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Selon Nouri : Le taux de remplissage des barrages est appréciable
Publié dans Le Maghreb le 19 - 01 - 2016

Le taux de remplissage actuel des barrages permettra au pays de faire face au "déficit" pluviométrique et de sécuriser les besoins pour les deux années à venir, c'est ce qu'a affirmé dimanche le ministre des Ressources en eau et de l'Environnement, Abdelwahab Nouri, appelant toutefois à la rationalisation de l'utilisation de cette ressource vitale.
À l'occasion d'une réunion d'évaluation des cadres du secteur, M. Nouri a déclaré que "nous enregistrons à ce jour un taux de remplissage des barrages appréciable, soit plus de 70%", soulignant que de "grandes quantités d'eau ont été utilisées l'été dernier mais nous sommes parvenus à économiser de l'eau potable à travers différentes régions du pays".
Les précipitations cumulées en septembre et octobre derniers ont contribué à relever le taux de remplissage des 75 barrages en exploitation portant la capacité de stockage à 4,6 milliards M3.
C'est un taux appréciable à même de sécuriser les besoins du pays durant les deux prochaines années, a-t-il dit.
Le ministre a précisé que selon les experts, le phénomène de déficit pluviométrique est lié aux changements climatiques.
Le ministre a assuré que certains barrages tels Béni Haroun, Ain Zada et Koudiet Aserdoun qui sont totalement remplis "nous permettront de faire face à la faible pluviométrie". Le parc national des barrages se renforcera par la réception de nombreux projets vers la fin 2016 et 2017.

Appel à rationalisé l'utilisation de cette ressource
M. Nouri a appelé à la rationalisation de l'utilisation de cette ressource vitale, appelant les cadres du secteur à sensibiliser les citoyens à la "nécessité de faire preuve de responsabilité et de lutter contre le gaspillage de cette ressource vitale".
Le ministre en évoquant les retombées de la chute des cours de pétrole sur l'économie algérienne, a souligné que face à cette situation, le gouvernement a procédé à la révision de ses programmes de développement selon les priorités et les capacités financières du pays.
M. Nouri a indiqué dans ce sens que l'Etat accorde un grand intérêt aux ressources en eau et à l'environnement en tant que secteur stratégique et cela s'est traduit, a-t-il dit, dans la programmation de plusieurs projets au titre de la loi de finances 2016.
Parmi les réalisations du secteur durant la période 2010-2014, la réalisation de six barrages d'une capacité de 538,9 millions m3, quatre projets de transferts d'eau ainsi que la réalisation de stations de dessalement d'une capacité de production de plus de 2 millions m3/jour.
Dans le cadre du plan quinquennal 2015-2019, le secteur prévoit la réalisation de 26 barrages et le dévasement de 10 autres barrages pour économiser quelque 45 millions de m3 outre la réalisation de projets de transferts d'eau sur 450 km.
Le secteur compte également augmenter les capacités de stockage de 16%, réaliser 66 stations d'épuration et assurer la protection de 200 zones contres les inondations et réaliser quelque 1250 km du réseau d'assainissement.
Le secteur prévoit l'augmentation des superficies irriguées d'un (1) million hectares à l'horizon 2019 (1,3 million actuellement), et ce concernant l'irrigation. Après avoir réalisé d'importantes infrastructures permettant à l'Algérie de pallier les insuffisances en matière de ressources en eau, les efforts du secteur seront concentrés sur l'amélioration de la gestion de ces infrastructures notamment en matière de maintenance et d'exploitation.

