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Bourses : Wall Street redoute l'effet du pétrole
Publié dans Le Maghreb le 27 - 06 - 2017

A l'approche des résultats du deuxième trimestre, dont le coup d'envoi sera donné par les banques vers la mi-juillet, les investisseurs sont à l'affût de signes suggérant la poursuite des bonnes performances financières des entreprises du S&P 500, espérant y trouver une justification à la valorisation d'un marché actions américain au plus haut depuis 2004.
Or, le déroulé de ce scénario risque toutefois d'être contrarié par le reflux des cours du pétrole et par une croissance économique qui ne s'avère pas aussi soutenue qu'espéré plus tôt dans l'année.
"Un grand nombre des espoirs de progression des bénéfices repose sur un prix du brut à entre 47 et 50 dollars le baril", a déclaré Hugh Johnson, chargé des investissements chez Hugh Johnson Advisors. "Donc, si nous n'arrivons pas à ce niveau, nous n'aurons pas les résultats solides dont le marché actions a besoin. Ceci n'est pas anodin. Cela occasionne beaucoup d'incertitudes et de volatilité dans les prévisions." Le cours du brut léger américain (WTI) est plombé par une situation d'offre excessive sur le marché pétrole - et cela malgré l'accord de réduction de la production mis en œuvre par l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et une dizaine de pays, dont la Russie, non membres du cartel. S'il est ressorti en moyenne à 48 dollars depuis le début de trimestre, il a terminé vendredi à 43,01 dollars, accusant une chute de plus de 20% par rapport à un pic de 18 mois atteint en février.
Toujours porté par un effet Trump, le Dow Jones est en hausse de plus de 8% depuis le début de l'année, le S&P 500 affiche une progression de près de 9% sur la période et le Nasdaq un bond de 16,4%.
Cet élan a essentiellement été initié par un trio de promesses de Donald Trump jugé favorable à la croissance : dérégulation, baisse des impôts et grands travaux d'infrastructure. Or, plus de cinq mois après son investiture, le président américain n'a pas encore réussi à faire adopter le moindre texte d'envergure par le Congrès, ce qui conduit les investisseurs à s'interroger sur le calendrier des réformes promises par Donald Trump.

Estimations trop optimistes
Du coup, dans ce contexte de doutes et de valorisations élevées, la qualité des résultats d'entreprise est encore plus importante que d'habitude, certains redoutant une correction à Wall Street si les chiffres sont trop en-deçà des attentes.
Les analystes tablent sur une progression moyenne des bénéfices des entreprises membres du S&P de 7,9% pour le deuxième trimestre, contre une précédente prévision, remontant à avril, de 10,2% et une hausse de 15,3% au premier trimestre, selon des données Thomson Reuters.
Le compartiment technologique devrait afficher une croissance à deux chiffres de ses bénéfices, grâce notamment aux fabricants de semi-conducteurs. Le secteur bancaire devrait également connaître une période avril-juin faste, avec une hausse des résultats estimée à 8,1%.
Même si un recul des cours du pétrole peut être bénéfique pour des secteurs tels que l'industrie et les transports ainsi que pour la consommation des ménages, les anticipations pour les résultats des entreprises énergétiques sont tellement élevées que tout couac est susceptible d'être violemment ressenti.
Par rapport au deuxième trimestre 2016, quand les comptes d'un grand nombre d'acteurs pétroliers étaient dans le rouge, les bénéfices du secteur sont attendus en hausse de 683%.
Hors compartiment énergétique, l'estimation de la progression des bénéfices des composantes du S&P 500 revient à 4,8%. Si les cours de l'or noir restent faibles au second semestre, les anticipations pour le secteur devront être revues à la baisse pour le reste de l'année, a déclaré David Joy, chargé de la stratégie de marché chez Ameriprise Financial. "Aujourd'hui, la grande inconnue c'est le prix du pétrole. Les attentes pour les résultats annuels se fondent sur des cours plus élevés que ce nous avons aujourd'hui." Après avoir bondi de 23,7% en 2016, l'indice S&P des valeurs énergétiques est en repli depuis 14,4% depuis le début de l'année, accusant la plus mauvaise performance sectorielle sur la période. Indépendamment des cours du pétrole, certains analystes estiment que les acteurs de marché se montrent trop optimistes en matière de bénéfices.

