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Réformes et pôles d'excellence en Algérie
Dynamisation des collectivités locales
Publié dans Le Maghreb le 29 - 11 - 2007


Docteur Abderrahmane MEBTOUL Expert International
" Des technopoles en Algérie ? En réalité de vulgaires hangars " Président Abdelaziz BOUTEFLIKA lors de la conférence Gouvernement - Walis
1.- Pour une nouvelle politique de l'aménagement du territoire en Algérie
L'Algérie s'étend sur 2 380 000 km2 dont 2100 000 km2 d'espace saharien. La densité paraît faible, mais les neuf dixièmes de la population sont concentrés sur les terres du nord. Sa situation géographique est stratégique: en face de l'Europe, côtoyant la Tunisie, l'Atlantique Maroc/Mauritanie, la Libye le Mali et le Niger comme point d'appui de l'Afrique sub-saharienne. Or l'objectif stratégique horizon 2010/2020 est éviter que plus de 95% de la population vive sur moins de 10% du territoire et avoir une autre vision de l 'aménagement de l'espace. Or les constructions anarchiques avec le manque d'homogénéisation dans le mode architectural, le taux accéléré d'urbanisation avec des bidonvilles autour des grandes villes, avec le risque de l'extension de nouvelles formes de violence à travers le banditisme et de maux sociaux comme la drogue et la prostitution, , des routes, des infrastructures et des ouvrages d'art qui ont coûté à la collectivité nationale plusieurs dizaines de milliards de centimes inutilisables en cas d'intempéries, des routes éventrées à l'intérieur des villes où la plupart des autorités se complaisent uniquement aux axes principaux visitées par les officiels, des ordures qui s'amoncèlent depuis des mois à travers la majorité des quartiers périphériques , des logements que les citoyens refont surtout les seconds œuvres avec des VRD non finies , des espaces verts qui font place à du béton, la construction d'unités dangereuses et polluantes près des villes, des sites touristiques près des cotes de plusieurs centaines de lits qui déversent à la mer leurs déchets sans compter le manque d'eau pour l'hygiène, témoignent d'actions urgentes pour ralentir le rythme de la détérioration de notre environnement( quel spectacle désolant pour cet odeur insupportable de Oued El Harrach au sein de la capitale ) dont la responsabilité ne concerne pas seulement un département ministériel mais à la fois plusieurs ainsi et surtout les collectivités locales.
Or, les communes ont pour l'essentiel constitué des entités assistées par un Etat qui, outre ses prérogatives propres, se voulait être l'unique gestionnaire de l'économie. Les responsables locaux n'étaient donc, de ce fait, que des exécutants des politiques et décisions arrêtées au niveau central et qui se traduisaient au niveau communal par la réalisation des actions et programmes arrêtés en séance d'arbitrage par l'organe central de la planification, au titre des plans annuels et des enveloppes budgétaires. C'est ainsi qu'outre les orientations très directives qu'impliquaient déjà les programmes alloués, les communes furent également sous tutelle étroite des Walis, y compris pour les tâches de proximité où les charges spécifiques que la loi attribueraient théoriquement à leurs préoccupations directes. Cette situation a eu pour effet une déresponsabilisation des autorités communales et une atteinte à leur crédit d'administration de proximité au service du citoyen. De même, l'Etat fût directement confronté à la grogne du citoyen, motivée par les besoins de logement, de qualité de vie, d'emploi et autres. Avec la nouvelle conjoncture économique et politique, il est indispensable et urgent de restituer les rôles et responsabilités des différents niveaux d'administration de notre territoire. Parallèlement au nouveau rôle d'animation et de régulation de la vie économique et sociale du pays que se fixe l'Etat, il s'agit conformément aux principes de la démocratie et de la décentralisation, de redonner à l'administration communale toutes les prérogatives et les moyens d'action d'une autorité locale pleinement responsable. Aussi, la recomposition du territoire devra s'inscrire dans un vaste projet inséparable des réformes structurelles à tous les niveaux, car la conception volontariste étatiste de l'aménagement du territoire fondée sur la fameuse théorie des pôles de développement ou de croissance entraînants a été un leurre et n'a pas eu les effets escomptés. De ce fait, l'aménagement du territoire plaçant l'homme pensant et créateur au cœur du développent doit réaliser un triple objectif.