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Portés par des signes d'un recul de la production aux USA : Les prix du pétrole progressent
Publié dans Le Maghreb le 03 - 07 - 2017

Les cours du pétrole ont terminé la séance sur une forte progression vendredi, portés par de nouveaux signaux sur une baisse de la production de brut aux Etats-Unis.
Le prix du baril de "light sweet crude" (WTI), référence américaine du brut, a gagné 1,11 dollar à 46,04 dollars sur le contrat pour livraison en août au New York Mercantile Exchange (Nymex).
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août a terminé à 47,92 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 50 cents par rapport à la clôture de la veille.
Les cours, qui montaient dès le début des échanges, ont accéléré leur progression après l'annonce d'un recul du nombre de puits de pétrole en activité aux Etats-Unis, selon le décompte hebdomadaire du groupe privé Baker Hughes.
"Cela suggère que la récente chute des prix commence à avoir un impact sur ce que font les producteurs sur le terrain", avance Andy Lipow, de Lipow Oil Associates.
Le baril de WTI a perdu près de 10 dollars en un mois avant de tomber la semaine dernière à son plus bas niveau depuis août 2016. Les cours ont depuis regagné un peu de terrain, une reprise amplifiée mercredi par l'annonce d'une baisse de la production de pétrole brut de 100.000 barils par jour la semaine dernière aux Etats-Unis.
Il s'agissait du "plus fort recul hebdomadaire depuis juillet 2016", remarque Stephen Brennock, analyste chez PVM.
Ces éléments laissent entrevoir un resserrement de l'offre sur un marché où le pétrole est abondant.
Mais les investisseurs "sont encore très sensibles au fait que la réduction de l'offre de 1,8 million de barils par jour promise par l'Opep (l'Organisation des pays exportateurs de pétrole)" et ses partenaires pour permettre aux prix de se reprendre "va très probablement être contrebalancée par la hausse de la production dans certains pays", relève Gene McGillian de Tradition Energy.
La Libye notamment "pourrait extraire en juillet jusqu'à 1 million de barils par jour et le Nigeria continue d'augmenter sa production", relève Andy Lipow.
Ces deux pays sont membres de l'Opep mais sont exemptés de quotas du fait de leurs problèmes politiques. Nombre d'analystes doutent que les prix du pétrole soient sortis de leur déprime.
"Le pétrole reste vraiment sous pression en raison de la hausse des réserves mondiales et donc toute appréciation des prix doit être considérée comme un rebond technique", explique Lukman Otunuga, analyste chez FXTM. Le marché pétrolier profitait par ailleurs de la faiblesse actuelle du dollar face aux autres devises, alors que les spéculations vont bon train sur un possible resserrement monétaire au Royaume-Uni ou en zone euro.
La baisse du billet vert rend moins onéreux et donc plus attractifs les achats de brut, libellés en dollar, pour les investisseurs munis d'autres devises.

Hausse en Asie
Le pétrole poursuivait sa remontée en Asie vendredi, toujours soutenu par l'annonce d'une baisse de la production américaine. Vers 05H40 GMT, le baril de light sweet crude (WTI), référence américaine du brut, pour livraison en août, progressait de 22 cents à 45,15 dollars dans les échanges électroniques en Asie.
Le baril de Brent, référence européenne, pour livraison en août, gagnait 25 cents, à 47,67 dollars. Les cours sont désormais depuis six jours en hausse. Une tendance qui a été soutenue mercredi par l'annonce d'une baisse de la production américaine.
Cette baisse est cependant davantage le reflet de l'impact d'une tempête tropicale dans le Golfe du Mexique que le signe d'une diminution durable de la production américaine.
"La baisse de production américaine risque d'être temporaire", a averti Dongyul Lim, de CMC Markets.
Après avoir perdu près de 10 dollars en un mois, le prix du WTI est tombé le 21 juin à son plus bas niveau depuis août sous la pression des inquiétudes sur une offre mondiale de brut trop abondante à un moment où la demande reste terne.