Les actions européennes montent avec les banques
Les principales Bourses européennes ont ouvert en hausse lundi, soulagées par l'annonce du démantèlement de deux banques régionales italiennes en difficulté et portées par la forte hausse de Nestlé après l'entrée à son capital du fonds activiste américain Third Point.
L'indice large Stoxx 600 gagne 0,55 % à 9h35 tandis que l'EuroStoxx 50 prend 0,66 % et le FTSEurofirst 300 0,6%. Le CAC 40 à Paris avance de 0,78% et le Dax à Francfort de 0,51% alors qu'à Londres, le FTSE progresse de 0,45%.
La plus forte hausse sectorielle revient au compartiment de l'alimentation et des boissons (+1,70%), avec un bond de 3,71% pour Nestlé, qui a inscrit un record après l'entrée à son capital du fonds activiste américain Third Point.
Ce dernier demande entre autres au géant suisse d'améliorer ses marges, de lancer un programme de rachats d'actions et de se séparer d'activités non stratégiques, dont la participation de 23% dans L'Oréal. Ce dernier prend 2,98%, la plus forte hausse du CAC.
Ailleurs dans le secteur de l'alimentation, Danone s'adjuge 1,41%, AB InBev 0,89% et Pernod Ricard 1,19%.
Autre secteur recherché, les banques profitent du soulagement lié au démantèlement de Banca Popolare di Vicenza et Veneto Banca, dont Intesa Sanpaolo reprendra les actifs sains avec une aide financière de l'Etat, tandis que ce dernier assumera les coûts liés aux actifs à risques et aux réductions d'effectifs, pour un montant total susceptible d'atteindre 17 milliards d'euros.
L'indice de la Bourse de Milan progresse de 1,07% et l'indice FTSE des banques italiennes de 2,52% tandis qu'Intesa Sanpaolo gagne 3,44%. L'indice Stoxx des banques de la zone euro, lui, 1,2%.
Parallèlement, l'écart de rendements entre les obligations d'Etat à dix ans italiennes et allemandes se creuse légèrement, à 168 points de base.
Cette ouverture positive des marchés européens s'inscrit dans un mouvement plus large de hausse des actions motivé par l'optimisme général sur la croissance mondiale. En Asie, la Bourse de Tokyo a limité sa progression à 0,1% sur fond de stabilisation du yen face au dollar, au terme d'une séance animée par le dépôt de bilan de l'équipementier automobile Takata, dont une partie des activités devrait être reprise par l'américain Key Safety Systems (KSS) pour 1,6 milliard de dollars (1,4 milliard d'euros).
Mais ailleurs sur le continent, Séoul a inscrit un nouveau record et Taiwan un plus haut de 27 ans tandis qu'à Shanghai, l'indice CSI300, en hausse de 1,27% évoluait à un pic de près de 18 mois.

Marché des changes attentiste
Sur le marché des changes, le dollar cède un peu de terrain face à un panier de référence composé de six devises internationales, dont l'euro, qui remonte juste au-dessus de 1,12 dollar. Les cambistes attendent entre autres de connaître le sort que le Congrès américain réservera au nouveau projet de réforme de l'assurance santé. L'euro baissait un peu face au dollar, les cambistes optant pour la prudence au début d'une semaine à l'agenda chargé en publication d'indicateurs économiques aux Etats-Unis.
Vers 09H25 GMT (11H25 HEC), l'euro valait 1,1184 dollar, contre 1,1193 dollar jeudi vers 21H00 GMT. La monnaie européenne gagnait un peu de terrain face à la devise nipponne, à 124,91 yens pour un euro - grimpant même vers 08H10 GMT à 124,98 yens, son niveau le plus fort en trois semaines et demie - contre 124,57 yens vendredi.
Le billet vert aussi montait face à la devise japonaise, à 111,69 yens pour un dollar contre 111,29 dollars. "L'opinion sur le dollar a été mitigée ces derniers temps, les opérateurs de marché se montrant de plus en plus sceptiques vis-à-vis des projets de la Fed (Réserve fédérale américaine) de normalisation de sa politique monétaire", a observé Derek Halpenny, analyste chez Bank of Tokyo-Mitsubishi UFJ. En début de semaine dernière, le dollar avait temporairement grimpé, atteignant même son plus haut niveau en trois semaines face à l'euro (à 1,1119 dollar pour un euro), suite à des commentaires de responsables de la Fed jugés encourageants pour la poursuite du resserrement monétaire de la banque centrale américaine. Vers 09H25 GMT, la livre britannique se stabilisait face à la monnaie européenne, à 87,91 pence pour un euro, comme face au dollar, à 1,2721 dollar pour une livre. La monnaie suisse baissait un peu face à l'euro, à 1,0861 franc pour un euro, et face au dollar, à 0,9712 franc pour un dollar.
La devise chinoise poursuivait sa baisse face au billet vert, à 6,8401 yuans pour un dollar contre 6,8366 yuans vendredi à 15H15 GMT, quand elle avait atteint son niveau le plus faible en fin d'échanges en un mois.
L'once d'or valait 1.241,58 dollars - après être tombé vers 08H00 GMT à 1.235,95 dollars, son niveau le plus faible en six semaines - contre 1.255,70 dollar vendredi soir.


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