Nécessité de réajuster le tarif de l'eau
Dans la même rencontre, le directeur général de l'Algérienne des eaux (ADE), Merrah Zidane, a estimé qu'il était nécessaire de réajuster le tarif actuel de l'eau pour préserver cette ressource dont la mobilisation coûte cher à l'Etat.
Soulignant que ce réajustement relevait des pouvoirs publics, M. Zidane a estimé qu'un réajustement tarifaire de l'eau était la seule solution, dans un premier temps, pour préserver cette ressource qui fait l'objet de gaspillage.
"Il y a un énorme gaspillage de l'eau", a-t-il regretté en s'exprimant au cours d'un atelier sur le service public de l'eau tenu lors de cette réunion.
Selon lui, seulement 42% du volume d'eau potable produit actuellement est facturé, le reste (58%) est réparti en 30% sous forme de pertes dans les réseaux d'alimentation et le vol à travers des branchements illicites.
Le coût de production d'un mètre cube d'eau est estimé entre 60 et 80 DA, alors que l'Etat le cède au consommateur à 18 DA seulement.
Selon les chiffres avancés par lui, pour assurer un service public de l'eau, l'Etat subit des pertes énormes. Citant l'exemple de l'assainissement, le mètre cube d'eau épurée coûte 80DA, le transfert d'un m3 d'In Salah-Tamanrasset 70DA et celui produit par le dessalement d'eau de mer 80DA.
Ces coûts devraient augmenter avec l'augmentation du prix de l'énergie de 20% et celui du gasoil de 40%.
Ce responsable a averti quant à la nécessité de "placer l'eau comme priorité nationale" étant donné les potentialités hydriques limitées du pays.
"Aujourd'hui, nous avons 17 milliards de m3, encore faut-il que le dérèglement climatique ne viendrait pas dérégler le cycle de l'eau. Dans un siècle nous aurons 17 milliards m3, alors que les besoins en eau potable, en irrigation et en industrie vont augmenter", a-t-il dit.
A terme, la seule la solution de substitution à cette raréfaction de la ressource est le dessalement d'eau de mer. "Donc, il faut penser à une tarification graduelle de l'eau", a-t-il recommandé.
Ajoutant "nous avons gagné une bataille, mais nous n'avons pas gagné la guerre de l'eau", en référence aux efforts consentis par l'Etat durant ces 15 dernières années pour mettre le pays à l'abri du stress hydrique.
Dans le seul secteur agricole, le programme quinquennal de réalisation d'un million d'hectares irrigués d'ici 2019 aurait besoin de 11 à 12,7 milliards m3 en année humide (pluvieuse), alors qu'en année sèche, un appoint de 3,3 milliards m3 serait nécessaire.

Déclarer une sécheresse est très délicat
Quand on parle de l'eau ont parle des pluies et du changement climatique qui a été parmi les sujets de l'an dernier.
L'Algérie comme d'autre pays a été touché par ce changement climatique, surtout en termes de sécheresse qui inquiète le peuple.
C'est au forum d'El-Moujahid, que la spécialiste en prévisions météorologiques, Mme Houaria Benrekta, a indiqué qu'il serait "prématuré" de déclarer la situation de sécheresse, en dépit du déficit pluviométrique enregistré durant l'année écoulée.
Mme Benrekta qui était l'invitée du forum d'El-Moudjahid, a estimé qu'il serait "prématuré" de déclarer la sécheresse tant que l'année agricole est toujours en cours et ce, en dépit d'un "déficit" pluviométrique enregistré durant l'année écoulée.
"Déclarer une sécheresse est très délicat ", a-t-elle souligné, précisant que les paramètres de désignation de cet état sont définis "par régions", eu égard à la "variabilité" de la pluie et à la position géographique de la dépression climatique.
Elle a relevé que les précipitations cumulées, ces derniers jours, permettent d'évoquer un "déblocage progressif " du déficit pluviométrique, faisant remarquer que "c'est généralement l'ouest du pays qui est pénalisé par la défaillance en pluviométrie".
L'intervenante a noté, que si le mois de décembre dernier a été marqué par un temps "doux" avec peu de pluie, les mois précédents (octobre-novembre) ont connu des passages pluviométriques "très appréciables".
Ajoutant que la saison estivale écoulée n'a pas été "caniculaire", mais plutôt "normale", y compris durant le mois de juillet où la température la plus élevée avait été enregistrée (45°) avec un fort taux d'humidité (+ 60 %), à l'origine de la forte sensation de chaleur.
Notant que le déficit pluviométrique observé en 2015 n'est pas "inédit", Mme Benrekta a rappelé que des épisodes similaires ont été observés en 2010 et en 2011, indiquant que les perturbations climatiques enregistrées en Algérie sont liées à la météorologie mondiale, comme ce fut le cas l'année écoulée qui avait connu une hausse de température moyenne du globe estimée à +0,7°.
La même spécialiste a expliqué que les données de l'office national de météorologie (ONM) s'appuient sur deux types de prévisions: l'un se calcule sur une durée de cinq jours avec un taux de fiabilité de 80%, et l'autre se fait sur la base de "probabilités", calculées sur un mois, voire sur une saison entière.
"Quel que soit la responsabilité humaine vis-à-vis des conséquences des changements climatiques, notre souci est de savoir comment faire face à ces perturbations", a-t-elle affirmé, assurant que les bulletins météo spéciaux (BMS) émis par l'ONM sont "pointus dans l'espace et le temps".
En termes chiffrés, le directeur général de l'ONM, Brahim Ihadadene, a fait savoir que c'est la wilaya de Mascara qui a connu le déficit le plus élevé par rapport à la normale (-54%), alors qu'Alger a enregistré un écart négatif de -35 %.
Il a assuré, en revanche, que des "excédents" en pluviométrie ont été enregistrés dans d'autres wilayas, le plus important étant celui de Tébessa (+37%), suivie de Constantine avec +15% puis Annaba avec +14 %.


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