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Crise d'approvisionnement en carburant en France : Les difficultés persistent, le gouvernement promet le déblocage
Publié dans Le Maghreb le 24 - 05 - 2016

Face aux difficultés d'approvisionnement en carburant dans certaines stations-services, le gouvernement a promis dimanche de libérer les dépôts bloqués par des manifestants extérieurs protestant contre le projet de loi travail.
Nous allons continuer à évacuer un certain nombre de sites et notamment les dépôts de carburant, a promis le Premier ministre Manuel Valls depuis Tel-Aviv, au cours d'une interview sur BFMTV et la chaîne israélienne i24 News.
Nous allons créer les conditions pour que, dès demain et massivement, ces dépôts puissent refonctionner, a renchéri le secrétaire d'Etat aux Transports Alain Vidalies sur France 2, distinguant les dépôts dont les salariés exercent leur droit de grève de ceux dont l'accès est interdit par des gens qui à l'extérieur font des barrages, allusion aux chauffeurs routiers répondant à l'appel de la CGT et de FO.
Dans les cas de blocage par l'extérieur, nous allons utiliser l'ordre public, a-t-il affirmé.
Sur une centaine de gros dépôts en France, cinq sont actuellement bloqués, a précisé Laurent Michel, directeur général de l'Energie et du Climat, au ministère de l'Environnement. Deux le sont en raison de la grève de leurs salariés (à Donges en Loire-Atlantique et à Dunkerque dans le Nord) et trois par des actions extérieures: au Havre (Seine-Maritime), à Cournon-d'Auvergne (Puy-de-Dôme) et entre Douchy-les-Mines et Haulchin (Nord), a-t-il ajouté.
Dimanche matin, plusieurs dizaines de CRS avaient déjà délogé de deux autres dépôts de Dunkerque les manifestants qui les bloquaient depuis jeudi matin, tandis que deux autres avaient été débloqués samedi, à Rouen (Seine-Maritime) et Lorient (Morbihan), et qu'un, en Normandie, a été levé spontanément, a rappelé Laurent Michel.
Ces blocages ont créé des difficultés d'approvisionnement pour certaines stations-service, principalement dans le Nord-Ouest de la France.
A ce phénomène s'est ajoutée une ruée de certains automobilistes à la pompe - certaines stations-service ont enregistré une consommation trois fois supérieure à la moyenne, selon Laurent Michel. Résultat: une pénurie totale ou partielle (de certains types de carburant) dans quelque 1 500 stations sur les 12 000 du pays, selon Alain Vidalies.
Sur les 2 200 stations-service exploitées par Total en France, 390 étaient en rupture partielle ou totale dimanche, dont 76 en Ile-de-France, 73 dans le Nord-Pas-de-Calais, 60 en Bretagne et autant en Normandie, a précisé le groupe français.

Amélioration lundi soir
Depuis le début du mouvement social, Total fait le nécessaire pour s'adapter à cette situation et organiser l'approvisionnement de ses stations-service en conséquence, a-t-il affirmé, dans un point sur la situation à 10h30.
Dans les cinq raffineries du groupe sur les huit que compte la France, la situation reste la même que samedi: la raffinerie de Grandpuits (Seine-et-Marne) fait face à des blocages d'expéditions de produits pétroliers et la production du site est donc passée en débit réduit, tandis que dans trois raffineries (Normandie, Donges et Feyzin) la poursuite des mouvements de contestation a provoqué des manoeuvres de mise à l'arrêt de certaines unités, ce qui affecte la production, a ajouté Total. En revanche, à la raffinerie de La Mède (Bouches-du-Rhône) toutes les unités fonctionnent normalement.
Entre les dépôts libérés et le réapprovisionnement massif qui aura lieu lundi, on peut espérer que demain soir on ait une amélioration, a estimé Laurent Michel.
Concernant la grève des chauffeurs-routiers, suite à la lettre que j'ai envoyée, les transporteurs FO ont appelé à la reprise du travail, a affirmé Alain Vidalies sur France 2. C'est une bonne nouvelle qui répond à l'action du gouvernement, a-t-il ajouté.
Patrice Clos, secrétaire général de FO Transports, a formellement démenti les propos du secrétaire d'Etat, dans un appel téléphonique à P : C'est un mensonge de la part de France 2 et d'Alain Vidalies. (...) Nous, nous avons demandé vendredi de suspendre les actions, parce que nous avons notre congrès cette semaine et que c'est le congrès qui décidera de la suite du mouvement.
Le secrétaire d'Etat a promis dans un courrier aux syndicats de routiers que le projet de loi Travail ne modifierait pas leur régime dérogatoire sur les heures supplémentaires, qui ne pourront pas être majorées de moins de 25%. Cette inquiétude concernant la rémunération des heures supplémentaires était le principal mot d'ordre de l'appel au blocage de Froce ouvrière et de la CGT.
La loi travail ira jusqu'au bout de son processus parlementaire, a de son côté affirmé Manuel Valls. Je demande à chacun de regarder la réalité, de ne pas mettre en difficulté l'économie du pays et de respecter les usagers, a-t-il lancé à l'adresse des syndicats.

