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Hommage posthume au prolifique auteur
13e anniversaire du décès de l'écrivain Rachid Mimouni
Publié dans Le Maghreb le 14 - 02 - 2008


L'auteur de La ceinture de l'ogresse avait rendu l'âme un 12 février de l'année 1995, dans un hôpital parisien. Il avait 50 ans. L'un de ses romans par lequel le succès lui était arrivé en 1982, Le fleuve détourné, a été récemment adapté au théâtre par l'actuelle directrice de la Maison de la culture de Béjaïa, Hamida Aït El Hadj. La pièce avait été présentée à la faveur de “ Alger, capitale de la culture arabe”, dans quelques théâtres et a eu un relatif succès. Le casting de la pièce qui avait rassemblé un nom du chaâbi, Réda Doumaz et un nom du rapp, Lotfi Double canon pour la première fois, avait quelque chose de déstabilisant…Bref, Hamida Aït El Hadj aurait donné vie à une œuvre qui a marqué la littérature algérienne de la deuxième génération. A l'occasion de la journée commémorative du 13e anniversaire du décès de l'écrivain, il aurait été plutôt judicieux de mettre cette pièce même à l'affiche. Les organisateurs qui avaient remis à titre posthume à Boudouaou, la ville natale de Rachid Mimouni, une distinction du “ mérite culturel ” avaient plutôt proposé, en clôture, un produit local, Essafir (L'ambassadeur) d'une vague association de la même ville. Cette journée commémorative s'est déroulée à Boudouaou dans la wilaya de Boumerdès en présence de la famille du défunt. L'anniversaire coïncidait avec un autre événement qui n'a pas trouvé d'écho dans la presse, la quatrième édition du Forum sur la littérature algérienne d'expression française, organisée au centre culturel de cette ville. Le trophée posthume a été remis aux trois sœurs de Rachid Mimouni alors qu'un texte envoyé à partir de Paris par l'écrivain Yasmina Khadra, actuellement responsable du Centre culturel algérien de Paris, a été lu. Dans son message, l'écrivain Mohamed Moulessehoul (Yasmina Khadra ndlr) avait fait l'apologie de son confrère, en le qualifiant de “ géant ” de la littérature algérienne d'expression française, pour la qualité de ses œuvres. En plus de ces symboliques moments, des expositions d'œuvres de l'auteur de Tombeza et des photos retraçant certaines périodes de sa vie et de son parcours littéraire, ainsi qu'une projection vidéo d'une interview réalisée avec le romancier, ont été proposées au public. Une table ronde sur les périodes-phares de la vie de Mimouni à la lumière de ses grandes œuvres littéraires a été animée, par la même occasion, par des professeurs et universitaires de la wilaya de Boumerdès. C'est dans les années 70 que Rachid Mimouni commençait à publier ses textes dans la revue Promesses (El Wuoud) avant d'atterrir dans les programmes de certaines universités. Après l'obtention d'une licence en sciences de la faculté d'Alger en 1968, il fut recruté en tant qu'adjoint à la recherche à l'Institut national de développement industriel de Boumerdès. Par la suite, il décida de poursuivre des études supérieures en commerce à l'université de Montréal (Canada), puis à l'école du Commerce d'Alger, qu'il rejoignit en 1976. Rachid Mimouni a signé de nombreuses œuvres dont Une Paix à vivre, Le printemps n'en sera que plus beau, Tombeza en 1984. L'honneur de la tribu, La ceinture de l'ogresse, Une peine à vivre et La malédiction parurent successivement en 1989, 1990, 1991 et 1993. Plusieurs fois distingué à l'étranger, Rachid Mimouni fut, tour à tour, lauréat du Prix de l'amitié franco arabe et celui de la critique littéraire (prix Robin de la francophonie), le Prix de la littérature cinématographique du festival de Cannes pour son roman L'honneur de la tribu, le prix de l'Académie française pour son œuvre La ceinture de l'ogresse, avant d'être distingué en 1994 par le Prix de la liberté littéraire pour La malédiction puis le prix du grand Atlas en 1995 pour l'ensemble de ses œuvres. De par la situation précaire de sa famille et sa position d'unique mâle, il fut contraint à aider son père en se faisant embaucher dans les champs de tabac, parallèlement à la poursuite de ses études secondaires. Les effets de “ cette double vie ” apparaissent clairement dans ses premiers essais littéraires entamés à l'âge de 14 ans. Rachid Mimouni demeure l'un des écrivains algériens qui a marqué une époque, celle de la génération de l'après-guerre.

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