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Introduction de la finance islamique dans le domaine bancaire Le processus du lancement des banques islamiques en marche
Publié dans Le Maghreb le 17 - 10 - 2017

Le processus du lancement officiel de l'introduction de la finance islamique dans le système bancaire a débuté bien avant que le Premier ministre, M. Ahmed Ouyahia l'ait déclaré lors de la présentation du plan d'action de son Gouvernement pour la poursuite du programme du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika.
En effet, l'Association des banques et des établissements financiers (ABEF), dirigée par M. Boualem Djebbar, travaille depuis quelques temps sur le plan de la sensibilisation et de la formation pour la bonne préparation de l'opération d'introduction de la finance islamique dans le domaine bancaire.
La Banque d'Algérie vient d'ailleurs d'autoriser les banques à créer des guichets dédiés exclusivement à la finance islamique.
Ainsi et dès le mois prochain, des banques publiques vont lancer des fenêtres islamiques en interne dans la perspective de commercialiser des produits bancaires conformes aux préceptes de la religion islamique.
Ce seront donc des genres de filiales en interne qui proposeront des produits d'épargne et de financement en veillant à ce que cette activité soit étanche par rapport aux activités conventionnelles.
Et l'heure est donc aux préparatifs intenses en sein de toutes les banques publiques pour concrétiser ce genre de financement que ce soit au niveau de l'épargne ou à celui des types de financements.
Une manière comme une autre pour ces banques publiques de diversifier leurs produits et de satisfaire la clientèle potentielle. Encore faut-il préciser que ce genre de marché existe bel et bien et " sa " clientèle sollicite ce type de financement. Les banques connaîtront apparemment un rush dès le lancement de cette opération pour répondre à cette demande. Mais à condition d'abord de bien communiquer.
La priorité actuelle de toutes ces institutions financières qui s'apprêtent à entrer de plain-pied dans cette " nouvelle stratégie " commerciale se doivent de développer un véritable plan de communication et d'information pour gagner cette clientèle qui ne demande qu'à comprendre le mécanisme afin de s'engager pratiquement.

Récupérer l'argent de l'informel
Un des objectifs importants que veut atteindre en parallèle le Gouvernement est la récupération de l'argent de l'informel qui pèse lourdement sur la balance commerciale.
Après avoir essayé deux systèmes pour ne pas dire carrément proposé deux offres, l'actuel gouvernement propose cette troisième.
On se souvient en effet, que les précédents gouvernements avaient proposé d'abord la mise en conformité fiscale volontaire dès la mi-2015 puis l'emprunt obligataire pour la croissance en avril 2016 dont la durée était de six mois. Depuis ces deux initiatives dites d'inclusion financière, qui n'ont pas réalisé les résultats escomptés, on passe donc à cette troisième proposition pour ne pas dire offre consistant justement à l'introduction de la finance islamique dans le système bancaire.
Pour ce faire justement, le Premier ministre, Ahmed Ouyahia a affirmé lors d'une séance consacrée aux réponses aux questions des députés sur le plan d'action du gouvernement, que la loi de Finances 2018 prévoit l'introduction de chèques islamiques dans le Trésor de l'Etat, ainsi que l'introduction avant la fin de l'année 2017 de la finance islamique dans le domaine bancaire pour deux banques publiques contre quatre autres banques publiques en 2018.
S'agissant des fonds de l'économie parallèle, le premier ministre a indiqué que les chiffres présentés par le gouverneur de la Banque centrale montrent que l'Algérie disposait jusqu'à juillet 2017 de 14.500 milliards de dinars dont 2700 mds de dinars en circulation sur le marché parallèle.

Les " sukuk " l'année prochaine
Il est attendu également une émission souveraine de "sukuk" (titres financiers islamiques), courant 2018, d'où la nécessité de mettre en place des mécanismes et des instruments de liquidité appropriés au niveau des banques centrales.
Ce mode de produits de la finance islamique, estime le gouvernement, pourrait bien permettre de récupérer la plus grosse masse possible d'argent qui circule au sein de l'économie souterraine. Celle-ci pèse d'ailleurs environ 45% du Produit national brut (PNB) selon une récente enquête de l'Office national des statistiques (ONS).
Quant aux estimations de la Banque centrale des montants en monnaie fiduciaire en circulation dans les réseaux informels, elles oscillent entre 1500 et 1700 milliards de dinars.
Encore faut-il que l'Etat s'engage à fond pour le développement de la finance dite alternative qui se situe à peine à 2% des flux bancaires dans le pays, correspondant à une valeur de 200 milliards de dinars seulement.
En tous les cas, le président de l'Association des banques et des établissements financiers (ABEF), Boualem Djebbar espère bien, que l'introduction de la finance islamique dans le paysage bancaire du pays connaisse un succès notamment en matière de bancarisation, de drainage d'épargne et en termes de participation au développement économique. Amène.


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