Valls très déterminé
Manuel Valls s'est dit dimanche très déterminé à ce qu'il n'y ait aucune pénurie en France, alors que la CGT et FO ont appelé les chauffeurs routiers à bloquer les raffineries et dépôts de carburants pour protester contre le projet de loi travail.
Nous maîtrisons pleinement la situation, je pense qu'un certain nombre de raffineries ou de dépôts qui étaient bloqués sont débloqués ou vont l'être dans les heures ou dans les jours qui viennent. Nous sommes très déterminés à ce qu'il n'y ait aucune pénurie en France, a déclaré le Premier ministre à des journalistes, en marge d'une visite à des start-up françaises à Tel Aviv, vers 11H30 heure de Paris.
Moi, je demande à chacun de ne pas être dans cette position alarmiste qui vise au fond à faire peur (...) Moi, j'en appelle à la responsabilité de tous, a-t-il poursuivi.
J'ai été très étonné aussi d'un certain nombre de messages, notamment de la CGT et Force ouvrière, alors même que nous avons apporté des garanties encore ces dernières heures et jours sur le paiement des heures supplémentaires. Il n'y a aucune raison aujourd'hui de bloquer des dépôts ou des raffineries et de gêner nos compatriotes.
Chacun peut être pleinement conscient de la détermination du gouvernement français à ce qu'il n'y ait aucune pénurie. Nous avons les réserves de toute façon pour faire face à ces blocages et je veux dire encore une fois notre détermination à mener les réformes et je veux dire à tout le monde que la loi sur le travail, bonne pour les entreprises et pour les salariés, va suivre son cours au Parlement et sera adoptée définitivement en juillet. Personne ne peut en douter un seul instant, a-t-il affirmé.
Interrogé sur un éventuel recours aux forces de l'ordre pour lever les blocages, Manuel Valls a répondu: D'abord il faut en appeler à la responsabilité de tous, et ensuite, avec sang-froid, intelligence, dans le dialogue, je ne doute pas que nous réussirons progressivement à lever ces quelques blocages, dont il ne faut exagérer je crois à ce stade le volume.
Et je le dis encore aux Français: il n'y aura pas de pénurie et nous réussirons, je pense très vite, à rentrer dans une phase normale. En tout cas c'est ce que nous sommes en train de faire, a-t-il conclu.

Les salariés décideront de la suite du mouvement
Nous avons appelé depuis quelque temps les salariés dans les entreprises et administrations à se réunir, à faire le point sur la loi, et c'est à eux de décider s'ils rentrent dans un conflit, éventuellement sur plusieurs jours, ou pas, a déclare Jean-Claude Mailly, secrétaire général de Force ouvrière.
Dans les raffineries, c'est eux qui ont la décision et je soutiendrai leur préconisation. S'ils décident de poursuivre le mouvement, on soutiendra le mouvement.
Ce n'est pas une confédération qui décide, je n'ai pas un bouton sur mon bureau +grève générale+ et puis ça part. D'ailleurs tant mieux.
Ça se passe sectoriellement et dans les entreprises, il n'y a que là que les salariés peuvent décider s'ils lancent un mouvement ou pas. Si un mouvement est lancé, nous, on peut dire +continuez+, etc. Mais c'est eux qui décident, on ne peut pas décider à leur place. C'est normal, c'est la démocratie.
Il y a quatre raffineries (bloquées) actuellement, sur huit. Vous savez, c'est comme les casseurs, les violences... Le meilleur moyen si on veut arrêter tout ça, c'est que le gouvernement révise sa position, qu'il retire sa loi ou qu'il la bouge plus que sensiblement. C'est quand même ça l'origine des problèmes, ce n'est pas autre chose.


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