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Soudan du Sud : La Chine plaide pour une solution politique
Publié dans Le Maghreb le 26 - 03 - 2017

La Chine souhaite que la communauté internationale soutienne activement une solution politique au conflit sud-soudanais, a déclaré jeudi Wu Haitao, représentant permanent adjoint de la Chine auprès des Nations unies, lors d'une réunion du Conseil de sécurité sur le Soudan du Sud en présence du ministre britannique des Affaires étrangères Boris Johnson et du secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres.
"Le règlement politique est la seule solution", a-t-il souligné, ajoutant que "la communauté internationale devrait inviter toutes les parties prenantes au Soudan du Sud à cesser les hostilités et à revenir sur la voie du règlement politique en appliquant leur Accord de paix".
La Chine salue l'initiative proposée par le président Salva Kiir consistant à organiser un dialogue national et espère que toutes les parties sud-soudanaises participeront activement au processus afin de régler leurs différends par le dialogue et la consultation et de promouvoir la réconciliation en vue de parvenir la paix, à la stabilité et au développement dans le pays, a déclaré M. Wu.
Il a également appelé la communauté internationale à laisser des organisations régionales et sous-régionales telles que l'Union africaine (UA) et l'Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD) jouer pleinement leur rôle. En marge de la 28e conférence de l'UA tenue en janvier dernier, l'UA, l'IGAD et l'ONU sont convenues qu'une solution politique pacifique à la guerre civile en cours au Soudan du Sud ne pourrait être atteinte qu'à condition que toutes les parties concernées honorent l'Accord de paix de compromis signé en août 2015.Au cours de la réunion du Conseil de sécurité, M. Wu a également appelé la communauté internationale à aider le Soudan du Sud à combattre la famine et à soutenir le gouvernement sud-soudanais dans la lutte contre cette catastrophe. Il a encouragé toutes les parties impliquées dans le conflit sud-soudanais à prendre en compte les intérêts de la population et à créer des conditions favorables à l'acheminement rapide de l'aide vers les régions sinistrées. Le Soudan du Sud, qui a proclamé en 2011 son indépendance par rapport au Soudan, est enlisé dans un conflit de grande envergure depuis que des désaccords politiques ont éclaté entre M. Kiir et son ancien vice-président Riek Machar en décembre 2013, plongeant le pays dans une guerre civile.
Bien que l'Accord de paix conclu en août 2015 ait officiellement mis fin à la guerre, le conflit et l'instabilité se sont étendus à des zones précédemment non affectées.

Sanctions à nouveau évoquées au Conseil de sécurité
Le Conseil de sécurité de l'ONU s'est dit jeudi "profondément inquiet" de la dégradation de la situation humanitaire et de la famine au Soudan du Sud, les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la France évoquant à nouveau la possibilité de sanctions et d'un embargo sur les armes.
Pillages des missions humanitaires et de l'ONU, viols en série, recrutement d'enfants soldats et famine: six ans après l'indépendance, "tout l'optimisme qui avait accompagné la naissance du Soudan du Sud a été anéanti par les divisions internes, les rivalités et le comportement irresponsable de certains de ses dirigeants", a souligné le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, qui participait à la réunion du Conseil sur ce dossier.
"Malgré l'alarme sonnée par les Nations unies et la communauté internationale, le gouvernement n'a toujours pas exprimé d'inquiétude substantielle ni pris aucune mesure concrète pour répondre à la situation de sa population", a-t-il déclaré, dénonçant "un refus des dirigeants de reconnaître la crise et d'assumer leurs responsabilités pour y mettre fin."
Si l'inquiétude face à la poursuite des combats, aux atrocités commises et à l'aggravation de la situation humanitaire semble unanimement partagée, toute la question est de savoir quels moyens le Conseil de sécurité peut utiliser pour pousser les forces du président Salva Kiir et la rébellion fidèle à l'ancien vice-président Riek Machar à revenir à un cessez-le feu et à reprendre un dialogue politique conformément à un accord de paix signé en 2015. Les Etats-Unis, qui avaient proposé en vain en décembre d'imposer un embargo sur les armes à ce pays et des sanctions contre certains dirigeants, ont à nouveau évoqué cette possibilité jeudi, soutenus par la France et le Royaume-Uni.
"Nous sommes scandalisés par ce qui se passe au Soudan du Sud", a souligné Michele Sison, vice-ambassadrice des Etats-Unis, parrains de l'indépendance en 2011. "Nous avons eu avertissement après avertissement sur la perspective de nouvelles atrocités de masse (...) En décembre, certains collègues du Conseil de sécurité avaient argué qu'une telle pression serait contre-productive, car cela bloquerait le processus politique. Mais il n'y a eu aucune avancée depuis décembre, la situation s'est détériorée", a-t-elle déploré, semblant ainsi reprendre sur ce sujet la position de l'administration Obama.
Selon elle, les obstacles du gouvernement au travail des humanitaires dans les zones touchées par la famine pourraient équivaloir à "affamer délibérément les populations".
"L'embargo sur les armes est l'un des outils que pourrait utiliser le Conseil pour répondre à ces violences", a-t-elle plaidé, en rappelant que le Conseil pourrait aussi adopter des sanctions contre les responsables de cette politique.
Un projet de résolution comportant un embargo sur les armes et des sanctions contre certains dirigeants avait été rejeté en décembre, faute de réunir les neuf voix nécessaires à son adoption, sur les 15 pays membres du Conseil. La Russie, la Chine, le Japon, la Malaisie, le Venezuela, ainsi que l'Angola, l'Egypte et le Sénégal s'étaient abstenus. Le chef de la diplomatie britannique Boris Johnson, qui présidait les débats à New York jeudi, a lui aussi plaidé à nouveau pour un embargo sur les armes, indiquant qu'il redemanderait au Conseil d'examiner cette possibilité, sans toutefois donner de date.
Selon les chiffres cités par M. Guterres, quelque 100.000 Sud-Soudanais souffrent déjà de famine. Un million de personnes supplémentaires sont directement menacées, et quelque 5,5 millions de personnes pourraient manquer gravement de nourriture d'ici l'été.
Le Soudan du Sud a plongé en décembre 2013 dans une guerre civile ayant fait des dizaines de milliers de morts, malgré le déploiement de quelque 12.000 Casques bleus.
Quelque trois millions de personnes ont été déplacées par les combats, dont la moitié ont fui dans les pays voisins, pour beaucoup en Ouganda. Plus de 220.000 sont réfugiées sur les sites des Nations unies.


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