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Interdits d'entrer dans la ville de Laâyoune : Des eurodéputés dénoncent la décision du Maroc
Publié dans Le Maghreb le 30 - 10 - 2017

Cinq membres de l'intergroupe paix pour le Sahara occidental au Parlement européen dont la présidente de l'intergroupe Jytte Guteland et ses deux vice-présidentes, Paloma Lopez et Bodil Valero ont été empêchés de descendre de l'avion qui les transportaient depuis Strasbourg via les îles canaries, vendredi dernier.

Ces députés européens ont dénoncé la décision des autorités marocaines d'occupation qui leur ont refusé l'accès au Sahara occidental, alors qu'ils s'apprêtaient à aller dans les territoires occupés pour s'y enquérir de la situation des droits de l'homme.
Ces eurodéputés devaient y rencontrer les organisations de défense des droits de l'homme et des représentants de la société civile.
L'expulsion de la délégation de parlementaires européens de la ville de Laâyoune dans les territoires occupés du Sahara occidental intervient quelques jours seulement après l'adoption par le Parlement européen d'un accord euro-méditerranéen relatif aux services aériens entre la Communauté européenne et ses Etats membres, d'une part, et le Royaume du Maroc, d'autre part, couvrant le Sahara occidental.
Ce n'est pas la première fois que les autorités marocaines refusent l'accès au territoire du Sahara occidental, pour toute personne voulant s'enquérir de la situation des droits de l'homme dans cette partie occupée illégalement par le Maroc.
Et ça ne serait certainement pas la dernière. Car, les autorités marocaines veulent toujours cacher la réalité de la répression systématique que subissent les Sahraouis quotidiennement. D'ailleurs le dernier assassinat de la jeune Mentu Ment Mohamed Echeikh à Dakhla, en est une preuve des plus concrètes des abus dont excellent les Marocains dans cette partie qu'ils ne veulent pas restituer à ses populations légitimes
La présidente de l'Intergroupe "paix pour le Sahara occidental" au Parlement européen, Jytte Guteland a affirmé que "Nous sommes venus ici en tant que membres du Parlement européen pour observer de nos propres yeux la situation sur place et avoir la possibilité d'écouter la société civile. En tant que parlementaires, nous voulons être suffisamment informés de la situation au Sahara occidental, d'autant plus que nous serons appelés à s'exprimer sur un accord d'association UE-Maroc modifié", a-t-elle déclaré dans un communiqué.

Réaction de Mohamed Sidati
Réagissant à cet état de fait, le ministre sahraoui délégué pour l'Europe, Mohamed Sidati, a dénoncé la politique de l'UE qui "préfère fermer les yeux sur les pratiques marocaines au Sahara occidental occupé", fustigeant le "silence" et le "double langage" de ses instances, notamment de la Commission européenne qu'il accuse de "chercher à contourner la décision de la CJUE", encouragée dans cette voie par la France et l'Espagne.
D'autre part, et dans une lettre adressée aux présidents des différentes instances de l'UE, le ministre sahraoui a soutenu que cette énième expulsion de députés européens n'a d'autres objectifs que celui de "cacher les crimes contre l'humanité commis par les autorités marocaines d'occupation dans les territoires occupés du Sahara occidental".
Exprimant sa solidarité avec les eurodéputés expulsés: Jytte Guteland, Paloma Lopez, Bodil Valero, Lidia Senra et Josu Juaristi, M. Sidati a exhorté l'UE et les organisations européennes de défense de droits de l'Homme à "agir en urgence pour lever le siège militaire et le blocus médiatique imposés à la région".
Le ministre sahraoui a souligné également l'urgence de permettre aux observateurs indépendants et à la presse internationale d'accéder librement au Sahara occidental et d'y circuler en toute liberté.
M. Sidati a appelé les organisations internationales à faire pression sur le Royaume du Maroc pour qu'il libère tous les militants des droits de l'homme et les prisonniers politiques sahraouis, détenus dans les prisons marocaines, en particulier les prisonniers dits du groupe de Gdeim Izik.
Il a demandé, en outre, à l'UE d'exiger du Royaume du Maroc qu'il respecte le droit international en ce qui concerne "le pillage des ressources naturelles du Sahara occidental", mettant l'accent sur la nécessité de se conformer à l'arrêt de la Cour européenne de justice (CJUE) qui a conclu que les accords d'association et de libéralisation UE-Maroc ne sont pas applicables au Sahara occidental.
Il est tout aussi important de signaler que les députés ont jugé la visite dans les territoires occupés du Sahara occidental "particulièrement importante" étant donné que la Commission européenne négocie actuellement avec le Maroc un accord additionnel à l'accord d'association UE-Maroc pour se conformer à l'arrêt de la Cour européenne de justice (CJUE) qui a conclu que les accords d'association et de libéralisation UE-Maroc ne s'appliquent pas au Sahara occidental.
Encore faut-il bien rappeler que dans sa décision rendue le 21 décembre dernier, la CJUE a souligné que le Maroc et le Sahara occidental sont deux territoires "séparés et distincts" et qu'aucun accord international ne peut s'appliquer à ce dernier sans le consentement du peuple sahraoui.


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