-a-une société plus équilibrée, plus participative et solidaire,-b- la croissance au service de l'emploi,-c- mettre l'Algérie au cœur du développement du Maghreb et plus globalement de la méditerranée en favorisant la croissance économique. L'aménagement du territoire devra répondre aux besoins des populations en quelque lieu qu'elles se trouvent et assurer la mise en valeur de chaque portion de l'espace où elles sont installées. Il ne s'agira pas d'opposer le rural à l'urbain, les métropoles aux provinces, les grandes villes aux petites mais d'organiser leurs solidarités à travers des réseaux rénovés qui tiennent compte des mutations, tant internes que de l'économie mondialisée en favorisant une armature aubaine souple à travers les réseaux par la fluidité des échanges, la circulation des hommes, des biens, les infrastructures et les réseaux de communication. Cela implique une nouvelle architecture des villes, des sous systèmes de réseaux mieux articulés, plus interdépendants bien que autonomes dans leurs décisions, évitant le gigantisme. Ces actions doivent s'opérer parallèlement avec la refonte tant des codes de wilayas que des codes communaux ainsi que des finances locales et des taxes parafiscales sans laquelle la politique d'aménagement du territoire aurait une portée limitée. Dans ce cadre, il s'agita de privilégier le système de péréquation entre les régions pauvres et riches, appuyé par des mécanismes de compensation des inégalités de ressources entre les collectivités locales. Ainsi ,entrant dans le cadre de la mixité des services collectifs et l'introduction de paramètres marchands comme test d'efficacité, la politique d'aménagement du territoire rénovée, se fondant sur la concertation permanente de tous les acteurs, pour des solidarités locales, doit avoir pour but de développer les infrastructures - aider au développement de la PM1/PME par la généralisation du micro- crédit, l'investissement national et étranger, optimaliser le service public au profit des citoyens ,intégrer les loisirs la cul-ture régionale, fonction du poids historique consolidant l'unité nationale,donc intégrant notre anthropologie culturelle et tenir compte des spécificités locales (littoral, montagne, sud). Elle devra forcément se situer dans le cadre d'une stratégie plus globale incluant la protection de l'environnement, impliquant une nouvelle révolution technologique et donc un nouveau modèle énergétique pur un développent durable qui protège les générations futures, pour éviter la destruction dans un avenir proche de notre planète, et qui avec l'eau (cet or bleu) seront l'enjeu du XXIème siècle, en évitant notamment: le centralisme administratif et l'hégémonie de la capitale afin de construire un socle productif sur plus d'individus et davantage d'espaces. Cette action devra s'inscrire dans le cadre de l'espace méditerranéen qui est l'espace naturel de l'Algérie afin de protéger la méditerranée qui est une des mers les plus polluée à travers le plan bleu, pour tenir compte du monde interdépendant (Alena, Apec, Europe) en mouvement, devant favoriser l'inter- culturalité, noyau des échanges économiques et éviter cette bipolarisation Nord-Sud préjudiciable à l'avenir de l'humanité ( plus de 6,5 milliards d'âmes actuellement). Aussi, si la politique méditerranéenne est une évidence, s'agit- il pour les riverains sud-sahariens d'imaginer ensemble des zones tampons de prospérité et non voir ces zones sous des angles négatifs, ce qui accroît les tensions comme en témoigne cet exode massif des africains et maghrébins vers l'Europe, alors que la solution passe par le co-développement. La deuxième erreur est une vision irréaliste durant cette phase historique d'un Sud grenier de l'Algérie alors d'immenses superficies fertiles , au Nord, mal exploitées ou ravagées par le béton sans compter la sebkha qui rongent avec le sel chaque année des centaines d'hectares. Car tant les coûts de transport que les conditions climatiques devraient permettre tout juste une auto suffisance de ces régions. Dans ce contexte, je propose d'analyser une expérience vivante des techno- pôles à partir de Greenville en Caroline du Sud (USA). Cela fait suite à une visite de travail que j'ai effectué aux Etats Unis il y a de cela quelques années.
