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" Il existe encore aujourd'hui des freins à l'investissement en Algérie "
Laurence Parisot, présidente du Medef
Publié dans Le Maghreb le 05 - 12 - 2007

La visite d'Etat qu'effectue depuis lundi le président français Nicolas Sarkozy en Algérie au-delà de ce qui se dit ou s'écrit dans l'Hexagone est perçue comme un événement qui fait suite à la volonté des deux pays de préparer l'avenir, car il est difficile de penser que les relations entre la France et l'Algérie puissent être banales.
Elles doivent être exceptionnelles et réunir un dialogue fécond pour dégager des perspectives à la mesure des potentialités et de la volonté politique des deux chefs d'Etat, MM. Abdelaziz Bouteflika et Nicolas Sarkozy, notamment dans le domaine des relations économiques qui devront, sans nul doute à la suite de cette visite de trois jours, reprendre le chemin de l'expansion et de l'examen minutieux sur la base d'une réciprocité qui ne peut que prévoir le développement du commerce et des transferts de technologie et du savoir-faire notamment vers l'Algérie.
L'opinion nationale algérienne considère que le moment est venu pour la France et l'Algérie de redéfinir l'ordre des priorités économiques entre eux. Les premiers indices de la réhabilitation et davantage de relations économiques entre les deux pays ont été révélés, lundi, par le président Sarkozy dans son intervention à Alger devant la présidente du Medef et les présidents du Forum des chefs d'entreprise français et algériens. "Oui, j'ai confiance, je crois en l'avenir de l'Algérie.
Une Algérie stable et pluraliste, prospère et dynamique, capable de transformer sa richesse d'aujourd'hui en investissement pour demain. Une Algérie où tous les Algériens doivent espérer un avenir meilleur". Il affirme que participer à cette grande ambition "est notre intérêt, parce qu'un échec de l'Algérie serait aussi un échec pour la France et serait un échec pour toute l'Europe. Nous devons contribuer à l'avenir de l'Algérie, dans le respect de ses choix et de ses souhaits avec amitié. Mieux dans un esprit de fraternité. C'est pourquoi nous devons aller plus loin pour faciliter la circulation des personnes entre les deux rives de la Méditerranée". Le président français s'est dit heureux de constater qu'il n'est pas le seul à avoir confiance en Algérie et à faire le pari de l'avenir. "Cent cinquante entreprises françaises ont voulu faire le voyage avec moi pour participer à cet événement organisé par le Medef et le Forum des chefs d'entreprise. J'y vois la preuve qu'au-delà des relations d'Etat à Etat, il existe une véritable communauté d'intérêts pour les entrepreneurs de nos deux pays, et une capacité à nouer des liens directs, basés sur la même intelligence des opportunités à venir. Ce sont des relations directes et de confiance que je souhaite encourager aujourd'hui". Mme Laurence Parisot, président du Mouvement des entreprises de France (Medef), qui intervenait, hier, sur les ondes de la Radio nationale Chaîne III, est allée dans la même direction, pour affirmer qu'il n'y pas de frilosité et qu'il faut lever tous les tabous dans les relations économiques entre la France et l'Algérie. "Lors de l'échange que nous avons eu lundi avec les chefs d'entreprise algériens et français, j'ai vu une certaine position extrêmement positive. Il y a eu quelques différents pour dire, la complexité des contrastes administratifs et financiers, mais il y a eu surtout des témoignages qui étaient autant de succès". Parisot croit aujourd'hui que les grandes entreprises françaises sont pour la plupart en Algérie. "Elles ont l'intention d'y rester et de se développer, mais un peu de plus en plus de PME/PMI veulent venir. Le désir est là, sans aucun doute". A une question sur la délocalisation de Renault qui a choisi le Maroc, la présidente du Medef souligne que dans le monde d'aujourd'hui, tout le monde est en concurrence. "Les entreprises sont en concurrence avec les autres entreprises, et les pays sont en concurrence avec d'autres pays. Il est vrai, qu'il y a encore en Algérie des freins, notamment administratifs en tout cas bureaucratiques, ces freins vont être comparés à d'autres qui existent dans d'autres pays. Il faut bien que les Algériens comprennent que les Français ont envie de rester. Il faut bien comprendre qu'à concurrence égale, beaucoup d'entrepreneurs français préfèrent venir en Algérie". Elle affirme qu'elle a été frappée par la tonalité positive qui a régné lors de la réunion de lundi. "Nous ne sommes pas enfermés dans une complainte, nous avons très vite oublié l'idée d'une frilosité, et nous nous sommes plutôt demandés comment on peut faire mieux". D'après elle, le mieux passe notamment par plus de formation et à "nous, investisseurs français de transférer la technologie et le savoir-faire". Elle croit que beaucoup d'entrepreneurs français sont prêts à faire ce transfert."Dans la relation très régulière que nous avons entre le Forum des chefs d'entreprise et le Medef, il s'agit d'échanger des idées, des projets, de voir naître des ambitions communes pour resserrer des opportunités que nous n'avions pas pu déceler ni échanger". Elle explique que la rencontre d'échange, c'est la phase même du commerce, de l'investissement, du business mondial d'aujourd'hui. Commentant les propos du président Sarkozy prévoyant un partenariat "gagnant-gagnant", Mme Parisot dit que cela signifie qu'il y a "une telle affinité entre les deux pays et que nous avons tout intérêt à nous demander comment construire, bâtir l'avenir plutôt que sans arrêt revenir au passé. Nous, en tous les cas, entrepreneurs français et entrepreneurs algériens, c'est dans cette perspective que nous nous attelons. Nous pensons qu'il y a une culture commune que nous partageons par la langue et que nous partageons aussi par les potentialités immenses. Il y a aussi dans nos deux pays une nouvelle génération qui arrive en politique ou aux affaires. Ce sont des aspects positifs et formidables pour les échanges entre nos deux pays". Il est évident pour la présidente du Medef que certains contrats vont être signés sous la houlette des deux chefs d'Etat. "Avec l'énergie du président de la République, sa capacité à travailler en bonne entente avec les chefs d'entreprise françaises, il est évident que cela accélère et cela donne un rythme nouveau aux échanges. Dans quelques mois cela va engranger de nouvelles opportunités". Elle note que les investisseurs français sont très intéressés par la privatisation d'une des principales banques d'Algérie. "C'est un secteur, même si les choses sont reportées, qui suscite beaucoup d'intérêt. On regarde de plus en plus le potentiel touristique de l'Algérie. Personnellement, je suis convaincue qu'il est immense. Votre pays est probablement l'un des plus beau pays de la planète avec le plus grand désert qu'on puisse imaginer. Dans le secteur industriel, il est évident que là aussi, il y a certainement encore de quoi faire pour favoriser les implantations, notamment dans les filières équipements".


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