Par; Med Wali Le gouvernement a décidé de remplacer la formule de l'ANSEJ par une nouvelle formule de l'aide et du financement à travers la création d'un compte d'affectation dans le Trésor public, intitulé " Fonds pour le développement et les institutions émergentes ", Injectant 2 000 milliards de dinars dans le budget de 2020 pour financer les projets des jeunes entrepreneurs.
Dans ce sillage, le ministre des Finances, Mohamed Loukal, a annoncé, hier, au Sénat, lors de la présentation du projet de loi de finances de 2020 que " le gouvernement a décidé d'adopter une nouvelle stratégie pour soutenir les jeunes porteurs de projets, représentant dans la mise en place de quatre zones industrielles pour leurs projets ", tout en assurant que " les entreprises de ces jeunes entrepreneurs seront exemptées de l'impôt sur les bénéfices et de la taxe sur la valeur ajoutée ", souligne le ministre. Plusieurs opérations de prêts et du soutien dont les jeunes ont bénéficié, dans le cadre de l'ANSEJ, sont devenues une malédiction pour le gouvernement car des centaines de jeunes entrepreneurs se sont retrouvés face au spectre des poursuites judiciaires, et ce, à la suite de l'échec de leurs projets et leur incapacité à rembourser les emprunts. Cela a conduit l'Etat à remplacer les prêts par des exonérations fiscales dans le budget 2020. Pour le moment, le système de l'ANSEJ continue d'exister, alors que le gouvernement compte entreprendre de nouvelles mesures de soutien aux jeunes porteurs de projets économique rentable. Du coup, Mohamed Loukal précise que " les start-up activant dans le domaine des technologies bénéficieront des exonérations d'impôt sur les bénéfices et sur la TVA", ajoutant dans ce sens que " le gouvernement cherche à développer l'économie numérique et à adopter des facilités de nature fiscale dans le domaine de l'innovation et des technologies modernes, notamment en les exonérant de l'impôt sur les bénéfices et des redevances sur la valeur ajoutée ", a-t-il souligné.