La progression des relations de partenariat économique entre l'Algérie et les Emirats arabes unis passent par la réussite à Abu Dhabi, du 1er Forum d'affaires bilatérales où de nouvelles opportunités d'investissements ont été identifi ées. A cet effet, le gouvernement algérien et son homologue de l'Emirats Arabes Unis travaillent depuis toujours afin de booster les relations bilatérales, notamment dans le domaine des hydrocarbures, le pétrole et le gaz, particulièrement la situation actuelle du marché du pétrole, qui enregistre une chute brutale des cours depuis 2014. Cette situation nécessite une collaboration pertinente afin de surmont é le déficit économique actuel pour les deux pays. En ce sens, le ministre émirati de l'Energie, Suhail Bin Mohamed al-Mazrouei a souligné avanthier à Alger la volonté de son pays de renforcer la coopération avec l'Algérie dans les domaines de l'énergie et des hydrocarbures. Dans une déclaration à la presse à l'issue de l'audience que lui a accordée le ministre de l'Energie, Salah Khebri, le ministre émirati a indiqué que le gouvernement de son pays qui a racheté récemment les actifs de la compagnie espagnole Cepsa en Algérie, "poursuivra ses investissements dans le pétrole et le gaz en Algérie". M. al-Mazrouei a rappelé à cette occasion avoir reçu récemment une délégation du groupe Sonatrach pour examiner les moyens d'établir des projets communs d'investissement dans le domaine des hydrocarbures en Algérie et aux Emirats Arabes Unis. Il a souhaité le renforcement de ce partenariat énergétique entre les deux pays "au moins pour les trois prochaines décennies", rappelant que le groupe Cepsa bouclera l'année prochaine sa trentième année d'investissement en Algérie. Le ministre émirati s'est félicité également du climat d'affaires en Algérie, estimant que "si ce climat n'était pas favorable, les autres sociétés émiraties n'auraient pas continué d'investir en Algérie". "Nous nous félicitons des relations politiques privilé- giées entre les directions des deux pays. Ces relations nous imposent de mettre en place un mécanisme commun et permanent de coopération", a-t-il soutenu. Pour sa part, M. Khebri a indiqué que sa rencontre avec le ministre émirati a permis de passer en revue l'état des relations bilatérales dans le domaine de l'énergie notamment les hydrocarbures et les moyens de renforcer ces relations privilégiées. M. Khebri a relevé qu'il y a plusieurs projets communs en cours d'étude dans le domaine des hydrocarbures, souhaitant aboutir très prochainement à des résultats concrets. Pour rappel, un 1er Forum d'affaires bilatérales algéro-émirati a été tenu, à Abu Dhabi, le 17 avril en cours, où les discussions ont été couronnées par la signature de plusieurs protocoles d'accord entre le groupe public agroalimentaire Agrodiv et une entreprise émiratie pour le développement de fermes pilotes intégrées pour la production de céréales, fourrage et fruits et légumes. Un accord de coopération a aussi été signé entre le Forum des chefs d'entreprises (FCE) et la Fédération des chambres du commerce et d'industrie des EAU portant sur le suivi permanant des projets de partenariats bilatéraux. Lors de ce 1er Forum d'affaires bilatérales algéro-émirati le ministre de l'Industrie et des mines, Abdessalam Bouchouareb, a expliqué la situation des projets déjà engag és par des entreprises émiraties en Algérie mais qui n'ont pas abouti, par le fait que l'environnement dans lequel ces projets avaient été entamés n'était pas favorable. "Ces projets avaient, peut-être, été conçus dans la pré- cipitation où l'on n'avait pas pensé à tous les (aspects) concern és. Un projet doit se construire avec l'environnement du pays qui le reçoit sans omettre aucun (aspect)", relève-t-il. Mais aujourd'hui, ajoute-t-il, l'Algérie a changé et dispose d'un climat des affaires beaucoup plus attractif traduit dans le prochain Code de l'investissement qui doit aboutir avant fin juin prochain.
