Chanegriha supervise l'exécution d'un exercice tactique avec munitions réelles en 3ème Région militaire    L'ambassadeur du Royaume du Lesotho salue le soutien de l'Algérie aux efforts de développement dans son pays    Le nouvel ambassadeur de Cuba met en avant le caractère historique des relations algéro-cubaines    Le président de la République reçoit l'ambassadeur du Royaume de Bahreïn en Algérie    La Palestine deviendra membre à part entière de l'ONU grâce à la ténacité de l'Algérie    Coupe du monde de Gymnastique : Kaylia Nemour sacrée aux barres asymétriques    Tlemcen: début de la 8ème édition du Concours national des étudiants de tajwid    Energie et mines : Arkab reçoit la DG de la compagnie britannique Harbour Energy    Tournoi de l'UNAF U17 : l'Algérie bat la Libye (2-0) et se relance    Algérie-Tunisie-Libye: début de la cérémonie de signature de l'accord portant création d'un mécanisme de concertation sur la gestion des eaux souterraines communes    "Nous nous emploierons à exploiter le sel provenant du dessalement de l'eau de mer"    Coupe d'Algérie (demi-finales): le MC Alger renverse le CS Constantine et accède à sa 10e finale    Parquet de la République: ouverture d'une enquête suite à l'effondrement du plafond d'une classe dans une école primaire à Oran    Tamanrasset: 7 morts et 15 blessés dans un accident de la route    Algérie/Tunisie: Journée d'information sur la pêche au profit des investisseurs des deux pays    Numérisation du secteur du Travail: Bentaleb visite plusieurs organismes    Ouverture des coffres contenant les livres de l'érudit Cheikh Abdelhamid Ben Badis offerts comme Wakf à Djamaâ El-Djazaïr    Festival national du théâtre universitaire "Mahieddine Bouzid": la pièce "Moutaham" de l'université de Sidi Bel Abbes décroche le prix de la meilleure représentation complète    Une mission d'information provisoire de l'APN effectue une visite dans la wilaya    L'appréciation du dinar algérien passe par l'accroissement de la production et de la productivité    La Hongrie bloque l'octroi de 2 milliards d'euros de l'UE    Mondiaux du 20 km/marche : Le tandem algérien Aloui-Azzi 56e au relais-mixte    La JSES bat l'OMA et se rapproche du dernier carré    Championnat d'Afrique de volley : Le WAT termine neuvième    Le ministre de la Justice insiste sur la fourniture de services de qualité aux citoyens    De nouvelles plate-formes pour une meilleure prise en charge des préoccupations des citoyens    Un terroriste abattu et des armes récupérées à Médéa    Saisie de plus d'un quintal de viande rouge    Une bande de trafiquants de psychotropes neutralisée    Rebondissement dans l'affaire de la famille de l'ex-gendarme menacée de se retrouver à la rue    Plus de 14.000 enfants tués à Gaza    Le ministre espagnol des Affaires étrangères exige un cessez-le-feu permanent dans la bande de Gaza    À Istanbul, une manifestation a été organisée à l'occasion de la visite de Steinmeier    « Occupation française et résistances dans le Sud-Ouest algérien »    En hommage au moudjahid Ibrahim Ag Abekda    Le 6e Festival du rire «Algé'Rire» s'ouvre le 30 avril    Témoignage. Printemps Amazigh. Avril 80        L'ORDRE INTERNATIONAL OU CE MECANISME DE DOMINATION PERVERSE DES PEUPLES ?    Le Président Tebboune va-t-il briguer un second mandat ?    L'imagination au pouvoir.    Le diktat des autodidactes    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    Pôle urbain Ahmed Zabana: Ouverture prochaine d'une classe pour enfants trisomiques    El Tarf: Des agriculteurs demandent l'aménagement de pistes    Ils revendiquent la régularisation de la Pension complémentaire de retraite: Sit-in des mutualistes de la Sonatrach devant le siège Aval    Coupe d'afrique des nations - Equipe Nationale : L'Angola en ligne de mire    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Taxes américaines : L'UE prête à "se défendre", Trump veut discuter barrières douanières
Publié dans Le Maghreb le 14 - 03 - 2018

