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Grèce : Athènes promet un plan de réformes qui redressera l'économie sans douleur
Publié dans Le Maghreb le 29 - 03 - 2015

Le gouvernement grec a assuré vendredi que le plan de réformes qu'il s'apprête à proposer aux créanciers du pays allait remettre l'économie nationale sur pied, sans les désagréments de l'austérité pour la population.
Un document diffusé à la presse indique que les propositions, qui doivent être finalisées ce week-end à Bruxelles par les experts du groupe de Bruxelles (UE, BCE, FMI, Mécanisme européen de stabilité, et Grèce), allaient rapporter 3 milliards d'euros, et ramener un taux de croissance de 1,4% en Grèce.
Le pays doit absolument conclure un accord la semaine prochaine avec ses créanciers pour obtenir une nouvelle tranche de prêts, faute de quoi elle risque de ne plus pouvoir rembourser ses dettes.
Athènes espère obtenir rapidement une partie des 7,2 milliards d'euros qui restent promis par l'UE, et en particulier 1,9 milliard d'euros représentant des intérêts d'obligations grecques détenues par les banques nationales européennes.
Le gouvernement a déjà dit clairement, à tous les niveaux de la zone euro et du FMI, qu'il ne continuerait pas à rembourser sa dette publique sur ses propres fonds si les créanciers ne versent pas immédiatement les tranches dont le versement est repoussé depuis 2014, a indiqué une autre source gouvernementale vendredi.
Le Premier ministre Alexis Tsipras avait averti de ces problèmes la chancelière allemande Angela Merkel, dans une lettre en date du 15 mars, quelques jours avant une réunion à Bruxelles entre eux deux, le président français François Hollande, le président de la BCE Mario Draghi, le président de l'Eurogroupe Jeroen Dijsselbloem notamment.
M. Tsipras a rencontré aussi Mme Merkel à Berlin lundi, et divers membres du gouvernement allemand mardi.
Les experts grecs du groupe de Bruxelles devaient quitter Athènes vendredi soir, pour une réunion du groupe samedi, une finalisation de la liste dimanche afin qu'elle soit présentée lundi, a indiqué une autre source gouvernementale.
Cette liste, a répété vendredi le gouvernement Tsipras, ne comprendra pas de mesures récessionnistes, et notamment pas de mesures visant à baisser les salaires ou les retraites, ni de poursuite du démantèlement du droit du travail.
D'après la presse grecque, la liste concernera les privatisations, la lutte contre l'évasion fiscale, la diminution de la bureaucratie dans l'administration, des changements dans la TVA et dans la fiscalité.
Le temps presse et le gouvernement racle les fonds de tiroir : jeudi, l'Organisme public de l'Emploi a annoncé avoir déposé à la Banque de Grèce 120 millions d'euros de ses réserves, un transfert jugé rentable par l'Organisme car le taux d'intérêt est à 2% par an.
Vendredi, l'Attique, la région la plus peuplée de Grèce, a révélé également avoir transféré 80 millions d'euros de ses réserves à la Banque de Grèce, là aussi officiellement pour une meilleure gestion des réserves en liquidités, grâce à des taux d'intérêt élevés.
Ces sommes, selon les médias grecs, pourraient aller directement dans les caisses de l'Etat pour payer ses dettes.
La Grèce ne peut pas compter pour se financer sur les marchés d'obligations à moyen et long terme, dont les taux d'intérêt seraient pour elle inabordables actuellement.
La Banque centrale européenne (BCE), qui maintient à flot les banques grecques depuis deux mois à coups d'injections de liquidités d'urgence, leur a recommandé en outre de cesser d'acheter des bons du Trésor du gouvernement, c'est-à-dire de la dette remboursable à trois ou six mois.
Ces banques doivent faire face aussi à la fuite de l'épargne depuis le début de la séquence électorale qui a porté au pouvoir le gouvernement Syriza : moins 25 milliards d'euros de dépôts entre décembre et février, ce qui a fait tomber l'épargne en Grèce à son plus bas niveau depuis mars 2005.

