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Le monde arabe confronté à une crise de l'eau grave
La Banque mondiale tire la sonnette d'alarme
Publié dans Le Maghreb le 13 - 04 - 2008


Les régions arides du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord seront bientôt confrontées à une crise de l'eau grave si les gouvernements ne prennent pas les mesures nécessaires pour mieux gérer cette ressource rare et limitée. Le monde arabe devra rapidement trouver une façon de réduire sa consommation d'eau s'il veut éviter une vaste crise humanitaire d'ici quelques années. C'est du moins ce que soutient la Banque mondiale dans un rapport publié jeudi et qui lance un appel non pas à " des mesures techniques qui doivent être décidées par des ingénieurs, mais à des réformes politiques profondes que les gouvernements de la région tardent à prendre car elles ne sont pas très populaires". Selon le rapport de la Banque mondiale, la disponibilité de l'eau par habitant diminuera de moitié d'ici 2050 dans la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord et les ressources en eau renouvelable chuteront de 20 % en raison des changements climatiques. La banque exhorte donc les pays à agir, d'autant plus qu'ils disposent déjà des plus basses réserves d'eau renouvelables au monde. Le Moyen-Orient et l'Afrique du nord, deux des régions les plus arides du monde, consomment de manière excessive des ressources d'eau douce déjà rares. Le déclin de la qualité de l'eau a déjà fait baisser le PIB du Maroc, de l'Algérie et de l'Egypte de 1%, et le PIB de l'Iran de 3%, d'après les données de la Banque mondiale. Alors que les populations du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord sont sur le point d'exploser et que le changement climatique devrait réduire les précipitations de 20% d'ici 2050, l'institution incite les gouvernements de la région à élaborer des réformes urgentes. " Nous devons simplement réduire la quantité d'eau utilisée, surtout pour l'agriculture qui représente 85% du total de notre consommation d'eau ", a déclaré Julia Buck Les responsables de la Banque mondiale ont déclaré que la Tunisie et la Jordanie avaient réussi à bien gérer la demande en eau et étaient les pays de cette région du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord qui avaient la plus grande quantité d'eau encore disponible. Une grande partie de l'Afrique du Nord est de plus en plus dépendante des importations de céréales alors que les récoltes agricoles diminuent, la surface de terres agricoles disponibles diminue et la population croît. Selon les calculs de la banque, les ressources en eau renouvelable du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord, qui étaient de 4 000 mètres cubes par an par habitant sont présentement de 1 100 mètres cubes par an par habitant. Elles chuteront à 550 mètres cubes par an par habitant en 2050, prédit la banque, si rien n'est fait. La moyenne mondiale serait, quant à elle, de 6 000 mètres cubes par an par habitant, à cette même date. Cette situation pourrait avoir de graves conséquences sur les nappes souterraines et les réseaux hydrographiques naturels déjà très limités de la région, dit la banque. L'institution ajoute que la baisse de la qualité des eaux représente déjà des coûts importants pour la région. Elle dit par exemple qu'il en coûte près de 3 % du PIB pour l'Iran et jusqu'à 1,5 % pour les autres pays de la région. La Banque mondiale prône principalement une meilleure gouvernance pour prévenir la catastrophe annoncée. Elle souligne notamment, que les usages domestiques, commerciaux et industriels de l'eau ne représentent que 10 à 15 % des besoins en eau d'un pays, et que le reste va à l'agriculture. Selon la BM, il faut absolument changer la manière de penser l'agriculture en réduisant l'irrigation, par exemple en instaurant des allocations d'eau. En raison de la croissance urbaine, elle suggère aussi de diminuer les emplois dans l'agriculture, d'autoriser les agriculteurs à pratiquer une agriculture à forte valeur ajoutée et à importer davantage de produits alimentaires pour protéger l'eau de la région.

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