L'UE a promis lundi de se défendre face à ceux qui veulent l'"intimider" par des mesures protectionnistes au moment où Donald Trump menace de lourdes taxes ses industries sidérurgique et automobile. Mais elle espère encore éviter "une guerre commerciale" avec Washington. "Nous avons vu récemment comment (le protectionnisme) est utilisé comme une arme pour nous menacer et nous intimider. Mais nous n'avons pas peur et nous nous défendrons contre les intimidateurs", a affirmé lundi la commissaire européenne au Commerce Cecilia Malmström, sans toutefois directement mentionner les Etats-Unis ou M. Trump. Le président américain a pour sa part assuré dans un tweet que son secrétaire au Commerce Wilbur Ross allait discuter avec des représentants européens de "l'élimination des importantes barrières douanières et tarifs qu'ils utilisent contre les USA". "C'est injuste pour notre agriculture et notre secteur manufacturier", a-t-il estimé, sans donner de précisions. La Commission européenne n'a fait aucun commentaire sur cette annonce, mais son vice-président Jyrki Katainen avait clairement indiqué vendredi que si l'UE était ouverte "au dialogue" avec Washington, elle n'avait pas l'intention de s'engager dans "une négociation commerciale" ou de faire "des concessions". Malgré les mises en garde des partenaires commerciaux des Etats-Unis, Donald Trump a formalisé jeudi dernier sa décision d'imposer des taxes à l'importation de 25% sur l'acier et de 10% sur l'aluminium. Elles doivent entrer en vigueur d'ici une dizaine de jours.

Escalade
L'UE exige d'être exempté de ces mesures, comme le seront le Canada et le Mexique. Des premières discussions samedi dans la capitale belge entre les Européens et le représentant américain au commerce, Robert Lighthizer, en présence également du ministre japonais de l'Economie, Hiroshige Seko, se sont avérées infructueuses. Pire, quelques heures plus tard, le président américain exigeait "l'abandon" par l'UE des barrières douanières et règlementaires sur les produits américains pour l'exempter des taxes sur l'acier et l'aluminium."S'ils abandonnent leurs horribles obstacles et leurs droits de douane sur les produits américains, nous abandonnerons les nôtres. Sinon, nous taxons les voitures, etc. Honnête !", a-t-il écrit sur Twitter. Les Européens ont été surpris par ces déclarations et leur imprécision. "Nous attendons toujours des éclaircissements", a rappelé Mme Malmström lundi. "Aucune réunion physique n'est programmée (cette semaine) mais bien entendu, nous sommes constamment en contact" avec les Américains, a-t-elle ajouté. "Les Etats-Unis et l'UE ne peuvent en aucun cas entrer dans une escalade commerciale", a prévenu le nouveau ministre espagnol de l'Economie, Roman Escolano, en arrivant à une réunion avec ses collègues de la zone euro à Bruxelles, résumant le sentiment général dans l'UE. "Nous voulons éviter une guerre commerciale", a ensuite insisté son homologue allemand Peter Altmaier. Donald Trump dénonce en particulier les droits de douane de 10% imposés par l'UE sur les véhicules, alors que les droits américains sont de 2,5%.

Camions et pick-ups
"Pour les pays avec lesquels nous n'avons pas d'accord de libre-échange, les droits de douane sont de 10% sur les voitures, c'est vrai", a affirmé Mme Malmström. "Mais les Etats-Unis ont des droits très importants, de 25%, sur les camions et les pick-ups", a-t-elle ajouté, rappelant que les négociations avec Washington en vue d'un accord de libre-échange (TTIP ou Tafta), gelées depuis l'arrivée de M. Trump, avaient pour objectif d'éliminer toutes ces taxes. Les taxes douanières entre l'UE et les Etats-Unis s'élèvent -- selon l'Union -- en moyenne à 3%. L'UE a préparé des contre-mesures si Donald Trump persiste dans ses intentions. La plus immédiate, applicable en trois mois, consisterait à lourdement taxer, en guise de rétorsion, certains produits américains emblématiques -- dont Bruxelles a établi une liste -- comme les jeans, les motos de grosse cylindrée et le beurre de cacahuète. L'UE envisage également de mettre en œuvre des mesures dites "de sauvegarde" pour protéger son industrie des importations étrangères d'acier et d'aluminium. Elle prévoit, enfin, de déposer, le cas échéant, une plainte devant l'Organisation mondiale du commerce (OMC), estimant que les mesures prises par les Etats-Unis, sous couvert de protéger la sécurité nationale, ne servent qu'à avantager leurs entreprises. L'Europe a exporté en 2017 vers les Etats-Unis pour 5,3 milliards d'euros d'acier et pour 1,1 milliard d'euros d'aluminium. L'affrontement entre Donald Trump et l'Union européenne fait le jeu de la Chine, de loin le premier producteur mondial d'acier, qui est régulièrement accusée d'être à l'origine de la surcapacité dans le secteur en raison de ses subventions massives.

