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En vue de booster les exportations hors hydrocarbures : Le FCE émet des propositions
Publié dans Le Maghreb le 04 - 08 - 2015

Dans un contexte économique marqué par la chute drastique des revenus. Et avec une dépendance de plus de 95% aux hydrocarbures, l'Etat travaille avec des d'organisations nationales et mondialeq telle que le FCE afin de trouver des solutions, permettant d'engager notre économie dans la diversification de ses recettes financières extérieures et dans une dynamique d'insertion dans le marché mondial. Dailleurs le Forum des chefs d'entreprises (FCE) préconise plusieurs mesures pour développer les exportations hors-hydrocarbures, afin de créer une économie solide et un développement durable.

Par ailleurs, le FCE a fait remarquer, dans ce sens, que malgré certains légers progrès, l'acte d'exporter reste soumis à des contraintes et des obstacles réels qu'il faudra lever le plus rapidement possible pour atteindre les objectifs que les parties signataires du pacte social et économique (PNES) se sont fixées à l'horizon 2020/2022, soit 10 milliards USD d'exportations hors-hydrocarbures. En effet, dans un plaidoyer baptisé "Plan d'émergence économique de l'Algérie", remis la semaine dernière au Premier ministre, Abdelmalek Sellal, en guise de propositions en faveur de l'économie nationale, le FCE estime que devant la modestie des résultats enregistrés en matière d'exportations hors-hydrocarbures, il y a une "urgence absolue" à prendre les mesures nécessaires pour infléchir les tendances lourdes observées jusqu'ici dans ce domaine. L'organisation patronale a également jugé que le développement des exportations hors hydrocarbures par la diversification de l'économie et la relance de l'outil industriel national est considéré aujourd'hui comme une "nécessité majeure" aussi bien par les pouvoirs publics que par les différents agents économiques qu'ils soient publics ou privés.
Soulignant que c'est à l'entreprise que revient la charge de conquérir des parts de marchés extérieurs, le FCE considère que l'économie algérienne doit devenir exportatrice de produits manufacturés et de services.
Pour y parvenir, il suggère un certain nombre de mesures qui relèvent de l'Etat, touchant aux procédures et règlements, aux aides et aux subventions, à la logistique et aux pratiques bancaires fiscales, pour engager une véritable dynamique d'exportation.
Parmi les principales mesures formulées, figure l'installation d'un Conseil national consultatif pour la promotion des exportations sous la présidence du Premier ministre, ayant pour objectif le pilotage de la stratégie nationale d'exportation.
En appelant également à associer les entreprises privées aux commissions mixtes intergouvernementales, le FCE a appelé, par ailleurs, à la mise en place de missions économiques et commerciales au sein des ambassades algériennes implantées dans les pays qui représentent des marchés potentiels pour les produits algériens.
Le FCE a également réclamé l'autorisation de la création de structures commerciales à l'étranger en faveur des exportateurs algériens souhaitant consolider leur réseau sur les marchés d'exportation.
Dans le domaine bancaire, l'organisation patronale a suggéré, en plus de l'implantation des banques algériennes à l'étranger, notamment en Afrique, pour l'accompagnement bancaire des exportateurs, la création d'une banque rattachée directement à la Banque d'Algérie et spécialisée uniquement dans la procédure des exportations.
Au niveau national, le FCE plaide pour la dépénalisation du défaut de rapatriement et le sanctionner par des amendes, tout en allongeant le délai de rapatriement à 240 jours au moins. Le FCE réclame aussi l'allégement et la facilitation des procédures douanières et la réduction des délais, proposant un délai qui ne devrait pas dépasser 2 jours pour le dédouanement à l'exportation.
L'organisation patronale propose aussi la création de zones franches dédiées spécialement au développement de produits destinés en priorité à l'exportation et la levée de l'interdiction d'exportation de certains produits. Pour ce qui est de la formation de la ressource humaine, le FCE propose la création d'un Institut de commerce extérieur et la mise en place de centres de formation dédiés aux métiers de l'export et les activités annexes.
Le plaidoyer du FCE a été élaboré après une série de rencontres initiées au début de l'année en cours avec les institutions publiques (ministères et organismes économiques).

