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Venezuela : Capriles écarté de la prochaine élection
Publié dans Le Maghreb le 09 - 04 - 2017

Au Venezuela le principal opposant au président socialiste Nicolas Maduro, Henrique Capriles, a été déclaré inéligible pour 15 ans, ce qui l'écarte de fait de la prochaine élection en 2018, dans un nouveau soubresaut de la crise politique qui ébranle ce pays.
L'organisme public chargé de contrôler l'action des fonctionnaires vénézuéliens lui a "imposé une sanction d'inéligibilité pour des mandats publics pour une période de 15 ans". La sanction répond à des "irrégularités administratives" durant la gestion de Capriles en tant que gouverneur de l'Etat de Miranda (nord), poste qu'il occupe actuellement. L'opposant, âgé de 44 ans, qui s'était incliné de peu face à Nicolas Maduro lors de la présidentielle de 2013, a répondu dès vendredi, lors d'une conférence de presse. "Ce n'est pas mon combat, mais celui de tous les Vénézuéliens ! (...) Nous allons défendre notre Constitution et notre pays ! (...) Le seul pour l'instant qui soit incapable de remplir son mandat dans ce pays c'est Nicolas Maduro", a-t-il rétorqué: "Si la dictature gémit, c'est que c'est peut-être bientôt notre tour, que nous avançons". Une certitude: cette mesure intervient dans un climat de forte tension au Venezuela.

Appel à la manifestation
Une nouvelle manifestation était prévue samedi à l'appel des antichavistes (du nom de l'ancien président Hugo Chavez, 1999-2013), après celle de jeudi, où quelque 10.000 opposants ont défilé contre le pouvoir dans la capitale et à ses abords, et lors de laquelle plusieurs violentes échauffourées les ont opposés à la police. Un jeune homme de 19 ans a été tué, 19 personnes blessés et 30 autres interpellées. Le pays sud-américain, qui s'est effondré économiquement avec la chute des cours du pétrole, sa principale richesse, est déchiré par une profonde crise politique depuis la victoire de l'opposition de centre droit aux législatives de fin 2015. La situation s'est enflammée ces derniers jours quand la Cour suprême, réputée proche du président Maduro, s'est brièvement arrogée les pouvoirs du Parlement, déclenchant un tollé international qui l'a poussée à faire machine arrière 48 heures plus tard.
L'opposition, réunie dans une vaste coalition, la MUD (Table pour l'unité démocratique), crie à la tentative de coup d'Etat et veut faire pression en mobilisant la population, étranglée par la crise économique. Hormis le Parlement, le chavisme contrôle toutes les institutions au Venezuela. Et depuis janvier 2016, la Cour suprême a réussi à faire annuler toutes les décisions du pouvolr législatif. Henrique Capriles a la possibilité de faire appel de son inéligibilité dans les 15 jours devant la "Contraloria", l'instance qui lui a infligé cette sanction, ou dans les six mois devant la Cour suprême. Mais l'opposition accuse ces deux organismes de servir le pouvoir. Une fois ces recours épuisés, M. Capriles devra abandonner son poste de gouverneur. Capriles, qui avait également été battu en 2012 par Hugo Chavez (décédé ensuite, entraînant de nouvelles élections en 2013), s'était déjà déclaré candidat aux primaires de la MUD pour la présidentielle de 2018. Jeudi, le chef de l'Etat avait fortement critiqué cette figure des antichavistes.
Capriles "fait partie de l'histoire de la politique vénézuélienne. Il est fini politiquement", avait lancé le président Maduro, sans faire alors référence à de possibles sanctions contre le leader de l'opposition.
Très impopulaire et soumis à une importante pression internationale, le chef de l'Etat, 54 ans, refuse d'organiser des élections anticipées comme l'exige l'opposition et entend rester au pouvoir jusqu'au prochain scrutin, prévu en décembre 2018. Dans ce pays, l'un des plus violents au monde et où de vastes manifestations en 2014 avaient fait officiellement 43 morts, l'impasse politique fait craindre que la situation ne dégénère dans la rue.


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