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L'Algérie ne dispose pas d'ancrage juridique pour ces opérations
Sukuk islamiques
Publié dans Le Maghreb le 19 - 04 - 2008


Jeudi au siège de l'école des hautes études financières s'est tenu un séminaire sur les sukuk islamique. Le cabinet stratégica et Deutch bank ont animé cette rencontre.M. Khahouadji de Strategica a expliqué la notion des sukuk Terme de finance islamique. Le Sukuk est un produit obligataire islamique qui est à la finance islamique ce que les Asset Backed Securities (ABS) sont à la finance conventionnelle. Il a une échéance fixée d'avance et est adossé à un actif permettant de rémunérer le placement en contournant le principe de l'intérêt. Sans surprise, les Sukuk sont structurés de telle sorte que leurs détenteurs courent un risque de crédit et reçoivent une part de profit et non un intérêt fixe et commun à l'avance comme dans un ABS. Les produits sous-jacents des Sukuk peuvent être représentés par des contrats tels l'Ijara, la Musharaka ou la Mudharaba. Le Sukuk est un produit financier qui a une échéance fixée d'avance et est adossé à un actif permettant de rémunérer le placement. Albaraka lance le premier Sukuk en 1998 Le marché actuel dépasse 10 milliards de $ .De son coté le premier responsable de Strategica n'a pas manqué de signaler que nos banques sont pauvres de tels produits (sukuk) et c'est une perte " l'Algérie n'a pas d'ancrage juridique pour ses produits". Il a été beaucoup question d'obligations islamiques à l'occasion du premier forum de la finance islamique tenu les 2 et 3 avril 2008 à Casablanca. Pour Anouar Hassoune, Vice-président - Senior Credit Officer chez Moody's, les sukuk peuvent représenter une alternative pour la diversification de la dette africaine Les sukuk sont un document qui atteste de l'endettement d'un émetteur auprès du marché. C'est une dette échangeable, une obligation non basée sur le taux d'intérêt mais adossée à un produit un sous-jacent et structurée. Les rendements servis aux investisseurs sont extraits d'un actif sous-jacent que les sukuk ont permis de financer. La création de la richesse rémunère les détenteurs des obligations. C'est une obligation structurée parce qu'en permanence il faut faire de telle sorte que l'émission de l'obligation et le financement de la structure soient coordonnés. L'Afrique, jusque-là, a émis essentiellement des obligations conventionnelles par des émetteurs souverains. On dénombre une seule obligation islamique émanant d'une entreprise soudanaise. En l'occurrence, ce ne sont pas des sukuk souverains mais des sukuk corporate privés. A l'avenir, il est envisageable que le Royaume-Uni, le Japon, Singapour fassent de plus en plus recours à ce type de financements pour bénéficier des liquidités du Golfe. Les sukuk sont-ils moins chers que les obligations ?La réponse est oui. Le prix de l'obligation, c'est son taux. Les rendements des sukuk sont extraits de sous-jacents. La quantité de rendements servis aux investisseurs dépend de deux choses : la qualité de la signature de l'émetteur rendue par la notation et la liquidité. Si la liquidité est importante, le prix baisse. Aujourd'hui, sur le marché international de la dette, la liquidité est mise à mal par la crise du subprime. Donc les taux auxquels l'émetteur s'endette ont augmenté. La liquidité a quasiment disparue dans le monde sauf dans deux poches, en Chine et dans le Golfe persique, grâce au pétrole. La dimension liquidité inclue dans le prix ne prévaut pas dans le Golfe. En comparaison à une émission classique, une obligation islamique subit moins la contrainte de liquidité. Du fait de cette situation, la tarification avantage les sukuk en comparaison d'une obligation classique. Chaque émission de sukuk est différente. Il y a des obligations émises par les banques, d'autres par des compagnies industrielles, d'autres encore par des Etats pour financer leurs besoins. Pour le cas de l'Afrique, ce sont les sukuk adossés aux infrastructures qui seront les plus demandés. Il y a comme exemple le Maroc, la Tunisie, l'Algérie et la Libye, quatre pays investis par Gulf Finance House. Dans chacun des cas, la dimension infrastructure et développement était présente.

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