Le FCE propose des pistes pour la sous-traitance industrielle dans l'automobile
Le Forum des chefs d'entreprise (FCE) a proposé des pistes dans une démarche d'orientation des concessionnaires automobiles, censés installer une activité industrielle d'ici trois ans, vers l'investissement dans la production de pièces de rechange.
Dans sa contribution "Pour l'émergence de l'économie algérienne", remise récemment au Premier ministre, Abdelmalek Sellal, le FCE propose de conditionner l'importation de véhicules par la production, en Algérie, de pièces de rechange de première monte (R1), destinées à l'exportation vers les usines automobiles à l'étranger.
Ceci aura pour avantage, explique l'organisation patronale, le transfert de technologie vers les entreprises algériennes et contribuera à équilibrer la balance des importations à terme.
En vertu de l'article 52 de la loi de finances 2014, les concessionnaires exerçant en Algérie sont tenus d'investir, dans un délai de trois ans, dans une activité industrielle ou semi-industrielle en relation avec leur activité.
Cette condition, détaille le FCE, devra être effective en 2017 afin de permettre aux concessionnaires de préparer les sites de production, de mettre en place les plans de formation et le transfert du savoir-faire.
"Chaque concessionnaire devra réaliser à terme une intégration de 20% de son chiffre d'affaires importé (au rythme de 5% par an sur quatre ans)", écrit encore le FCE dans son plaidoyer de 45 pages.
Dans le même chapitre de l'industrie mécanique, le Forum propose d'exiger, à terme, "un passage à une activité de production de type CKD d'ici 2020, comme déjà préconisé par Renault si les conditions sont réunies". Dans cette activité, il est nécessaire de s'orienter rapidement vers le CKD (Complete Knocked-Down, ou Complètement monté) au lieu du SKD (Semi Knocked-Down, ou Partiellement monté), lit-on dans le même document.
A cet effet, l'organisation appelle les autorités publiques à définir précisément les modalités d'application des dispositions de l'article 52 de la loi de finances 2014. Les propositions du FCE pour cette filière industrielle vise un double objectif: L'augmentation des exportations hors hydrocarbures et le développement d'un tissu industriel local de sous-traitance automobile.
Concrètement, le plan de l'organisation pour le développement du secteur de la mécanique ambitionne de générer des recettes d'un (1) milliards d'euros dans les prochaines années et de créer environ 15 à 20.000 postes d'emploi directs et indirects.

Elaborer une cartographie nationale du secteur industriel
En somme, les propositions du FCE pour le développement du secteur industriel visent à prioriser certaines filières coûtant cher en terme d'importation et disposant d'important spotentiels telles que les industries mécanique et agroalimentaire.
Dans sa contribution, le FCE propose d'élaborer une "cartographie nationale" du secteur industriel devant définir ses potentialités, par filière et par région afin de redéployer l'économie du pays.
Ce recensement du potentiel industriel devra servir, explique l'organisation patronale, d'outil pour élaborer la feuille de route du secteur dont elle vise porter la part de contribution dans le PIB à 15% à l'horizon 2018.
"L'expansion de l'offre nationale de produits industriels doit prendre appui d'abord sur une politique visant la substitution aux importations", note le FCE, citant trois secteurs ''particulièrement porteurs": l'agro-industrie, le médicament et le BTPH. Selon l'organisation patronale, il est nécessaire, pour promouvoir l'industrie agroalimentaire, de réaliser une "synergie amont/aval" afin de donner de la visibilité aux acteurs de la filière.
"Le secteur industriel tourne, aujourd'hui, le dos au monde agricole alors qu'il est son principal partenaire", constate le FCE.
"Il est urgent de construire les passerelles nécessaires entre ces deux secteurs vitaux de l'économie nationale", suggère-t-il.
Pour l'industrie pharmaceutique, le FCE recommande d'encourager et de stimuler le secteur productif afin de rendre l'acte de produire plus attractif que celui d'importer.
Aussi, l'organisation patronale souhaite le renforcement du principe de la préférence nationale dans le secteur du BTPH visant l'interdiction d'importation de produits fabriqués localement.
Pour d'autres activités, le FCE suggère d'intégrer en amont la filière lait en priorisant les laiteries bancables dans l'affectation de grands périmètres fonciers en vue de la production de fourrages.
Concernant l'industrie électronique et électroménagère, l'organisation patronale recommande de passer carrément à la fabrication de composantes électroniques au lieu de se contenter de l'assemblage.
Un objectif qui ne peut être atteint, poursuit-elle, que si une synergie entre pouvoirs publics, entreprises, institutions financières et organismes de formation et de recherche est mise en place afin de concevoir une vision commune et applicable.


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