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Bolivie : Evo Morales pourrait être privé d'un 4e mandat
Publié dans Le Maghreb le 24 - 02 - 2016

Les résultats partiels et plusieurs sondages donnent lundi le "non" vainqueur au référendum organisé la veille en Bolivie sur un possible quatri ème mandat pour Evo Morales. Ce dernier a promis de respecter les résultats officiels. Si cette tendance se confirme, Evo Morales devrait alors quitter le pouvoir début 2020, à la fin de son troisième mandat. Cet homme de 56 ans est au pouvoir depuis 2006. "Nous allons attendre patiemment le coup de sifflet final du tribunal électoral, nous sommes optimistes", a affirmé le dirigeant socialiste lors d'une conférence de presse. Il a assuré que les résultats du scrutin de dimanche "seront respectés" par son camp. Selon les résultats officiels portant sur 41,5% des suffrages, le non s'impose à 59%, face au oui à 41%. Deux sondages publiés dimanche soir vont dans le même sens. La chaîne de télévision privée ATB a annoncé, sur la base d'un sondage Ipsos effectué à la sortie des bureaux de vote, que le non à la révision constitutionnelle l'avait emporté par 52,3% contre 47,7%. La chaîne Unitel, citant un sondage d'Equipos Mori, a elle aussi donné le non vainqueur, avec 51% contre 49%.
BERGER DE LAMAS
Dans ce pays où le vote est obligatoire, 6,5 millions de Boliviens, plus 300 000 à l'étranger, étaient appelés dimanche à autoriser leur président à briguer en 2020 un quatrième mandat. Il pourrait ainsi rester au pouvoir jusqu'en 2025. Interrogé avant le scrutin par le quotidien espagnol El Pais, Evo Morales, ancien berger de lamas devenu le premier président amé- rindien du pays, s'est montré serein face à une éventuelle défaite. "Je suis prêt. Avec un tel record (à la tête de la Bolivie, Ndlr.), je retourne heureux et content chez moi. J'adorerais être dirigeant sportif". Lundi en milieu de matinée, le dirigeant socialiste ne s'était toutefois pas encore exprimé officiellement pour commenter le vote.
"MATCH NUL TECHNIQUE"
Dès l'annonce des premiers sondages et résultats partiels, le camp présidentiel n'a eu de cesse de qualifier ces chiffres de prématurés. Il mise notamment sur le décompte, effectué en dernier, des votes en zones rurales, les plus favorables à Evo Morales. Sceptique, le vice-président Alvaro Garcia, que le référendum devait autoriser lui aussi à briguer un quatrième mandat, a estimé "hautement probable que ces chiffres se modifient de manière radicale". Il a appelé l'opposition à ne pas se réjouir trop vite, estimant qu'il y a "un match nul technique". Et d'ajouter: "Il vaut mieux garder son enthousiasme et attendre avec patience les résultats" définitifs du Tribunal suprême électoral (TSE), a-t-il dit. Ceux-ci sont attendus dans les prochains jours.
DES FÊTES POPULAIRES
Après l'annonce de la victoire du non par les médias, les opposants au président Morales ont organisé des fêtes populaires dans plusieurs villes, notamment à Santa Cruz, dans l'est, et à Trinidad, dans le nord-est. "La Bolivie a dit non!", a lancé un des leaders de l'opposition, Ruben Costas, gouverneur de la province de Santa Cruz. Et Samuel Doria Medina, excandidat à l'élection présidentielle, vaincu à deux reprises par M. Morales, a déclaré : "Nous nous sommes réapproprié la démocratie et nous avons retrouvé le droit de choisir (...) Aujourd'hui, le projet de transformer la Bolivie en un pays à parti unique est mort!", s'est-il exclamé, saluant une "victoire du peuple".
"TRAFIC D'INFLUENCE"
Jusqu'à la semaine dernière, les partisans de la réforme étaient à égalité avec les opposants dans les intentions de vote. Mais des accusations visant M. Morales ont commencé à changer la donne. Dans les dernières enquêtes d'opinion avant le scrutin, les tenants du non devançaient largement ceux du oui. M. Morales est soupçonné d'avoir usé de son influence en faveur de son ex-compagne, Gabriela Zapata (28 ans). Cette dirigeante de l'entreprise chinoise CAMC a signé des contrats avec le gouvernement pour environ 560 millions de dollars. Plusieurs enquêtes sont en cours. Le chef de l'Etat, champion autoproclamé du socialisme du 21e siècle, a nié. "Quel trafic d'influence ? Tout ça est un montage de l'ambassade des Etats-Unis !", a-t-il répliqué.


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