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Les gazoducs russes font la différence
Marché européen de l'énergie
Publié dans Le Maghreb le 29 - 01 - 2008

La course aux réserves gazières n'est pas prête de s'essouffler, notamment en Europe. Dans ce contexte, les gazoducs, en projet ou en phase de construction, vont déterminer pour les décennies à venir le contrôle de cette ressource énergétique cruciale que représente le gaz naturel.
Aussi, la compagnie russe Gazprom, qui possède les plus importants gisements de gaz du monde, aspire ainsi à contrôler aussi l'infrastructure, c'est-à-dire les gazoducs reliant la Russie à ses clients.
Tandis qu'elle essaie de reprendre le contrôle des pipelines construits en Europe à l'époque soviétique, elle assure en même temps sa position en investissant dans de nouveaux projets de gazoducs. Si, depuis 2005, le gazoduc Blue Stream transporte le gaz russe de Novorossisk jusqu'en Turquie, à Samsun, via la mer Noire, évitant ainsi de transiter par d'anciennes Républiques soviétiques, la Russie avance à pas de géant dans la mise en place d'autres gazoducs vers l'Europe, mettant à mal la stratégie européenne visant à diminuer sa dépendance au gaz russe. Ainsi, le projet de pipeline le plus contesté en Europe est le gazoduc nord-européen, plus connu sous le nom de gazoduc de la Baltique.
Sa construction avait été décidée en 2005 par l'ancien chancelier allemand Gerhard Schröder et le président russe Vladimir Poutine. La compagnie russe Gazprom détient 51% de la Nord Stream AG, tandis que deux compagnies allemandes détiennent respectivement 24,5 % des parts de ce consortium, qui acheminera à partir de 2010 jusqu'à 55 milliards de mètres cubes de gaz par an.
Le gazoduc s'étendra sur 1 200 kilomètres et traversera la mer Baltique entre la ville russe de Wyborg et la ville allemande de Greifswald.
Pour la première fois, la Russie a ainsi un accès direct au marché européen et évite les pays de transit, ce qui a donné lieu à de violentes critiques, surtout de la part des pays baltes et de la Pologne, qui se sentent court-circuités. Par ailleurs, le gazoduc South Stream, un projet russo-italien, qui doit relier, d'ici à 2013, la Russie au sud de l'Europe en passant sous la mer Noire, a connu une avancée significative.
Vendredi 21 janvier, Vladimir Poutine obtenait, tout d'abord, l'accord de la Bulgarie pour sa participation à la construction de ce gazoduc. La Russie et la Bulgarie détiendront chacune 50% du gazoduc qui traversera le territoire bulgare. En effet, la Russie envisage de faire de la Bulgarie un carrefour d'où partiraient deux branches du South Stream arrivant de Russie sous la mer Noire : l'une vers la Grèce et l'Italie, l'autre vers la Hongrie en passant par la Serbie.
Le vendredi suivant 28 janvier, lors de sa visite à Moscou, le président serbe, Boris Tadic, signait avec son homologue, Vladimir Poutine, un "accord de coopération" qui prévoit également la participation de la Serbie au gazoduc. Cette série d'accords fait peser une sérieuse menace sur le projet européen rival Nabucco, pénalisé par les incertitudes sur son financement et son approvisionnement. Ce pipe de 3 400 kilomètres, dont le coût est évalué à près de 5 milliards d'euros, doit acheminer le gaz de la région de la Caspienne jusqu'en Autriche en passant par la Turquie, la Bulgarie, la Roumanie et la Hongrie. Il serait alimenté par les champs d'Azerbaïdjan et du Kazakhstan. L'UE, qui veut diversifier ses fournisseurs, souhaite qu'une partie de son approvisionnement échappe à l'emprise croissante de la Russie et soutient Nabucco. La part du gaz russe consommé en Europe devrait passer, à terme de 25 % à 50% compte tenu de la taille des réserves de Russie, les plus importantes du monde. Plus Nabucco prend du retard, plus les projets russes avancent.


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