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Libye : La paix n'est pas le résultat de la force
Publié dans Le Maghreb le 03 - 12 - 2016

Selon l'envoyé spécial américain pour la Libye, les Etats-Unis ne croient plus à la solution militaire dans ce pays.
à Washington, Jonathan Winer, a affirmé mercredi, que peu de progrès ont été réalisés sur le chemin du rétablissement de la paix.
"Nous ne voyons aucune solution aux divisions politiques" en Libye par la force, a déclaré Winer lors de son audition au Congrès sur la situation sécuritaire en Libye.
"Un progrès durable ne sera possible que si les Libyens surmontent leurs différends politiques", a-t-il dit en ajoutant qu'à court terme, "une médiation intensive pour faire avancer le processus politique sera déterminante".
Le diplomate américain a reconnu que les institutions post-El-Gueddafi n'ont pas réussi à "fournir suffisamment de stabilité et d'opportunités au peuple libyen", mais a affirmé que les victoires contre l'organisation terroriste autoproclamée Etat Islamique (Daech/EI) étaient "réelles" à Syrte grâce au soutien militaire des Etats-Unis qui ont mené jusqu'ici 450 frappes aériennes coordonnées avec les pays alliés.
Pour autant il a estimé que "la lutte contre le terrorisme sur le terrain restait complexe et loin d'être terminée". "Les cellules de Daech qui ont survécu aux frappes américaines peuvent rebondir et constituer une menace pour la Libye et les pays voisins. Elles peuvent être tentées de se redéployer dans la région", a-t-il avancé.
En expliquant la vision américaine sur la future armée libyenne, Winer a expliqué qu'elle doit intégrer les militaires qui faisaient partie de l'armée régulière d'El-Gueddafi qui comprenait un large éventail de soldats qualifiés.
A Tripoli, le gouvernement d'union nationale (GNA) doit s'appuyer sur une force militaire professionnelle et fiable qui doit se substituer au "Patchwork des milices" qui assurent actuellement la sécurité dans la ville. L'étape suivante consiste à construire la garde présidentielle sous le commandement du général Nakua, a-t-il dit.
En appui aux efforts de stabilisation de la Libye, l'administration américaine a sollicité le Congrès pour une rallonge budgétaire de 148 millions de dollars au titre du budget 2017, destinée à faire face aux besoins sécuritaires dans des zones de lutte clé comme Syrte.
"Ces ressources sont essentielles pour faire protéger nos intérêts nationaux en matière de sécurité en Libye", a indiqué le diplomate américain pour défendre la demande de la Maison Blanche devant le Congrès.
Sur le plan politique, l'envoyé spécial américain, a indiqué que son pays devrait soutenir une période de transition en Libye en aidant les Libyens à établir un calendrier pour la tenue d'un référendum sur la constitution et l'organisation des élections législatives en 2017.
Le GNA a également besoin d'un soutien international pour renforcer l'économie libyenne, dont la détérioration risque d'aggraver davantage les problèmes sécuritaires du pays.
L'audition de Jonathan Winer par le Congrès américain intervient, alors que des voix aux Etats-Unis s'élèvent pour contester l'intervention militaire de 2011.
Fin octobre, l'ancien directeur Afrique du Nord au Conseil de sécurité nationale (NSC), Benjamin Fishman, a révélé au Congrès que le président Obama avait opté pour une intervention de l'Otan malgré la réticence manifeste du vice-président Joe Biden et de l'ancien secrétaire à la défense, Robert Gates.
Fishman a indiqué que l'ancien chef du Pentagone avait soutenu que la Libye représentait un intérêt minime pour la politique américaine dans la région et qu'il était difficile d'ouvrir un troisième front de lutte contre le terrorisme en plus de ceux de l'Irak et de l'Afghanistan.
Les conséquences de l'intervention militaire ont été désastreuses pour la Libye de l'aveu même du président Obama qui l'avait qualifiée de "pire erreur de sa présidence".
Le pays, en proie à des violences depuis 2011, peine à unifier ses forces pour lutter contre le groupe terroriste Daech.
Les combats changent de rythme
D'autre part, et à l'intérieur de ce pays voisin, les violences, routinières dans la capitale libyenne toujours livrée aux milices depuis la chute du régime de Kadhafi, connaissent depuis jeudi soir une intensité inhabituelle avec déploiement de chars et de pick-up et l'utilisation d'armes lourdes.
Des combats violents opposent depuis jeudi soir des milices à Tripoli avec une utilisation d'armes lourdes et déploiements de chars et de pick-up dans plusieurs quartiers du sud de la capitale.
Les combats qui ne sont pas inhabituels dans la capitale libyenne étaient plus intenses que de coutumes mais il est encore difficile de comprendre la cause de cette flambée de violence qui ont fait, selon les médias libyens au moins 7 morts. La capitale libyenne est sous la coupe de nombreuses milices certaines disposant d'un statut quasi-officiel. A la distinction entre les milices qui soutiennent le gouvernement d'union nationale (GNA) de Fayez al-Sarradj et ceux qui s'y opposent s'ajoutent également des querelles internes aux milices et des vendettas régulières.
Selon le Libyan Herald, ce seront des milices "vaguement" liée à la présidence du conseil (GNA) qui ony engagé une "attaque préventive" contre des miliciens liés au grand mufti Sadek Al Ghariani et l'ancien premier ministre, Khalifa Gouiel. Des combats ont eu lieu également depuis mercredi à Benghazi entre les forces du général Khalifa Haftar et les milices islamistes. Les deux camps sont en guerre ouvert depuis plus de deux ans.
L'Armée nationale libyenne (ANL) d'Haftar, qui refuse par ailleurs lui aussi de se soumettre au gouvernement de Tripoli, a lancé un nouvel assaut contre un des derniers quartiers tenus par des islamistes dans la grande ville de l'est de la Libye. Les combats ont fait en deux jours 11 morts et 36 blessés dans les rangs de l'ANL.


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