La production de l'Opep au plus haut de l'année
La production de l'Opep a augmenté de 280.000 barils par jour (bpj) en juin, au plus haut de l'année de 32,72 millions bpj, en raison de la hausse de la production du Nigeria et de la Libye, deux pays exemptés de l'accord de réduction de la production en vigueur depuis le début de l'année et jusqu'en mars 2018.
L'Arabie saoudite et le Koweït ont largement respecté cet accord permettant à l'ensemble de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole d'afficher en juin un taux de conformité de 92% contre 95% en mai, suivant une enquête Reuters.
"La hausse de la production de l'Opep repoussera d'autant le moment où l'équilibre du marché pétrolier sera rétabli", a dit Carsten Fritsch, analyste de Commerzbank. C'est le Nigeria qui a le plus augmenté la production en juin, suivi de la Libye, les deux pays n'ayant pas à respecter l'accord de réduction de la production en raison de troubles internes qui perturbent leurs extractions et leurs exportations.
L'Arabie saoudite a un peu augmenté sa production en juin mais malgré tout elle l'a réduite de 564.000 bpj au total, bien plus que l'objectif qui était de 486.000 bpj.
L'Opep avait annoncé en 2016 un objectif de production de 32,5 millions bpj, fondé sur les chiffres bas du Nigeria et de la Libye. L'objectif prenait en compte l'Indonésie, qui a depuis quitté l'organisation, mais pas la Guinée Equatoriale, dernier pays en date à avoir rejoint le cartel, fin mai.
Le total de 32,72 millions bpj de juin inclut la production de ce dernier pays, estimée à 150.000 bpj.

Hausse surprise des stocks de brut US
Les stocks de pétrole brut ont enregistré une hausse surprise la semaine dernière aux Etats-Unis tandis que les réserves d'essence ont reculé, selon des chiffres publiés mercredi par le département américain de l'Energie (DoE). Lors de la semaine achevée le 23 juin, les réserves commerciales de brut ont progressé de 100.000 barils et atteint 509,2 millions de baril alors que les analystes interrogés par l'agence Bloomberg tablaient sur une baisse de 2,25 millions de barils.
A ce niveau, les réserves commerciales de brut sont en hausse de 2,7% par rapport à la même époque de 2016 et restent dans la moitié supérieure de la fourchette moyenne pour cette période. En tenant compte d'un nouvel abaissement des réserves stratégiques, les stocks totaux de pétrole brut ont reculé de 1,3 million de barils. Du côté des réserves d'essence, le DoE a annoncé une baisse de 900.000 barils, tandis que les estimations des économistes compilées par Bloomberg prévoyaient un statuquo. Ce chiffre était particulièrement attendu au moment où la demande est censée repartir avec le début de la saison au cours de laquelle les Américains utilisent plus leur véhicule.
Les réserves d'essence affichent toutefois une hausse de 0,8% par rapport à la même période de l'année précédente et restent au-dessus de la limite supérieure de la fourchette moyenne à cette époque. Les stocks de produits distillés (fioul de chauffage, etc.) ont baissé de 200.000 barils, alors que les analystes interrogés par Bloomberg anticipaient une progression de 934.000 barils. Ils sont toutefois en hausse de 1,2% par rapport à la même époque de 2016 et passent au-dessus de la limite supérieure de la fourchette moyenne pour cette période.

La production baisse
Très surveillée par les analystes dans un contexte d'accélération persistante de l'activité des sociétés aux Etats-Unis depuis l'automne, la production américaine a baissé de 100.000 barils par jour (b/j), à 9,250 millions de barils par jour (mbj). Depuis le début de l'année, l'extraction de brut dans le pays n'a enregistré que six semaines de baisse.
Egalement scrutés, puisqu'ils servent de référence à la cotation du pétrole à New York, les stocks de brut du terminal de Cushing (Oklahoma, Sud) ont de nouveau reculé, de 300.000 barils à 60,8 millions. Toutes catégories confondues, mais sans prendre en compte la diminution des réserves stratégiques, les stocks américains de produits pétroliers ont augmenté de 800.000 barils. Les raffineries américaines ont ralenti la cadence, fonctionnant à 92,5% de leurs capacités contre 94,0% la semaine précédente. Du côté de la demande, sur les quatre dernières semaines, les Etats-Unis ont consommé en moyenne 19,9 mbj de produits pétroliers, soit une baisse de 2,7% par rapport à la même époque de 2016. Pendant la même période, la demande d'essence a baissé de 2,4% et celle de produits distillés a progressé de 2,9%, dans les deux cas sur un an.
Le marché du pétrole accentuait la tendance à la hausse sur laquelle il était juste avant la diffusion des chiffres du DoE.


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