme, les limites de stockage devraient être atteintes d'ici 3 à 4 mois. Ce sont de mauvaises perspectives, en particulier pour les cours du WTI." En Asie, le pétrole montait dans les échanges matinaux sans toutefois ramener le baril de référence à New York au-dessus de la barre symbolique des 50 dollars, les cours restant sous pression en raison d'une hausse continue de la production et du gonflement des stocks aux Etats-Unis. Le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en mars s'appréciait de 64 cents, à 49,48 dollars, tandis que le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison à même échéance prenait 34 cents, à 55,00 dollars.
Le marché bénéficie d'un "certain optimisme mais les fondamentaux n'ont pas changé", relevait Michael McCarthy, analyste chez CMC Markets.
Plombée par le ralentissement de la croissance chinoise et l'atonie économique en zone euro, la demande reste en effet très insuffisante face à l'abondance d'offre nourrie par la hausse de la production de pétrole de schiste aux Etats-Unis, premier consommateur de brut au monde.
Les stocks américains ont encore gonflé la semaine dernière, "ajoutant aux inquiétudes sur l'offre mondiale", selon M. McCarthy.

Les stocks de brut américain à un nouveau plus haut depuis 1930
Les stocks de pétrole brut ont progressé plus que prévu la semaine dernière aux Etats-Unis, atteignant de nouveau un niveau sans précédent depuis près de 85 ans, selon des chiffres publiés par le département américain de l'Energie (DoE) mercredi.
Lors de la semaine achevée le 6 février, les réserves de brut ont augmenté de 4,9 millions de barils, contre une hausse de 3,6 millions attendue par les experts, à 417,9 millions.
Comme la semaine précédente, il s'agit d'un plus haut depuis 1982, date des premières publications hebdomadaires du DoE, et depuis novembre 1930 sur la base des données mensuelles qui précédaient, lorsqu'ils avaient atteint 517,021 millions.
Les stocks de brut sont en hausse de 15,7% par rapport à la même période l'an dernier, a précisé le ministère. Les stocks d'essence ont eux aussi progressé plus que prévu, augmentant de deux millions de barils à 242,6 millions, alors que les analystes interrogés par l'agence Bloomberg s'attendaient à une avancée de 100 000. Ils sont en hausse de 4,1% par rapport à leur niveau de 2014, et restent nettement au-dessus de la limite supérieure de la fourchette moyenne en cette période de l'année.
Les réserves de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) ont en revanche nettement reculé, de 3,3 millions de barils à 131,2 millions, les analystes ne prévoyant qu'un repli de 988 000.
Elles sont en hausse de 16,1% par rapport à la même époque en 2014, mais sont dans la partie inférieure de la fourchette moyenne pour cette période de l'année.

Hausse maintenue à cushing
La production américaine s'est établie à 9,226 millions de barils par jour (mbj), accélérant par rapport à la semaine précédente, et battant un nouveau record depuis 1983 au moins, lorsque le DoE a commencé à faire paraître ces statistiques.
Surveillées de près par les courtiers, les réserves du terminal pétrolier de Cushing (Oklahoma, centre-sud), qui servent de référence au pétrole échangé à New York, le WTI, ont augmenté de 1,2 million de barils, à 42,6 millions.
Toutes catégories confondues, les stocks pétroliers américains ont augmenté de 2,2 millions de barils.
Du côté de la demande, sur les quatre dernières semaines, les Etats-Unis ont consommé en moyenne 19,8 millions de barils de produits pétroliers par jour, soit 3,1% de plus qu'à la même période en 2014.
La demande de produits distillés a progressé de 7,3% au cours des quatre dernières semaines, là aussi sur un an, et celle d'essence a progressé de 3,5%.
Les raffineries américaines ont maintenu la cadence, fonctionnant à 90,0% de leur capacité contre 89,9% la semaine précédente.


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