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Basculer l'Algérie dans la nouvelle économie qui privilégie l'intelligence sur la matière
Publié dans Le Maghreb le 17 - 11 - 2016

Derrière le nouveau modèle de croissance économique se profile l'abandon de certaines lignes qui n'ont pas donné de résultats. Ordre, cohésion et évolution socio-économique sont les nouvelles priorités du gouvernement qui s'efforce d'accroître les investissements en prônant une stratégie qui s'écarte de beaucoup de cases intangibles. C'est dire que le nouveau modèle de croissance économique servirait d'épine dorsale à l'économie nationale. Tout est désormais orienté vers la production nationale, soit un nouveau bond en avant dans le secteur de l'agriculture et de l'industrie, l'amélioration continue du niveau de vie de la population et la satisfaction de leurs besoins vitaux. Cette politique va au-delà d'une modeste diversification des styles et autres modes de gestion économique et sociale et prépare sérieusement l'horizon 2019 devant mettre fin à la dépendance du pays des revenus des hydrocarbures. Une politique très révélatrice des motivations et des buts de l'Exécutif et qui ont été réexpliqués lors de la récente rencontre gouvernement-walis à travers une nouvelle feuille répondant aux lignes nouvelles des besoins du pays et où se dessinent encore les traits nets et l'objectif réel du pari économique et social. Ainsi, le gouvernement met, tout en premier lieu à son actif, le climat de paix et de sécurité, élément indispensable pour tout développement économique et social et qu'il faudra préserver et défendre. Cela étant posé, les priorités économiques et sociales actuelles, tendent vers un développement équilibré et la formation d'une base productive forte ainsi que l'orientation des ressources humaines et financières vers les secteurs les plus rentables. A ce propos il faut donc reconstituer toutes les ressources du pays pour parvenir à une réelle autonomie économique et à un meilleur climat social. Mais faudra-t-il encore que tous les secteurs économiques seront beaucoup plus profondément touchés par la remise en question du cycle économique et financier actuel. Cette voie s'avère évidente à la simple analyse des situations économiques dans nombre de secteurs.
Au stade actuel de développement atteint par l'Algérie, la promotion économique et sociale doit être davantage que par le passé. Les richesses naturelles et la production nationale considérées comme une ressource indispensable pour la maîtrise du développement économique et social sont à même d'éclairer les choix actuels, et de saisir en permanence leurs conditions de mise en œuvre pour mieux répondre aux objectifs et aux contraintes de développement. La poursuite de ce développement considéré dans tous ses objectifs et ses composantes socio-économiques devra en principe mobiliser un peu partout tout le monde. Par l'expérience et les moyens accumulés, et si les mesures et moyens appropriés sont mis en œuvre dans le cadre de la planification nationale, l'Algérie est à même de faire plus de progrès significatifs, en matière économique et sociale à l'horizon 2019. Dans ce cadre, le nouveau modèle de croissance économique devrait être le point de départ d'une nouvelle phase économique et sociale.
Dans ce sillage de modernité économique, la politique et les objectifs relatifs à cette nouvelle phase devront tirer les enseignements des évolutions et des résultats enregistrés en la matière à travers le monde et qui sont une réponse nette aux effets dévastateurs de la mondialisation. En effet, au niveau mondial, pendant ces trois dernières décennies, les répercussions économiques, sociales, culturelles, voire politiques négatives de la mondialisation sur l'évolution d'une société, ont été en s'accentuant. Dans cet esprit, l'Algérie, prenant conscience de la grande importance de ces contraintes, y consacre d'énormes ressources et autres efforts. Une stratégie qui consacre, bien sûr, la primauté à la diversification de l'économie nationale et qui valorise sur son passage l'industrie et l'agriculture. Cela constitue véritablement un tournant dans l'orientation du développement du pays avec un certain nombre d'options prédéterminées, tel que son financement en dehors du budget de l'Etat. Une démarche volontariste qui se démarque ainsi de certains choix économiques par le passé et auxquels il faudra à présent donner une nouvelle dimension à hauteur de la conjoncture difficile actuelle que traverse le pays.
Dans la perspective d'une économie se détachant progressivement de sa dépendance des hydrocarbures et se dirigeant vers l'accroissement de sa diversification, le gouvernement prend le risque que les adaptations qu'il fait servent de signal à tout un chacun pour intensifier la bataille de la productivité, de la production et la rigueur dans le travail rentable et du même coup faire éclater le processus de changement économique au-delà des limites admises. Cela est parfaitement net quand on voit la volonté sérieuse et continue du gouvernement de dialoguer avec les partenaires sociaux et économiques et avec tous ceux qui se situent au-dedans du paramètre du débat économique, tel qu'il est défini par le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, et c'est dans ce contexte que les récentes recommandations des travaux de la rencontre entre le gouvernement et les walis, et qui a été élargie aux partenaires sociaux et économiques ont leur plus importante signification.
" Le défi qui est le nôtre n'est pas seulement de convertir notre économie étatiste en économie de marché. Il est d'abord, et avant tout, de participer à l'économie mondiale de manière dynamique et créative en misant sur une économie d'entreprise compétitive et attractive au plan interne et externe pour générer des surplus économiques et financiers et ce, principalement à partir de la connaissance et de l'innovation incorporées dans ses produits. Tout se jouera en définitive dans la capacité des acteurs nationaux et leur préparation adéquate à affronter la compétition internationale en offrant tous les éléments d'attractivité pour réaliser des partenariats fructueux avec l'étranger ". (Dixit A. Bouteflika).
Dans cette grande perspective, la vraie richesse de l'Algérie, celle qui peut permettre d'envisager l'après-pétrole sans angoisse est celle des capacités créatives de tous les Algériens, de manière plus efficiente et plus ouverte sur le monde, pour faire basculer l'Algérie dans la nouvelle économie qui privilégie l'intelligence sur la matière, et la liberté créatrice sur l'aliénation des habitudes.


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