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Après l'échec des tractations au Congrès : Les Etats-Unis se préparent à un long "shutdown"
Publié dans Le Maghreb le 25 - 12 - 2018

Les Etats-Unis se préparaient dimanche à affronter une longue période de fermeture des administrations fédérales après l'échec des tractations au Congrès sur le financement d'un mur à la frontière mexicaine voulu par Donald Trump, un "shutdown" qui pourrait durer jusqu'en janvier selon un responsable de la Maison Blanche.

"Il est très possible" que le shutdown "aille jusqu'au nouveau Congrès" qui doit se réunir pour la première fois le 3 janvier, a dit le directeur du Budget à la Maison Blanche Mick Mulvaney, dimanche sur Fox News. Les négociations sur le budget fédéral, suspendues samedi, doivent reprendre le 27 décembre. Les démocrates reprendront début janvier le contrôle de la Chambre des représentants après leur victoire électorale en novembre alors que les républicains resteront majoritaires au Sénat, ce qui augure des négociations difficiles entre les deux chambres. Avec actuellement 51 sièges sur 100 au Sénat, et deux supplémentaires à partir de janvier, les républicains ne disposent pas des 60 voix nécessaires pour l'adoption d'une loi budgétaire. Le président américain a réaffirmé dimanche sa volonté farouche d'obtenir les 5 milliards de dollars pour la construction d'un mur destiné à freiner l'immigration clandestine, l'une de ses principales promesses de campagne.

Un "bon vieux mur"
"La seule manière de stopper les gangs, la drogue, le trafic d'êtres humains et beaucoup d'autres choses qui arrivent dans notre pays, c'est un mur ou une barrière", a-t-il tweeté. "Les drones et tout le reste sont merveilleux et très amusants, mais ce qui marche c'est un bon vieux mur".
L'opposition démocrate, qui refuse de voter ce volet du projet, propose d'allouer 1,3 milliard de dollars pour améliorer le système de surveillance frontalier.
Faute de budget, de nombreux ministères et agences gouvernementales ont fermé leurs portes samedi matin, laissant environ 800.000 fonctionnaires en congé sans solde ou, pour les services jugés essentiels, forcés de travailler sans être payés aux échéances régulières alors que la période des fêtes bat son plein.
M. Mulvaney, nommé secrétaire général par intérim de la Maison Blanche à partir de janvier, a néanmoins précisé que tous les employés fédéraux seraient payés jusqu'au 28 décembre. Ce n'est qu'à partir de cette date que leurs salaires seront susceptibles d'être affectés par le "shutdown", a-t-il souligné.
Certains élus, jusque dans le camp républicain, dénoncent le jusqu'au-boutisme du président. "C'est un combat monté en épingle pour que le président fasse croire qu'il se bat", a estimé sur CNN le sénateur du Tennessee Bob Corker, qui va quitter la Chambre haute.
"Même s'il gagne, nos frontières ne seront pas sûres", a-t-il souligné.
Le président, qui avait prévu de passer les fêtes de fin d'année en Floride, est resté à Washington pendant que les négociations se poursuivent en coulisses.
"Quand ces négociations produiront une solution acceptable par toutes les parties --ce qui veut dire 60 votes au Sénat, une majorité à la Chambre et une signature présidentielle-- alors nous la présenterons en séance", a dit samedi le chef de la majorité sénatoriale Mitch McConnell.
Le patron des sénateurs démocrates Chuck Schumer est resté ferme. "Si vous voulez ouvrir le gouvernement, abandonnez le mur, purement et simplement", a-t-il dit à l'adresse de Donald Trump.

16 jours en 2013
Le "shutdown" affecte des ministères importants comme la Sécurité intérieure --qui gère la sécurité aux frontières--, la police fédérale, les Transports, le Trésor ou l'Intérieur, qui supervise les parcs nationaux très visités pendant les fêtes, comme le Grand Canyon.
Sur le National Mall à Washington, où sont situés des musées, monuments et mémoriaux, les sites en plein air étaient accessibles dimanche mais pas les toilettes publiques. D'autres sites comme le centre pour visiteurs de la Maison Blanche, étaient fermés.
La Statue de la Liberté doit toutefois rester ouverte au public grâce au financement de ses opérations par l'Etat de New York.
Ce blocage budgétaire est le troisième de l'année, après janvier (trois jours) et février (quelques heures), déjà à cause de la question migratoire. Le précédent, en octobre 2013, avait duré 16 jours, loin toutefois du record de 21 jours de 1995-96.
Reste à savoir comment Wall Street, qui sera ouvert lundi pour une séance raccourcie, va réagir.
La Bourse de New York a enregistré cette semaine son pire plongeon hebdomadaire depuis 2008, agitée notamment par la menace de "shutdown" et la perspective d'un ralentissement économique aux Etats-Unis.
Selon l'agence de notation Standard & Poor's, le "shutdown" de 2013 avait coûté 24 milliards de dollars à l'économie américaine.

"Caprice"
Malgré d'ultimes tractations vendredi soir, les parlementaires n'ont pas trouvé de compromis sur le financement de la construction d'un mur à la frontière avec le Mexique, l'un des principaux engagements de campagne de l'occupant de la Maison Blanche.
"Le président Trump a fait un caprice et a convaincu les républicains de pousser notre pays dans un +shutdown+ destructeur", ont dénoncé dans un communiqué les dirigeants démocrates au Sénat, Chuck Schumer, et à la Chambre, Nancy Pelosi.
Le principal syndicat de fonctionnaires, l'AFGE, a pour sa part fustigé un blocage "honteux, inacceptable et un gaspillage tout à fait évitable des dollars des contribuables".
M. Trump, qui s'était dit prêt à un "très long" blocage, a néanmoins espéré vendredi soir que "ce shutdown ne durera pas longtemps".
Auparavant, il en avait rejeté la responsabilité sur l'opposition démocrate.
Le milliardaire républicain, qui a fait de la lutte contre l'immigration clandestine son cheval de bataille, a rejeté jeudi un texte de compromis concocté au Sénat car il ne comprenait pas une enveloppe de 5 milliards de dollars pour financer la construction du mur.
La majorité républicaine à la Chambre des représentants a bien approuvé une proposition contenant les exigences du président, mais celle-ci a été bloquée par le Sénat.
Avec seulement 51 sièges sur 100 à la Chambre haute, les républicains ne disposent pas des 60 voix nécessaires pour l'adoption d'une loi budgétaire. Et ils ne peuvent pas compter sur un appui des démocrates qui refusent catégoriquement l'idée de ce mur. Pour Donald Trump, il reste peu de temps car les démocrates seront de nouveau majoritaires à la Chambre basse en janvier après leur victoire électorale de novembre.
Une marge de négociations semble toutefois exister si, à défaut des 5 milliards, un montant substantiel est consacré à la sécurité aux frontières.
Mais la proposition démocrate d'y allouer 1,6 milliard de dollars "n'est pas acceptable", a fait savoir vendredi soir Mark Meadows, chefs des parlementaires ultra-conservateurs.


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