Elimination de barrières douanières
Le président américain Donald Trump a assuré lundi que son secrétaire au Commerce Wilbur Ross allait discuter avec les représentants de l'Union européenne de "l'élimination des importantes barrières douanières et tarifs qu'ils utilisent contre les USA". "C'est injuste pour notre agriculture et notre secteur manufacturier", a poursuivi le président dans un tweet, après avoir lancé jeudi l'imposition de 10% et 25% de taxes respectivement sur l'aluminium et l'acier importés. M. Trump n'a de cesse de dénoncer les obstacles que l'Union européenne met selon lui à l'importation de produits américains indépendamment de l'offensive qu'il a lancée pour limiter les importations d'acier et d'aluminium. Le représentant américain au Commerce, Robert Lighthizer, était à Bruxelles samedi pour y rencontrer des représentants de l'UE, mais selon les Européens les entretiens se sont avérés infructueux. "Nous n'avons pas obtenu de clarté immédiate sur la procédure pour être exemptés", avait souligné la commissaire européenne au Commerce Cecilia Malmström, à l'issue de la rencontre. Peu après, le président américain exigeait "l'abandon" par l'UE des barrières douanières et règlementaires sur les produits américains pour l'exempter des taxes sur l'acier et l'aluminium. "S'ils abandonnent leurs horribles obstacles et leurs droits de douane sur les produits américains, nous abandonnerons les nôtres. Sinon, nous taxons les voitures, etc. Honnête!", avait-il écrit sur Twitter.

L'UE promet de répondre aux "intimidateurs"
L'UE a promis lundi de se défendre face aux "intimidateurs" tentés de recourir au protectionnisme, au moment où Donald Trump menace de lourdes taxes les industries sidérurgique et automobile européennes. "Nous avons vu récemment comment (le protectionnisme) est utilisé comme une arme pour nous menacer et nous intimider. Mais nous n'avons pas peur et nous nous défendrons contre les intimidateurs", a affirmé au détour d'un discours sur le commerce durable la commissaire européenne au Commerce Cecilia Malmström, sans toutefois directement mentionner les Etats-Unis ou son président. Malgré les mises en garde des partenaires commerciaux des Etats-Unis, Donald Trump a formalisé jeudi dernier sa décision d'imposer des taxes à l'importation de 25% sur l'acier et de 10% sur l'aluminium. Elles doivent entrer en vigueur d'ici une dizaine de jours. "Le dialogue" avec Washington reste "la première option" de l'UE, qui exige d'être exempté de ces mesures, comme le seront par exemple le Canada et le Mexique, ne cessent de répéter les représentants de la Commission. Mais des premières discussions samedi dans la capitale belge entre les Européens et le représentant américain au commerce, Robert Lighthizer, en présence également du ministre japonais de l'Economie, Hiroshige Seko, se sont avérées infructueuses. "Nous n'avons pas obtenu de clarté immédiate sur la procédure pour être exemptés", a souligné Mme Malmström à l'issue de la rencontre. Pire, quelques heures plus tard, le président américain exigeait "l'abandon" par l'UE des barrières douanières et règlementaires sur les produits américains pour l'exempter des taxes sur l'acier et l'aluminium. "S'ils abandonnent leurs horribles obstacles et leurs droits de douane sur les produits américains, nous abandonnerons les nôtres. Sinon, nous taxons les voitures, etc. Honnête !", a-t-il écrit sur Twitter. Les Européens ont été surpris par ces déclarations et leur imprécision. "Nous attendons toujours des clarifications", a insisté lundi Mme Malmström, précisant que les Européens restaient "en contact" avec les Américains.

