Le pivot de la préoccupation socio-politique du moment le plus important, le plus profond, caractérisé par la réduction des ressources financières du pays suite à la chute drastique des cours pétroliers sur le marché mondial depuis le mois de juin 2014, avec une région des plus agitées et ses graves et inquiétants événements, un bouillonnement extraordinaire de la situation mondiale sur le plan politique, militaire, sécuritaire et socio-économique, impose à l'Algérie une démarche nouvelle et des choix nouveaux dans tous les domaines. Une voie déjà tracée par le gouvernement et que vient de réitérer dimanche dernier le Premier ministre, Abdelmalek Sellal. Ce dernier en marge de l'ouverture de la session parlementaire au titre de l'exercice 2016-2017 a notamment déclaré : " L'objectif et de maintenir les grands équilibres sans toucher au pouvoir d'achat des citoyens ". Cette garantie avancée par M. Sellal traduit en elle-même, la volonté de l'Etat de faire autrement de cette mondialisation qui dévore tout sur son passage. Il s'agit dans cet agenda de transformer l'économie nationale, de réussir le pari à construire une société développée, plus de performances en valeurs courantes, l'augmentation du produit intérieur brut et du taux annule de croissance. Dans le registre commercial, il est question à l'horizon 2019 de couvrir les importations par les exportations hors du secteur des hydrocarbures. La somme de tous ces efforts vise à forger le bien-être et le bonheur des citoyens. Telle est la réalité du discours officiel de l'Algérie d'aujourd'hui. Partant, il ne sert à rien de vouloir partager ou de se laisser influencer par les chocs économiques exté- rieurs. Il faut d'abord créer les richesses. En considérant ces nouvelles données du point de vue de la stabilité et du développement social et économique, les intérêts de la société, du point de vue du bonheur et du bien-être, il est impossible de ne pas prendre compte que la cohésion et la solidarité revête une importance exceptionnelle, décisive. En face il y a ceux qui estiment qu'il est bon de " maintenir ", la désinformation démesurée, la manipulation et qui sont pour eux le seul moyen de véhiculer rancune et règlement de compte. Des manuvres qui méprisent le climat social, un état de tension qui pousse à la confrontation entre les pouvoirs publics et les citoyens, et que, en fin de compte, la rumeur, la propagande demeurent le principal moyen. Le nouveau modèle de développement et de croissance adopté récemment par les hautes instances du pays n'est que continuité. Bien sûr, il reste beaucoup à faire, tout le monde le sait. Le paradoxe est que l'économie nationale bénéficie d'un taux d'investissement qui a été et qui reste encore un des plus élevés alors que ses performances sont insuffisantes pour assurer un décollage définitif. L'explication d'un tel paradoxe est à rechercher dans la structuration du cadre et du modèle de fonctionnement de l'économie. C'est pourquoi est intervenu un nouveau modèle de développement et de croissance afin de transformer radicalement le système économique en question et afin que les investissements nationaux s'accroissent, que les entreprises du secteur public et privé deviennent plus efficientes, et le taux de croissance atteigne les niveaux nécessaires pour un développement durable. C'est, là, que réside le cur de l'action et de la stratégie du gouvernement qui s'attèle à réussir une croissance économique meilleure que par le passé, l'engagement d'une politique de profonde transformation pour lever les rigidités de l'économie natinoale. Tout citoyen raisonnable sait aussi que la promotion d'une nouvelle société, telle que voulue par le programme politique en vigueur depuis 1999, passe par le développement économique. Le gouvernement s'y emploie avec acharnement, son objectif est clair : la promotion, la transformation de la société algérienne doit être une réalité pour tous. Tous les efforts du moment vont dans ce sens. Une stratégie de relance et de développement économique et de consolidation de la sphère sociale qui repose désormais sur une vision nouvelle du devenir de l'économie nationale et de la société, et qui est fondée sur la liberté d'entreprise, la rationalisation économique et le renforcement du système de solidarité nationale.