2.-L'adatation à la Mondialisation par les techno-pôles :l'expérience de Greenville(USA)
Greenville est une ville de l'État de Caroline du Sud aux (États-Unis) et "Combined Statistical Area" (zone combiné statistique) (CSA) désigné par le Bureau du recensement des États-Unis, estime en 2005 sa population à environ 1 180.000. Elle jouit d'une situation géographique appréciable : à 200 kilomètres d'Atlanta et à 300 kilomètres du grand port Charletone, ainsi que d'un climat méditerranéen. C'était une région déshéritée à vocation agricole et depuis la Guerre de sécession, l'économie était largement fondée sur la fabrication des textiles. Cette ville a été prise depuis plus d'une décennie comme expérience pilote et comme sous- élément d'adaptation aux mutations de l'économie mondiale, surtout avec la concurrence acerbe du Sud Est asiatique. Elle est passée rapidement à une région manufacturière (25 % contre une moyenne de 17 % aux Etats Unis), totalise 67 % des exportations totales de l'Etat de la Caroline du Sud et a attiré de nombreux investisseurs étrangers. Elle abrite le siège principal nord-américain de Michelin et de BMW ainsi que d'autres sociétés comme General Electric. Récemment, Clemson University, BMW, Timken, IBM, Microsoft, Michelin et la Society of Automotive Engineers International (SAE) ont combiné pour créer the International Center for Automotive Research. Aussi sur l'autoroute Interstate 85 autour de l'ICAR, le Millennium Campus est une zone d'affaires de 200ha pour faire venir des grandes sociétés et Lockheed Martin Aircraft & Logistics Center est un grand centre de maintenance aéronautique au Donaldson Center Industrial Air Park. Nous avons également le site des bureaux de 3M, Honeywell, Stevens Aviation et plusieurs autres sociétés et organisations internationales. Ce dynamisme est dû en grande partie à la chambre de commerce regroupant l'ensemble des acteurs locaux car la ville de Greenville est dirigée principalement par le Conseil municipal qui se réunit chaque semaine pour discuter et voter les mesures pour améliorer la vie quotidienne des citoyens. Chaque quinzaine, le conseil invite des citoyens de s'impliquer et de faire des pétitions et des comités dirigés par un des membres du conseil municipal se réunissent régulièrement chaque mois pour discuter des problèmes spécifiques. Ainsi existe une symbiose de tous les acteurs autour de techno- pôles regroupant université, écoles spécialisées, industriels, agriculteurs, prestataires de services et des grandes banques dont la Nations Bank. L'action de la chambre de commerce, loin de toute vision bureaucratique, lieu de concertation sociale et économique mais surtout d'impulsion pour la concrétisation de projets est quadruple : a- dynamiser les infrastructures de base, préparation des sites confiés à des agences de promotions immobilières privées. Les infrastructures sont offertes gratuitement (VRD) et le prix du terrain, qui est totalement privatisé aux USA, varie entre 25.000 et 70.000 dollars l'hectare mais qui augmente en fonction de la proximité des autoroutes et de l'aéroport (le temps étant de l'argent) ; b- mettre à la disposition des sociétés une main-d'œuvre qualifiée grâce à un système de formation performant et évolutif allant des ingénieurs, aux gestionnaires, aux techniciens spécialisés et ce grâce à l'université de Clemton (plus de 20.000 étudiants). La chambre de commerce offre un poste pour 10 candidats en formation. Les 90 % non retenus ne constituent pas une perte pour la région car l'apprentissage en dynamique est un capital humain pour de futures sociétés qui s'installeraient dans la région. Ici aussi, la formation est gratuite, car toujours en dynamique, une société installée paiera des impôts qui couvriront largement les avances en capital de la formation avancée. Ainsi pour tenir compte de la construction européenne, on a introduit la norme qualité standard, le label qualité étant exigé pour tout exportateur (y compris le Maghreb) en direction de la CEE ; c- la troisième action est de favoriser des unités souples PMI/PME reposant sur la mobilité et les initiatives individuelles calquant la méthode japonaise. Des