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Dialogue national : L'Etat, y compris l'Institution militaire, ne sera pas impliqué dans le processus
Publié dans Le Maghreb le 25 - 07 - 2019

" L'aspiration légitime au changement a été pleinement entendue et qu'elle se trouve désormais au cœur des préoccupations de l'Etat à travers notamment la lutte implacable contre la corruption et contre l'impunité, connaît des avancées incontestables ", ce passage de l'interview accordée par le SG de la Présidence de la République, témoigne de l'évolution du climat politique en rapport avec la crise actuelle que traverse le pays depuis la démission de l'ex-président de la République.
Une évolution qui est en train de bouleverser la donne, les modalités des solutions, les mécanismes à suivre, l'amorce du dialogue global est inclusif. Elle se traduit en particulier par l'élargissement du champ des contacts entre la classe politique, les personnalités et la société civile. Le cadre posé par le chef de l'Etat, M. Abdelkader Bensalah dans ses différents discours à la nation a été rappelé par M. " Le chef de l'Etat a souligné à plusieurs reprises, l'impérieuse nécessité de trouver ensemble les solutions qui permettraient au pays de transcender collectivement les écueils de cette étape cruciale de notre Histoire et de construire les consensus nécessaires à la tenue d'une élection présidentielle répondant aux conditions d'objectivité, d'impartialité et de transparence. Pour la réalisation de cet objectif stratégique, il faut donc réunir les conditions et les modalités d'organisation, de contrôle et de supervision qui vont entourer cette élection dans toutes ces phases, à commencer par les phases de préparation et d'organisation jusqu'à l'annonce des résultats. D'où la nécessité d'un dialogue national inclusif sur l'ensemble de ces modalités ".
Le chef de l'Etat a choisi de déléguer la mission de ce dialogue à un panel de personnalités pour les raisons suivantes, explique le SG de la Présidence de la République en deux réponses. En premier lieu, parce que tout le monde est conscient qu'l y a une crise de confiance. C'est-à-dire qu'il faut trouver les solutions adéquates à cette crise.
D'où selon lui, " il est apparu approprié de confier la conduite du dialogue à un panel de personnalités qui disposent de l'autorité morale et de la crédibilité nécessaire. Des personnalités indépendantes, sans affiliation partisane et sans ambition électorale… ". Cela explique que ce panel de personnalités nationales est un choix qui constitue " un gage de bonne foi et un geste d "apaisement de nature à tempérer les tensions politiques. Il constitue une garantie pour une participation large au dialogue politique et pour remédier à la crise de confiance. Il devrait être de nature à débloquer les oppositions de forme et de fond et surtout rassurer sur les conditions du déroulement des élections ".
Ce panel comprend-t-on doit permettre de maintenir et de renforcer la prise en compte des problématiques de conditions de sortie de crise et de les articuler aux orientations stratégiques afin de renforcer l'efficacité globale de cette phase d'apaisement des tensions politiques.
"Le Panel qui conduira ce dialogue aura toute la liberté pour arrêter l'ordre du jour et en enrichir son contenu. En concertation avec la classe politique et citoyenne, il aura toute la latitude de choisir la forme du dialogue, les modalités de son organisation et d'arrêter en concertation avec les participants les mesures d'ordre organisationnel, règlementaire et législatif nécessaires au succès de l'élection présidentielle. Le dialogue doit revêtir le caractère le plus inclusif possible. Le panel de personnalités pourra donc inviter toute partie qu'il estime nécessaire pour la conduite de sa mission, notamment les partis politiques, les organisations socioprofessionnelles, les personnalités nationales, les représentants de la société civile, y compris ceux du mouvement populaire ".L'Etat, y compris l'institution militaire, ne sera pas impliqué dans ce processus.
Une revitalisation du dialogue national dans l'entreprise nécessité a minima une compréhension fine et partagée des enjeux auxquels le pays doit faire face.
Des relations de confiance et une transparence de l'action constituent de fait des appuis solides pour enclencher cette dynamique. Les outils et méthodes développés par le SG de la Présidence de la République, les garanties de l'Etat permettent d'agir sur trois leviers d'amélioration de la qualité du dialogue, particulièrement entre tous les acteurs : la qualité et la crédibilité des intervenants, la sincérité et la compréhension mutuelle, la capacité de dialoguer sans arrière-pensée politique. En second lieu, le SG de la Présidence de la République rappelle. " Parce que le chef de l'Etat croit sincèrement aux vertus du dialogue dans la gestion de la situation politique actuelle.
Il est pour un dialogue inclusif, qui mettrait sur la table tous les éléments du débat concernant l'organisation des l'élection qui permettrait de dépasser les préalables inutiles qui retardent et pénalisent le fonctionnement du pays. Il souhaite que l'attention soit focalisée sur l'essentiel et l'important, afin de s'entendre sur des mesures réalistes et pragmatiques qui font avancer le pays, pour sortir de l'incantation du départ de ce que certains appellent les " symboles du pouvoir ", revendication au demeurant ambiguë dans sa signification et sa portée et qui présente des risques évidents de déstabiliser inutilement le fonctionnement normal de l'Etat et de ses institutions. Il est utile de souligner à cet égard que la confusion sciemment et pernicieusement entretenue entre le pouvoir ou le régime politique et l'Etat, est au mieux nuisible et au pire subversive.
Elle est en tout cas particulièrement dangereuse pour notre pays. Elle sert des agendas de ceux pour qui l'affaiblissement de l'Algérie, constitue un objectif stratégique. La réalisation de cet objectif passe évidemment par la fragilisation de l'Etat et de sa colonne vertébrale, l'Armée Nationale Populaire ".
Dans cette interview à l'APS, le SG de la Présidence de la République a évoqué avec plus de détails l'impératif de la création et la mise en place d'une Autorité nationale indépendante chargée de l'organisation des l'élection et dont la question sera au centre du processus de dialogue. Pour lui, il est souhaitable que la date du scrutin présidentiel soit la plus rapprochée possible, " en raison des conséquences négatives d'une prolongation de la situation actuelle sur le fonctionnement de nos institutions, sur notre économie et sur l'état des relations internationales ainsi que sur l'image que se font nos partenaires étrangers de notre pays ".A cet effet, il souligne "
La date de l'élection présidentielle devra donc être arrêtée dans le cadre du processus de dialogue et sa fixation devra bien sûr dépendre du délai du déroulement du dialogue, des exigences légales du processus d'adoption des mesures législatives et règlementaires et du calendrier électoral ".


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