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Une crise sous-évaluée
Subprimes
Publié dans Le Maghreb le 27 - 11 - 2007

Le subprime est un prêt à risque, le taux qui lui est appliqué est élevé pour couvrir le risque, qui plus est, il est souvent variable.
Après septembre 2001, le niveau des taux d'intérêts était bas, ce qui a encouragé la demande de crédits, notamment immobiliers. L'octroi de crédits immobiliers était devenu laxiste, en raison d'une rigueur insuffisante chez les différents acteurs de la chaîne, car il s'agit d'une chaîne. Les prêts hypothétiques sont titrisés, la titrisation, consistant en un transfert de risques de crédit, permet de sortir ces créances des bilans des banques, règles prudentielles obligent et d'offrir aux investisseurs des placements intéressants. Les titres émis sont par tranche de crédits hypothécaires, les plus rentables étant les plus risqués. Or, les investisseurs devenaient de plus en plus friands de ces titres, offrant des rendements supérieurs. C'est ainsi que le marché hypothécaire s'est emballé, atteignant, en 2007, plus de 10 000 milliards USD, soit plus du quart de l'encours de l'ensemble des crédits. La bulle de l'immobilier a éclaté en 2007, lorsque les taux, orientés à la hausse, ont atteint des niveaux élevés et que dans le même temps, les prix de l'immobilier commencèrent à chuter. Ce qui a entraîné des défauts de remboursement en cascade des emprunteurs les plus fragiles. Cette situation a mis en difficulté certaines banques exposées à ce type de risques, difficulté de trésorerie notamment, face au risque que leurs clients demandent à reprendre leurs avoirs. Les banques centrales ont dû injecter des fonds pour éviter la crise systématique. Les banques sont atteintes également en tant qu'investisseurs, engagées sur le marché immobilier US à travers les LBO (rachat d'entreprise à crédit) et c'est généralement le pôle banque de financement et d'investissement qui accuse le plus lourd impact de la crise. Les dirigeants des banques centrales pensent que l'on a sous-estimé la crise. Les autorités des marchés financiers, les analystes des plus grandes banques d'affaires américaines, multiplient les conseils de prudence vis-à-vis des investissements sur les marchés financiers. Plus rien ne peut enrayer la chute des marchés boursiers, pas même les centaines de milliards de dollars et d'euros déversés dans l'économie, pour aider les banques en graves difficultés, sous forme de nouveaux crédits qui ne font que gonfler la masse monétaire M3, signe d'une reprise galopante de l'inflation. Les plus grands experts économistes de la planète sont de plus en plus persuadés que nous sommes encore loin de la vérité, et que la crise du crédit hypothécaire à risques débouchera inévitablement sur une très grave crise économique, pire qu'en 1929…

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