tests ont montré que l'initiative personnelle, pour certains produits a permis d'économiser certains équipements (donc d'avoir un amortissement moindre dans la structure des coûts) et de faire passer le processus de sept (7) minutes (420 secondes) à 45 secondes soit une économie de temps de plus de 90 % améliorant la productivité du travail de l'équipe. Ce qu'on qualifie d'équipes auto-dirigées. Toujours selon cette stratégie, il y a symbiose entre l'université et les entreprises. Car les sociétés ont besoin de l'accès aux chercheurs, aux laboratoires pour les tests d'expérimentation et de lancement de certains produits, et l'université a besoin des sociétés comme support financier mais surtout à travers la recherche d'améliorer les process. Les étudiants vivent ainsi la dialectique entre la théorie et la pratique ; d- dernière action, la chambre de commerce intensifie les courants d'échange à travers différentes expériences entre les régions du pays et l'extérieur. C'est ainsi que l'expérience de la Californie a été reprise dans l'utilisation du cinéma et donc de l'image, cette région devant en grande partie sa prospérité à Hollywood. Un autre aspect, la culture et la mise à la disposition des futurs investisseurs de toutes les commodités nécessaires ainsi que des prestations de services divers (réseau commercial, loisirs). Ainsi à titre d'exemple pour attirer les investisseurs les évènements Inno Venture chaque mars de chaque année aide le développement des " Communautés d'Innovation " autour des corporations, universités et des nouvelles entreprises et Artisphère ,chaque avril, est une exposition des arts pour souligner le développement de la région à l'échelle internationale. Car la priorité par une formation de haut niveau adéquate en levant toutes les entraves bureaucratiques est d'attirer l'investissement, la création d'emplois surtout pour les jeunes et augmenter le pouvoir d'achat déjà élevé, le revenu moyen étant de 24.000 dollars US par tête d'habitant (moyenne 2004/2005 soit plus de 20 fois le SMIG algérien). D'une manière générale, la responsabilité des décideurs privés est entière, (pour l'orientation, des analyses prospectives fondamentales sont réalisées pour l'horizon 2010/2020 afin d'avoir un tableau de bord des futures activités, audits commandés par la chambre de commerce), l'Etat fédéral n'étant présent qu'en tant que régulateur en accélérant les décisions favorisant le savoir et les initiatives des entreprises. En résumé la mise en place de pôles d'excellence en Algérie ne saurait se limiter aux spectacles et aux discours ou de ces zones industrielles prônées par le Ministère de la promotion d'investissement selon l'ancienne vision du volontarisme étatique : peut -on parler réellement de stratégie industrielle sans l'insérer au sein de l'espace euro méditerranéen et n'est pas plus juste d'imaginer une politique d'entreprises au sein de cet espace. Cela pose fondamentalement le nouveau rôle de l'Etat et des collectivités locales et surtout de dater les missions respectives par une articulation. Cela pose évidemment l'urgence d'une vision cohérente à travers une nouvelle gouvernance par une véritable politique de décentralisation, base de l'économie de marché au sein d'une économie de plus en plus globalisée et de la démocratie citoyenne participative, limitant ce fléau de la corruption nuisible au développement, ce qui signifie éviter la déconcentration, à travers une nouvelle bureaucratie locale plus néfaste. Le nouveau rôle de l'Etat en symbiose avec les régions, relais , est de décider mieux, évaluer davantage, s'organiser à effet en privilégiant l'adhésion par le dialogue avec l'ensemble des acteurs sociaux, afin de mobiliser par l'élaboration d'objectifs cohérents et concertés pour accroire l'efficience macro-économique et macro- sociale solidaires. Cette nouvelle politique, permettra l'exercice de la responsabilité des citoyens à travers la méditation de leurs organisations, d'accroître la valeur ajoutée sur le plan économique et sur le plan politique évitera l'affrontement direct Etat-citoyens cause de tensions inutiles.


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