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Le métier de berger entre hier et aujourd'hui
M'sila, les métiers qui ne meure jamais
Publié dans Le Maghreb le 27 - 12 - 2006


M'sila, est la wilaya dont le métier de berger résiste toujours. C'est le lieu où se perpétue à ce jour le métier pas très facile de berger. Ce travail réservé exclusivement aux hommes, en temps froid comme. En temps doux, les bergers se lèvent dès les premières lueurs du jour emportant avec eux les seules besaces contenant le repas de la journée composé souvent d'une galette, dattes et d'une bouteille d'eau. Certains d'entre eux parcourent plusieurs kilomètres pour trouver les bons pâturages à leurs troupeaux. Le déplacement aller-retour leur prend alors toute la journée et ils ne rentrent chez eux qu'avec la tombée de la nuit. Eux-mêmes éleveurs de petits troupeaux, d'autres se contentent de faire paître leurs bêtes sur des espaces plus proches de leurs villages. Le nombre limité de leurs animaux fait que les ressources de petites aires suffisent à les rassasier. Cette dernière catégorie de bergers est pour sa majorité composée d'éleveurs saisonniers qui acquièrent de petits troupeaux pendant les quatre ou cinq mois précédant l'Aïd El Kébir pour les vendre en cette occasion de pic de la demande sur les ovins. Ce métier existe déjà depuis très longtemps. Il y a de ça, deux ou trois décennies, le repas, le chien et la flûtent étaient les seuls objets qu'emportait le berger au départ de sa maison. Les longues heures de solitude transformaient nombre de ces hommes en de virtuoses flûtistes et parfois mêmes en de grands poètes. Ceci, à vrai dire, constituait la seule et l'unique occupation offerte à ces travailleurs au milieu des infinies étendues steppiques dont le silence n'est brisé que par le soufflement du vent et les bêlements de ses brebis et agneaux. Pour de nombreux bergers évoluant sur les steppes dénudées du Hodna, le soleil suffoquant des journées chaudes est le plus intenable des inconvénients de ce métier car il n'existe souvent ni arbre et rocher pour s'en préserver et le danger des morsures de serpents n'en est pas moins grand. De ce fait, et pour ces mêmes raisons, les bergers préfèrent le froid à la chaleur. Cependant, les filles ne sont autorisées à exercer ce métier qu'à proximité des maisons et seulement jusqu'à l'âge de dix ans, au-delà de cette âge, c'est à la maison que consiste la plupart de ces travaux. Les propriétaires de troupeaux préfèrent employer un berger même étranger au village plutôt que de les confier à leurs jeunes filles. Actuellement, perméable aux changements, le monde rural s'est aussi laissé envahir par les petits objets de la technologie. Et il n'est pas rare de rencontrer un berger discutant avec un ami par portable ou écouter un clip sur son appareil "MP3" ou un baladeur "CD". Maîtres des grandes steppes et fins connaisseurs de leurs ressources en herbes et en eaux, certains bergers font preuve d'un grand professionnalisme que leur reconnaissent volontiers les gros éleveurs qui ne rechignent parfois pas à leur offrir l'avantage d'une assurance sociale.

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