Connue pour son riche potentiel arboricole, cette daïra est celle où le FNDRA a permis une renaissance vécue par les populations. La volonté de prendre en charge les exigences de l'étape actuelle du développement local au niveau de cette daïra peuplée par 55 000 habitants, est perceptible à travers plusieurs réalisations. Une démonstration éclatante des pouvoirs publics après la tourmente des années 1990 qui emporta 100 personnes, poussa 800 familles rurales aux portes des quatre communes sans compter les atteintes portées aux sièges de daïra, de la commune, du centre Kahrif et à 150 véhicules du parc communal. Depuis 1999, la vie tourne à l'endroit, à commencer par la mise en valeur de 17 443 ha dont 582 ha en irrigué. En effet, que ce soit à Djouab, à Sidi Ziane ou Sidi Zahar, c'est le repeuplement et la renaissance. L'électrification rurale ! affiche un taux de 94,53% le parc logement avoisine les 7 255 unités toutes formules confondues, le réseau des télécommunications s'est étoffé avec une capacité globale de 1 408 lignes au même titre que les secteurs de l'éducation (un nouveau lycée) et celui de la formation professionnelle (un CFPA cité aujourd'hui en modèle), un siège de sûreté et un autre pour la commune. Un essor idéniable, mais des préoccupations pour un développement multisectoriel durable. Une personnalité très écoutée de la société civile devait expliquer dans ce contexte : “ Les efforts de l'Etat sont très appréciables en termes d'équipements de base, mais les problèmes du foncier agricole, du chômage et du logement se posent avec acuité. L'assainissement du foncier et la réactivation de la zone d'activités sont la réponse au problème de l'emploi, des ressources fiscales locales auxquels il faudrait ajouter la création d'un marché hebdomadaire. Concernant l'habitat, la seule parade reste l'inscription de projets tenant compte de la poussée démographique et de l'exode rural. Une grande doléance des citoyens demeure le raccordement au gaz naturel au moment où un programme national traverse actuellement la wilaya de Médéa. Je profite de l'opportunité qui est offerte par le journal pour lancer un appel à la D.J.S pour se pencher sur le cas des sections de football et de karaté de Souaghi ”.
