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Malgré une faiblesse en fin d'année : La Grèce a renoué avec la croissance en 2014
Publié dans Le Maghreb le 16 - 02 - 2015

La Grèce a renoué avec la croissance en 2014 après six ans de récession, avec un PIB en hausse par rapport à 2013, mais le dernier trimestre a marqué un recul par rapport au précédent, sans doute en raison de l'annonce d'une élection présidentielle anticipée.
Le produit intérieur brut (PIB) a cru de 0,8% (en données ajustées des variations saisonnières) sur 2014. Il a augmenté de 1,7% au quatrième trimestre sur un an, pour la troisième fois consécutive, toujours en données ajustées des variations saisonnières, tout en subissant un léger fléchissement par rapport au troisième, à -0,2%, a indiqué l'autorité des statistiques grecques ELSTAT.
La baisse de fin d'année pourrait refléter l'inquiétude qui s'est emparée de certains secteurs d'activité durant la période électorale entamée début décembre, avec l'annonce d'une présidentielle anticipée dont l'échec a précipité les élections législatives remportées le 25 janvier par le parti de gauche radicale Syriza d'Alexis Tsipras. La croissance a été de 0,8% sur l'année par rapport à 2013, en données corrigées, et de 0,9% en données non corrigées, alors que le budget 2014 tablait sur une hausse de 0,6%. Pour 2015, le budget de l'Etat table sur une croissance encore plus dynamique de 2,9%.
La performance de 2014 est notamment à mettre sur le compte d'une nouvelle saison touristique record avec une hausse estimée de 15 à 20% du nombre de visiteurs, alors que les exportations de biens affichent des résultats médiocres.
Le ralentissement de fin d'année est corroboré par des chiffres transmis jeudi par le ministère des Finances: les recettes de l'Etat, qui ont atteint 3,68 milliards en janvier, ont affiché un manque à gagner de 20%, soit 936 millions par rapport à l'objectif officiel, dû, selon le gouvernement, à la prolongation d'un mois accordée pour le versement de la TVA et à la participation insuffisante des contribuables à un récent dispositif de remboursement des arriérés d'impôts. Le gouvernement grec sortant s'était inquiété, avant les élections du 25 janvier, de constater une baisse de rentrée des impôts liée, selon lui, à l'incertitude électorale conduisant les électeurs à temporiser.
Selon la presse grecque, le nouveau gouvernement Syriza a rapidement renforcé les contrôles des entreprises et des particuliers en vue de stopper cette fuite. La Grèce a perdu un quart de son PIB au cours de six années d'une récession profonde. L'économie a commencé à redresser la tête au deuxième trimestre 2014 avec une hausse du PIB de 0,4% sur un an, suivi d'une hausse de 1,6% au troisième trimestre sur un an.
Cette dépression s'est accompagnée d'une explosion du chômage (25,8%), de nombreuses coupes dans les dépenses de l'Etat et d'une forte baisse du niveau de vie de la population. Une situation décrite comme une "crise humanitaire" par le parti de gauche Syriza, qui a remporté les élections législatives le 25 janvier sur la promesse, notamment, de mesures d'urgence en faveur des plus démunis. La Grèce négocie actuellement âprement avec ses créanciers (UE, BCE, FMI) l'avenir du programme d'aide en cours depuis 2010 pour lui éviter la faillite.
Le nouveau gouvernement grec ne veut pas de la prolongation du programme actuel, et la discipline budgétaire qui en est la contrepartie, et exige d'obtenir un nouveau programme assorti de conditions moins drastiques sur le plan social.

Berlin d'accord pour abandonner la troïka en parole, pas en action
Berlin est d'accord pour cesser d'appeler la troïka honnie des Grecs par ce nom, mais ce ne sera pas possible pour le pays de s'en débarrasser, a affirmé le porte-parole du ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble. Si c'est le souhait de nos interlocuteurs grecs de ne plus appeler la troïka, troïka, alors les responsables allemands sont tout disposés à s'y conformer, a expliqué Martin Jäger au cours d'une conférence de presse régulière du gouvernement. Le terme de troïka s'est imposé pour désigner l'organe composé de représentants de la Banque centrale européenne (BCE), du Fonds monétaire international (FMI) et de la Commission européenne, chargé de contrôler la mise en oeuvre par le gouvernement grec des réformes consenties en échange d'une perfusion financière de l'UE et du FMI. Cette dénomination n'est pas ancrée dans les accords conclus entre la Grèce et ses partenaires, a fait remarquer M. Jäger. Pour les Grecs, la troïka est devenue le symbole des très grands sacrifices demandés à la population, et le nouveau Premier ministre grec Alexis Tsipras s'est engagé à s'en débarrasser. Mais sur le fond, cela ne sera pas possible, a souligné M. Jäger. A l'avenir aussi les trois institutions vont continuer à faire leur travail, a-t-il dit, mettant en lumière les divergences toujours vives entre Athènes et Berlin. Dans un entretien au magazine Der Spiegel, qui en a publié vendredi des extraits sur son site internet, le ministre grec des Finances Yanis Varoufakis compare la troïka à la CIA américaine et ses méthodes à de la torture. Juste avant l'arrêt cardiaque, on nous permet de respirer quelques bouffées. Ensuite on nous replonge la tête sous l'eau, et tout recommence de plus belle, a décrit le ministre. A la CIA aussi il y avait des gens très bien, que l'on a contraint à simuler contre leur gré des noyades, méthode de torture employée par la CIA à l'encontre de terroristes présumés après les attentats du 11 septembre, a-t-il ajouté. M. Varoufakis a également réaffirmé sa conviction qu'une décote de la dette grecque serait préférable et au final plus avantageuse pour les créanciers qu'un prolongement des crédits. Pour l'Allemagne, au contraire, la seule voie possible est une extension du programme d'aide dont bénéficie actuellement la Grèce,a dit M. Jäger à Berlin. Il est apparu clairement lors de récentes discussions notamment jeudi à Bruxelles que nous étions prêts à discuter des contours de ce programme, a-t-il ajouté. Côté allemand, nous nous efforçons au maximum de parvenir à une solution commune pour assurer l'avenir de la Grèce, a déclaré M. Jäger. Nous sommes sur un mode très constructif, a-t-il ajouté.


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