Pas de démission de Varoufakis
Le gouvernement grec a démenti des rumeurs de presse selon lesquelles le ministre des Finances Yanis Varoufakis, réputé agacer parfois ses pairs européens, était sur le point de démissionner.
L'intéressé lui-même a émis un tweet pour se moquer de ces rumeurs.
Ces rumeurs font suite à un article du quotidien populaire allemand Bild, citant une source gouvernementale selon laquelle ce n'est qu'une question de temps avant que le ministre doive quitter ses fonctions.
Ces rumeurs sont totalement infondées, a indiqué le bureau du porte-parole du gouvernement. Le gouvernement a absolument et catégoriquement démenti tout problème et toute hypothèse de démission de M. Varoufakis, a insisté son porte-parole.
Vendredi après-midi, M. Varoufakis en personne s'est exprimé sur Twitter à ce sujet : Chaque fois que les négociations chauffent, on voit surgir une nouvelle rumeur sur ma démission, ma fin, etc. Assez amusant.
Il semble cependant que le ministre, omniprésent dans les médias européens depuis l'arrivée au pouvoir du parti de gauche radicale Syriza fin janvier, et très critiqué notamment pour un reportage photographique récent dans Paris-Match donnant de lui une image très éloignée de ses idées politiques, ait un peu mis en veilleuse son programme d'interviews et d'apparitions publiques.
Cela ne l'a pas empêché de donner trois interviews à la presse étrangère cette semaine.
Il s'est aussi rendu en Crète mercredi, à l'occasion de la fête nationale, et s'il a dû annuler une conférence prévue mardi à Londres, indique son entourage, c'est parce qu'il devait rester en relation avec le Premier ministre Alexis Tsipras qui était au même moment à Berlin.
Le ministre, indique-t-on de même source, est également très occupé à travailler sur la liste de réformes que le gouvernement grec doit présenter à ses créanciers lundi pour obtenir le déblocage d'une nouvelle tranche de prêts.
Vendredi, son entourage s'occupait par ailleurs des formalités à remplir pour qu'il puisse se rendre le 24 avril prochain à une réunion de ministres des Finances de l'Union européenne en Lettonie.
La personnalité d'apparence assez désinvolte de M. Varoufakis, économiste de profession, a désarçonné ses pairs à plusieurs reprises, notamment, selon la presse allemande, son homologue allemand Wolfgang Schäuble.
Lui a toujours cependant assuré respecter beaucoup ce dernier, appelant la semaine dernière sur son blog Berlin et Athènes à réimaginer un avenir commun et à mettre fin au jeu toxique des accusations réciproques.

Fitch abaisse la note du pays
L'agence Fitch a abaissé vendredi la note de la dette grecque de deux crans, à CCC, pointant des risques élevés autour des discussions entre Athènes et ses créanciers internationaux sur le versement d'une tranche d'aide.
Le manque d'accès au marché, les incertitudes sur un déblocage rapide (de l'aide internationale) et la tension dans le secteur bancaire grec ont mis une pression extrême sur le financement de l'Etat grec, assure également l'agence dans un communiqué.
Sous perfusion internationale depuis 2010, Athènes négocie avec ses créanciers pour obtenir une partie des 7,2 milliards d'euros que doit lui verser l'Union européenne, avant que les caisses de l'Etat ne se vident totalement.
Un accord doit être trouvé la semaine prochaine.
Selon Fitch, le gouvernent grec, dirigé par le parti anti-austérité Syriza, survivra à cette crise de liquidités sans faire défaut sur une partie de sa dette détenue par ses bailleurs de fonds publics (UE, BCE, FMI).
Mais les risques restent élevés, assure l'agence. A CCC, la note de la dette grecque s'enfonce d'ailleurs dans la catégorie des obligations jugées très risquées pour les créanciers.
Athènes croule sous une dette dépassant les 175% de son produit intérieur brut (PIB).


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