L'acier est de retour
"Aucune réunion n'est prévue cette semaine, mais nous nous attendons à des contacts à différents niveaux", a ensuite précisé un porte-parole de la Commission européenne. Donald Trump dénonce en particulier les droits de douane de 10% imposés par l'UE sur les véhicules, alors que les droits américains sont de 2,5%. Ces droits européens sont appliqués à tous les véhicules importés et pas seulement aux automobiles américaines. En outre, une très grande partie des véhicules dits "européens" vendus aux Etats-Unis sont fabriqués sur le territoire de ce pays. "La réalité est plus complexe qu'elle n'est présentée", souligne-t-on à Bruxelles. Le président américain a défendu sa position samedi au cours d'un rassemblement politique en Pennsylvanie, un Etat qui est un important producteur d'acier, et a qualifié de "merde" l'acier d'importation. "Beaucoup d'aciéries ouvrent maintenant à la suite de ce que j'ai fait. L'acier est de retour et l'aluminium est de retour", a-t-il affirmé. L'UE a préparé des contre-mesures si Donald Trump persiste dans ses intentions. La plus immédiate, applicable en trois mois, consisterait à lourdement taxer, en guise de rétorsion, certains produits américains emblématiques -- dont Bruxelles a établi une liste -- comme les jeans, les motos de grosse cylindrée et le beurre de cacahuète. L'UE envisage également de mettre en œuvre des mesures dites "de sauvegarde" pour protéger son industrie des importations étrangères d'acier et d'aluminium. Elle prévoit, enfin, de déposer, le cas échéant, une plainte devant l'Organisation mondiale du commerce (OMC), estimant que les mesures prises par les Etats-Unis, sous couvert de protéger la sécurité nationale, ne servent qu'à avantager leurs entreprises. L'Europe a exporté en 2017 vers les Etats-Unis pour 5,3 milliards d'euros d'acier et pour 1,1 milliard d'euros d'aluminium. L'affrontement entre Donald Trump et l'Union européenne fait le jeu de la Chine, de loin le premier producteur mondial d'acier, qui est régulièrement accusée d'être à l'origine de la surcapacité dans le secteur en raison de ses subventions massives, souligne-t-on à Bruxelles.

L'UE "n'a pas peur"
La commissaire européenne au Commerce Cecilia Malmström a affirmé lundi que l'UE n'avait "pas peur" des "intimidateurs" en matière commerciale, contre lesquels elle "se défendra", au moment où Donald Trump menace de taxer lourdement l'acier, l'aluminium ou les automobiles. "Nous avons vu récemment comment (le protectionnisme) est utilisé comme une arme pour nous menacer et nous intimider. Mais nous n'avons pas peur et nous nous défendrons contre les intimidateurs", a-t-elle affirmé lors d'un discours à Bruxelles sur le commerce durable, sans mentionner directement les Etats-Unis ou leur président. Malgré les mises en garde des partenaires commerciaux des Etats-Unis, le président américain Donald Trump a formalisé jeudi dernier sa décision d'imposer des taxes à l'importation de 25% sur l'acier et de 10% sur l'aluminium. Elles doivent entrer en vigueur d'ici une dizaine de jours. Le président américain a ensuite exigé samedi de l'Union européenne "l'abandon" des barrières douanières et règlementaires sur les produits américains, pour être exemptée de ces taxes, sans quoi il a également menacé de taxer leurs voitures. Les Européens ont été surpris par ces déclarations. "Nous attendons toujours des clarifications", a prévenu Mme Malmström, lors de discussions prévues cette semaine. "Nous sommes en contact" avec les Américains, a-t-elle précisé. "Aucune réunion n'est prévue cette semaine, mais nous nous attendons à des contacts à différents niveaux" dans la semaine, a ensuite précisé un porte-parole de la Commission européenne. L'UE a déjà préparé des contre-mesures au cas où Donald Trump persisterait dans ses intentions. La plus immédiate, applicable en trois mois, consisterait à taxer lourdement, en guise de rétorsion, certains produits américains emblématiques, comme les jeans, les motos de grosse cylindrée ou le beurre de cacahuète, dont Bruxelles a établi une liste. Mme Malmström a par ailleurs affirmé lundi qu'elle comptait s'appuyer sur les pays avec lesquels l'UE a déjà conclu ou négocié un accord de libre-échange, comme le Canada, le Japon, le Mexique ou les pays du Mercosur pour faire face aux menaces protectionnistes et "défendre un commerce ouvert, qui bénéficie à tous".


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.