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France : Et si Hollande était le meilleur candidat de la gauche en 2017 ?
Publié dans Le Maghreb le 12 - 06 - 2016

Malgré le boulet de son impopularité, François Hollande pourrait bien être le meilleur candidat de la gauche pour l'élection présidentielle de 2017, même si la défaite doit être au bout du chemin, estiment des ministres et des
responsables socialistes.
Pour les uns, il est le seul capable de rassembler un camp aujourd'hui éparpillé et sa candidature peut préserver de minces chances de victoire de la gauche.
Pour d'autres, si le chef de l'Etat perd, la défaite sera sienne et laissera aux ambitieux le chemin libre vers d'éventuels futurs succès, en 2022 par exemple.
A dix mois du premier tour, la machine PS, que François Hollande a dirigée onze ans durant, fait tout pour pousser cette candidature, malgré des sondages désastreux.
Le Premier secrétaire, Jean-Christophe Cambadélis, a lancé la "Belle alliance populaire", qui réunira ses troupes le 2 juillet à Paris, avec l'ambition de rassembler au-delà du PS.
Le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll, anime le mouvement "hollandais" "Hé oh la gauche".
Le Premier ministre, Manuel Valls, a entamé à Evry et Clermont-Ferrand une tournée à la rencontre des Français.

"Rien n'est joué", dit Valls
Tous trois étaient réunis mercredi à Paris pour un meeting qui sonnait comme un tour de chauffe. Devant un demi-millier de militants, ils ont pilonné les projets "destructeurs de modèle social" d'un camp "ultralibéral" représenté par les candidats à la primaire de droite.
"Le temps du bilan, c'est-à-dire le temps du jugement des Français, viendra. Je fais partie de ceux qui considèrent que rien n'est joué pour la prochaine échéance", a déclaré Manuel Valls jeudi soir à Clermont-Ferrand.
Des prétendants sont toutefois dans les starting-blocks, au cas où François Hollande jetterait l'éponge.
Emmanuel Macron est "En marche", à la tête d'un mouvement qui se veut ni à droite ni à gauche, mais est de plus en plus isolé au sein du gouvernement.
Sorti du bois après une absence de 18 mois, l'ancien ministre Arnaud Montebourg appelle de ses vœux un "projet alternatif".
"Le paysage est en train de se mettre en place. Tout le monde au PS se fait à l'idée qu'en fin de compte il vaut mieux que François Hollande soit candidat", juge un ténor du parti.
"La candidature de Hollande ne garantit pas une victoire mais elle permet à chacun de préserver ses chances pour l'après-Sarkozy ou Juppé", explique-t-il.
La gauche du PS et les écologistes réclament une primaire dont le principe est inscrit dans les statuts du parti, qui décidera de ses modalités lors d'un conseil national le 18 juin.

"La chance, c'est Hollande"
Un scrutin auquel le co-fondateur du Parti de gauche Jean-Luc Mélenchon, déjà dans la course, refuse de participer. Parmi les candidats potentiels figurent, au côté d'Arnaud Montebourg, l'ancien ministre Benoît Hamon, le "frondeur" Christian Paul, les franc-tireurs Gérard Filoche et Marie-Noëlle Lienemann et Cécile Duflot, membre d'un parti Europe Ecologie-Les Verts laminé par les divisions.
"Le problème d'une primaire à gauche hors Hollande, c'est que le vainqueur n'est pas sûr d'avoir les autres derrière lui", fait valoir un responsable socialiste. "Ce serait une primaire d'éclatement. Donc la chance, c'est François Hollande."
Le chef de l'Etat fera connaître ses intentions à la fin de l'année. Un type d'annonce "qu'il a toujours fait dans un discours", rappelle un membre de son entourage.
Au gouvernement, la candidature du président sortant ne fait guère débat, même si l'enthousiasme n'est pas au rendez-vous dans le climat de tension créé par le projet très contesté de réforme du marché du travail, sur fond de menace terroriste.
"Si François Hollande est candidat, on n'est pas sûrs de gagner mais s'il n'y va pas, on est sûrs de perdre", résume un ministre.
Une autre juge cette candidature "naturelle" pour un homme qui "a quelque chose à porter, l'expérience d'un quinquennat". "Un quinquennat, ce n'est pas un laboratoire, on n'est pas des cobayes, il faut une politique durable, voir les fruits des politiques engagées", explique-t-elle.

"Gagnable"
Même désabusé, un troisième membre du gouvernement juge le scrutin de 2017 "gagnable" avec l'aide de la droite. "Si on essaie de devenir professionnels, on n'a pas perdu", dit-il. "La droite est à contre-courant. L'utralibéralisme, les Français n'en veulent pas."
Les candidats des Républicains "sont hyperautoritaires dans une société qui demande à s'exprimer. Ils sont programmatiquement dans l'erreur, donc pour nous, ce n'est pas totalement plié", ajoute-t-il.
Depuis son discours "bilan" à la Fondation Jean Jaurès, début mai, François Hollande déroule une séquence d'explication de quatre ans d'action.
Sa formule "ça va mieux", dans un pays livré aux grèves, a du mal à convaincre l'opinion, comme en témoigne sa nouvelle baisse de deux points dans le baromètre Ifop pour Paris Match, où il tombe à 16% de bonnes opinions.
Mais depuis deux mois, le chômage baisse, laissant espérer que cette condition posée par le président lui-même pour une nouvelle candidature sera remplie. Et d'autres indicateurs économiques sont également en amélioration. "Je suis convaincu que nous sommes à un tournant dans notre pays, on le voit bien dans le climat que nous pouvons ressentir.
La réponse, elle sera sur les résultats en matière de chômage, de croissance, de pouvoir d'achat", a dit jeudi Manuel Valls.
Restent deux obstacles majeurs à franchir avant la traditionnelle intervention présidentielle du 14 juillet, qui pourrait ouvrir une nouvelle séquence : un Euro de football à haut risque pour l'image de la France et le référendum sur le maintien du Royaume-Uni dans l'Union européenne, le 23 juin, qui ouvre une ère d'incertitudes pour l'Europe.


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